jeudi 12 décembre 2013

Fakear - Damas



Mon Dieu que ce week-end était savoureux. Tracer de noir le contour de mes pupilles dilatées avant de monter dans la navette, quel bonheur ces "traces-musicales".
 Oh Fakear, plus rien n'existe que l'attente de te voir une troisième fois prendre possession de mon corps & de mon âme au sein d'une foule en délire.



jeudi 14 novembre 2013

Devendra Banhart - At The Hop





Bonsoir, aujourd'hui mes règles me rendent tellement émotive que j'ai pleuré devant la Nouvelle Star. Tiens, j'ai envie de voir Lew alors qu'il y a un an et demi, je ne supportais plus sa tronche. Après m’être énervée toute la sainte journée sur mon cher & tendre, il a fallu qu'il s'en aille pour qu'il me manque, mais pour une fois que j'ai une excuse, autant en profiter et laisser s'exprimer ma personnalité colérique si sympathique. Bien sûr quand il rentrera tout à l'heure je râlerai parce qu'il m'aura réveillée et qu'il prendra toute la couette. Tellement Vrai en arrière-plan, me voilà à compatir pour une femme au cœur brisé, n'importe quoi. Peut-être parce qu'elle à un scorpion tatoué sur l'épaule... Bordel, ce shit me rend empathique. Je me sens tellement bien que je ne songe même pas à une éventuelle perche. Quoi que, maintenant que j'y pense, je me ferais bien un poteau. Un gros. Un énorme. A me mettre pareilles idées en tête, faut pas s'étonner du résultat.  Aller, abstinence en attendant les Trans ! Devendra Banhart, je t'épouserai dans une autre vie. RY X aussi, ça me fait penser à Drogo... Bordel maintenant je fantasme sur des barbus. Pétard, état grippal, ovaires: subtil mélange détonant. Quelques parties de Royal Revolt & on éteint la lumière. Cook me in your breakfast and put me on your plate, 'cuz you know I taste great, yeah you know I taste great... ♪




jeudi 31 octobre 2013

« Le diable s’occupe de nous, et nous des autres. »



Je me retrouve une fois de plus à manger dans ce petit parc. Je m'y sens bien, je m'y sens chez moi. Il m'appartient. Comme les appartements précédents, d'ailleurs. Comme toi, comme eux. Tiens, ils ont enlevé ta poubelle à vomi Jay, c'est triste. Surement un coup de l'homme de ménage. Je revois encore Mathéo me cuire des lasagnes et t'apporter ton poulet-frites. Les voisins passent sans me voir, comme si je n'étais plus qu'un fantôme, laissant mon âme se balader pendant que mon corps boulimique avale un énième sandwich sans tomate. Pourquoi pas, c'est Halloween après tout. Le square, ce banc, cet immeuble, le chat cyclope. Je suis possessive. & de nouveau bipolaire puisqu'un jour sur deux je me gave de jolies petites pilules blanches.
J'avoue que j'ai réclamé mon âme sur un coup de nerfs, j'avais oublié que donné, c'est donné. Quand même, le coup de l'orgie suivi d'Emi qui déboule, c'était du grand Sheitan ! Si par hasard l'envie te prend de saupoudrer de débauche les jours à venir, ne te retiens pas.



♫ Finnebassen - Jezebel (Finnebassen feat Hansebassen Edit)

jeudi 24 octobre 2013

"Ce n'est pas parce qu'on connait sa place dans le monde qu'on doit s'en satisfaire."

