jeudi 22 janvier 2015

"Nihiliste silencieux, toute sa crédibilité tient dans la teinture de ses cheveux, il est encore recroquevillé sur la couverture comme un doghnut emmailloté."




I get home, I got the munchies
Binge on all my Twinkies
Throw up in the tub, then I go to sleep
And I drank up all my money

Days been kind of lonely 
Staying in my play pretend
Where the fun ain't got no end

I got to stay high
All the time to keep you off my mind


Des croquis de chevaux cerclés de 48, des aliments classés par ordre de chaleur, un psoriasis ressuscité, une bipolarité exponentielle, des blagues pourries et une bonne dose d'agressivité. Aujourd'hui je ne suis qu'un cliché de moi-même. Seule nouveauté, des hallucinations égocentriques : j'entends mon prénom dans un tas de chansons.
Ma carte du 36Boulevard n'a jamais autant servie -pour le sport-. Mais après ces trois semaines chimiquement sobres, fiction et réalité se dissocient. Mon corps se relève et simultanément mon esprit s'effondre. Les voix se font trop sérieuses et pour ne pas flancher, j'alterne entre sport intensif & aquarium dans le salon.Puisque apparement je n'ai pas les pieds sur la même Terre que vous, je me sens seule. Seule avec mes paranos, mes rêves tordus et mes courbatures.
Mais portée par l'énergie nouvelle de 2015, qui semble -pour lui en avoir touché deux mots- promettre monts & merveilles, je me prends en main et j’extériorise. Peut-être alors que les ennuis s'en iront d'eux même, lassés. "Et même si c'est pas sûr, c'est que c'est quand même peut-être."
En attendant,  je changerai de couleur, enlèverai cette foutue frange et ne sortirai pas sans mon immense capuche.
Je grimperai les étages de ce temps bancal, en évitant l'influence de mes pensées malades.
J'prends du recul sur ordonnance. 


" En tous cas, je comptais expliquer que justement ce genre de carnage ne correspond pas à ce que je désire, pas plus que l'immondice et le vide charmant qui constituent la plus grande partie de ma vie. "