    

"- Vous en avez pris combien aujourd’hui ?
- Est-ce que « Ta mère » est un nombre ? "


Avez-vous déjà eu le sentiment d'être dans le mauvais corps, dans la mauvaise vie? Comme si l'on vous avait échangé à la naissance. Si arrivée au purgatoire on me renvoie dans le corps d'une autre, je ferai les choses différemment. A trop en vouloir on risque de tomber dans les pommes. Et même si Belzébuth peut vous sauver la mise, il n'a que faire de votre vie. J'aurais pu améliorer mon jeu, peut-être même sans tricher. Vin blanc à 17h, pour me soulager la gorge bien sûr. "On n'est jamais sûr de rien tant qu'on ne l'a pas dans poche". Tellement de choix de soirées possibles et d'un coup, plus rien. Du vin, certainement pas le blanc souhaité mais c'est toujours mieux que rien! Parfois l'herbe est réellement plus verte chez le voisin, pas besoin d'avoir un jardin. Je crois que j'ai perdu bien plus qu'une partie de cartes.
Si tu ne m'aides plus Sheitan, rends-moi donc mon âme.


I was swimming across the sky
Clounds and angels by my side
Then I realized that I was lonely
And it wasn't such a good thing 





samedi 19 octobre 2013

Walking in dreams with an elefant man, I'm walking so fast that I don't understand. I'm flying here, crying there, dreaming so fast that I don't understand. ♫



Le fond est proche. Après avoir dépensé les derniers centimes au St Mich, les verres offerts m'enfoncent un à un. Une veste en moins, superficialité peut-être mais peu m'importe. Je peine à différencier les lettres qui peuplent mon foutu clavier, mais je brûle. Je ne supporte plus la redbull depuis des mois déjà. Ça ne m'a pas empêché d'en abuser. Toujours dans l’excès.  Il faut que tu t'en ailles pour que tu me manques. J'implose. La cure de xanax n'y changera rien. je suis une bombe à retardement. Tu ne peux y voir le rapport, je suis parfaitement saoule. Le somnifère s'impose. Comment vous dire que j'ai besoin de poudre et de chair pour m’épanouir? J'ai honte. Honte de n'être comblée que par la débauche. Bien sûr je ne pêche pas, je suis des plus fidèles. D'où le manque. Regarder jour après jour la réussite des alentours. Admirer ma défaite. Mon incapacité à ne pouvoir être autre chose qu'une âme en péril, une artiste ratée. Quelques arpèges et des croquis de poneys & junkies. Voilà de quoi me résumer en deux temps trois mouvements. Si tu me trouves immature alors pourquoi restes-tu? Je n'aspire plus à grand chose, sinon trouver un boulot quelconque pour bénéficier de week-end au nez bouché. Même si je prétendrai le contraire demain, puisque cette nuit, cela ne compte pas, je suis saoule.


Crystal Castles - Kerosene. ♫

lundi 7 octobre 2013

"Blended by the lights"



Je suis blasée. Je veux t'oublier, vous oublier tous. Ma morale s'éloigne, oubliez-moi un peu. Bien sûr j'ai besoin d'argent, bien sûr je suis toujours sur ce canapé qui me bousille le dos et les muscles. Fitzpleasure en boucle, puisque je suis enfin un peu seule. Je n'y arrive pas, ma guitare ne m'aime plus, nous sommes deux. Le futur me fout les boules, alors le passé me manque. Surement trop d'abus au mois de septembre. J'en veux encore. Appeler mon ami imaginaire et aller chercher Georges, Willy dans la poche et Sacha au bec. Mon sang est trop sain. Je n'ai pas passé l'âge, et puisque je ne peux pas avoir la vie d'adulte souhaitée, je vous déteste. J'ai besoin que quelqu'un m’emmène là où il n'y a plus de règles. Comme dirait Walt, je suis douée pour ça. Je regarde le monde me tourner autour, et à l'arrêt je les vois construire. Je les observe sans un mot, pendant que peu à peu je m’écarte. Il n'y a plus personne pour me suivre. Je stagne proche du fond, tout en sachant qu'il me faudra le toucher pour me réveiller. Je me meurs si je n'ai pas d'action, comme toujours. & je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.



Something good, oh something good, oh something good, oh something good tonight make me forget about you for now
Get high, hit the floor before you go,
Matador, estocado, you're my blood sport
But something good, oh something good, oh something good, oh something good tonight make me forget about you for now
Forty eight thousand seeds, please, send rose, for my memories of you,
Now that I'm fully clean, the matador is no more, he's dragged from view.

lundi 9 septembre 2013

Nicolas Jaar - Keep Me There



Aujourd'hui, je n'ai pas envie. Pif en vrac, sinus en grève. La solitude tant détestée se fait rare et le temps me manque pour évacuer le stress quotidien. Une connexion qui fonctionne une fois une quarante-huit, une flemmingite aigüe. Musique "déprimante" refusée par l'être cher, frustration. Conflits intérieurs. Le sport ne suffit pas, j'ai besoin de m’extérioriser avant d'imploser. C'est comme ça, alors oui peut-être bien que je suis glauque. Je m’épanouis dans la débauche, la haine, la douleur et la dépression. Si c'est que ce tu veux croire, cours. Il doit y avoir autre chose. Je n'ai qu'à aller faire une psychanalyse parce que je n'aime pas les légumes, on n'est plus à une névrose près. Je sais, je suis susceptible.  Peu m'importe de toutes manières aujourd'hui, je n'ai pas envie.


jeudi 22 août 2013

"Mefie-toi de l'esprit car il est sans repos."



Après une journée passée à laver du linge, le sol, la vaisselle puis la litière, pétard-télé en récompense. Voilà, l'appartement est propre et ma tête tourne. Je m'ennuie. Je me concentre une fois encore pour te faire apparaître. J'ai peur d'ouvrir les yeux et de me retrouver face à une absence de plus. Comme si tu n'existais plus. Ton sourire démoniaque me manque, comme la débauche de ton regard. Du jour au lendemain, plus rien. Tu t'es effacé, mais mon souvenir est indélébile. Peut-être ai-je été trop naïve de croire en ta possible existence. Même âge & passions communes, un être si proche de l'ami idéal ne pouvait qu'être irréel. Ton rire résonne dans mon crâne & me comprime la cage thoracique. Je persiste à croire que tu es constitué de chair et d'os & non sorti de mon imagination sordide. Mais alors qu'avons nous échangé pour se perdre? Est-ce que ça veut dire que je ne cracherai jamais plus la fumée blanche de notre amour commun? Et sur le long terme qu'est-ce qui me manquera le plus, toi ou bien maintenir ces vapeurs dans mes poumons jusqu'à ce que l'extase m'emporte? Bizarrement je ne vois pas l'un sans l'autre. Je t'adore et te déteste, peut-être es-tu en réalité fait de poudre. Ce dont je suis sûre c'est que tu me manques, Ami Imaginaire. & s'il le faut c'est à coups de champignons mexicains que je te ferai réapparaître, enfoiré.

*

jeudi 8 août 2013

"Pas d'aile, pas d'oiseau, pas de vent, mais la nuit, rien que le battement d'une absence de bruit."



Non, il n'y a rien a boire ce soir. Juste une réalité qui s'enlaidit, mon incapacité à la gérer, et la seconde saison de Game of Thrones sans les sous-titres, histoire de parfaire le tableau. Je veux voir la suite. J'ai besoin de savoir à quoi ressembleront les dragons une fois adultes, à quoi ressemblera ma vie en septembre. Il n'y a rien à boire ce soir, et tu ne rentreras pas demain. Telle une reine aimante j'attends, priant ton retour en un seul morceau & sans prostituée. Je suis lâche, je m'emporte et m’empâte sur ce clic-clac qui me broie les vertèbres. Il n'y a rien à boire ce soir, et je me réveille de l'hibernation des derniers jours. Jolie ignorance temporelle des ennuis quotidiens. Il n'y a rien à boire, alors je contemple ma vie sans artifices, vide de ton absence. A bout de forces mais insomniaque, j’éteins peu à peu les derniers neurones qui persistent en recrachant cette fumée maussade. & même la débauche semble... fade.

mercredi 31 juillet 2013

"Put your lips on me & I can live underwater."


Chaque fois la même micro-routine. Cracher dans le lavabo, un coup de peigne, de crayon. Et on retourne au comptoir en forme, fauchée, mais saoule. Je n'y peux absolument rien c'est une évidence. Crise d'angoisse est égale à une cuite au St Mich, seul lieu serein et bienveillant de cette ville maudite. On vérifie son sex-appeal pour essayer de se convaincre que l'on ne nous trahira pas une fois de plus. Je suis névrosée et je me demande si ce ne serait pas pire avec le temps, je ne me souviens plus. Je suis saoule & je n'arrive pas à dormir parce que je t'imagine dans les bras de la première blonde venue puisque tu ne réponds pas -et que je suis dingue-. Et si c'est le cas crois-moi cette fois je ne déménagerai pas j'en ai ras-la-crêpe de faire mes bagages je te le dis tout de suite c'est niet nada nicht que dalle, du vent, de l'air, du balai, de la balayette : je saute par la fenêtre & démerdez-vous sans moi. Dingue dingue dingue! Oh toi, va crever. Mon Dieu si je tenais debout j'irais défoncer la vitrine d'une pharmacie pour me gaver d’anxiolytiques. Tiens,  je ramènerais deux trois crèmes et gels douche aussi tant qu'à faire. & des antidouleurs parce que j'ai tout mangé. "J'ai mal aux dents".

Reviens-moi avant qu'on ne m'interne pour de bon.
 

jeudi 25 juillet 2013

« L'absurdité est un plaisir fugace, comme une cigarette que l'on fume en riant, tout en sachant qu'elle est nocive. »



Elle ne m'avait pas dit bonjour, et ce n'était pas par inadvertance. Elle ne peut pas me voir. Ce qui fait qu'au lieu de passer une plus ou moins bonne soirée mais soirée entourée mine de rien, je me suis retrouvée à boire mon litre de bière avec les chats. Je suis mal placée pour critiquer, je déteste toujours par conviction les exs de la personne avec qui je suis, d'ailleurs c'est plutôt flatteur. Mais tout de même, on est jeudi soir et personne ne me demande si je suis en vie pour la cuite traditionnelle. Bien, c'est vrai que depuis un certain temps je suis moins sociable, je me suis éloignée de la race humaine. Et alors, on a tous nos périodes et je trouve la majorité pitoyable. Dire que je n'ai pas même un boulet pour me distraire. Heureusement il m'a laissé de quoi boucher mon bang que je m'efforce de remettre en marche grâce à ce coton-tige fort aimable. Et la bière rend la solitude bien plus appréciable. RTL2 aussi, tant qu'à picoler seule autant le faire dans les règles. Pourquoi je n'arrive pas à caresser ce chat sans avoir la larme à l'oeil?
& puis merde.

 Well you only need the light when it’s burning low
Only miss the sun when it starts to snow
Only know you love her when you let her go
Only know you’ve been high when you’re feeling low
Only hate the road when you’re missing home
Only know you love her when you let her go
And you let her go

Staring at the bottom of your glass
Hoping one day you'll make a dream last
But dreams come slow and they go so fast
You see her when you close your eyes
Maybe one day you'll understand why
Everything you touch surely dies

But you only need the light when it’s burning low
Only miss the sun when it starts to snow
Only know you love her when you let her go
Only know you’ve been high when you’re feeling low
Only hate the road when you’re missing home
Only know you love her when you let her go


Staring at the ceiling in the dark
Same all empty feeling in your heart
'Cause love comes slow and it goes so fast
Well you see her when you fall asleep
But never to touch and never to keep
'Cause you loved her too much and you dived too deep



mercredi 24 juillet 2013

Something about us.





Ça y est, il est parti. Retenir mes larmes en lui disant au revoir s'est avéré beaucoup plus compliqué que prévu, et elles se sont laissées aller dès la porte refermée. Voilà, je suis seule. En boule sur le canapé, un pétard à la bouche. Mes joues sont trempées depuis maintenant deux heures trente, mon t-shirt de ressemble plus à grand chose, je me suis mouchée dedans. Je suis incapable de faire quoi que ce soit de constructif, pas même foutue de me cuire des pâtes. Après avoir passé ma matinée à vomir de la vodka, je supporte à présent cette réalité inacceptable : je suis seule. Je n'ai plus envie de me laver, de faire cette pile de vaisselle, de nettoyer mon linge plein de pisse. Il faut que quelqu'un me sorte de cette dépression ridicule. En attendant, je mangerai du nutella à la petite cuillère en retardant le moment où j’éteindrai la lumière. Redoutant une nuit sans attrape-cauchemars. Le nez dans cette bonne vieille peluche rabougrie à défaut de ton souffle sur ma nuque, je me shoote avec ton parfum.

 
I can feel your heart beat,
When I’m all alone.
I can feel your heart beat like it’s my own.
I can hear your music from a million miles away,
The angels got right when they made you the way they made you.
Sometimes I wonder if you’re made from bones and skin
Or are you something for me to begin again, again.
This love, this love
This love, this love.
I will build you a mountain,
So you can see.
All the away across the universe
To me

lundi 22 juillet 2013

Bienvenue chez moi.



Mes coudes me grattent. L'autre jour il a cru voir une connaissance par la fenêtre -connaissance que je ne peux pas blairer tout simplement parce que c'est son ex et que du coup c'est une catin- je n'ai pas pu m'empêcher de lui cracher dessus du troisième étage. "Au cas où". Je sais, c'est stupide, mais rien qu'imaginer ma salive sur sa crinière me remplie d'une joie sans pareil. 37°C dans ce nouveau salon, encore quelques carton, les coudes qui grattent, un chaton qui commence à montrer qu'il a de grosses testicules en urinant sur mes vêtements, bref, me revoilà à St-Anne. Bon Dieu quel risque d’alcoolisme démoniaque me direz-vous, que nenni je n'ai pas un sous en poche. Pas de boulot à l'horizon, les coudes qui grattent. Ca y'est j'ai l'amour à la maison. Joli changement, bonne nouvelle il me manque toujours au bout d'une heure. Première soirée seule depuis un sacré bout de temps, me revoilà à chanter sur ma guitare. Retour dans une galère financière monstre mais un scorpion s'en sort toujours. D'ailleurs ma scorpionne me manque dans toutes ces petites conneries du quotidien, et j'avoue que je me laisse un peu dépérir sans elle. Je me sens molle, puis mes coudent me grattent. Bordel qu'est ce qu'ils ont ces maudits coudes? Névrose(s).


*

"Bien sûr que je ne me livre pas, je suis malade, je suis givrée. Tu te rappelles l'autre jour quand tu m'as dit que j'avais du vomis sur moi, j'ai pleuré dix minutes et je pleure encore toutes les demi-heures en y repensant. Je suis bourrée de complexes. J'ai des crises de panique, je suis claustrophobe, hydrophobe, phobiphobe, je parle toute seule, je parle à mon chat, je parle à 3 psychiatres différents pour leur dire que souvent mon chat me répond avec la voix de ma mère, et hier encore quand cette espèce de pétasse d'infirmière t'a tendu cette paire de gants en latex, j'ai failli tuer un patient que j'étais en train de recoudre parce que je n'arrêtais pas de vous imaginer en train de faire l'amour sur une pile de steaks. Pourquoi une pile de steaks? parce que mon père a trompé ma mère avec la bouchère. Ca y'est je viens de t'en donner la preuve, je ne suis pas nette."





dimanche 16 juin 2013

"La dépravation n'a jamais été l'essentiel. L'essentiel a toujours été la mélodie... Mais nous nous rencontrâmes, la mélodie et moi, en plus d'une occasion de débauche. Rencontrer la mélodie c'est vaincre la spirale vide du cauchemar. Vide au sens de superficielle. "



J'veux du rock'n'roll dans ma vie. Trouver du travail, un appart', reprendre les études, c'est la meilleure idée qui soit. Oui mais j'arrive pas à me bouger, à faire les démarches. J'veux danser débraillée toute la nuit, j'veux du sexe, de la coke, de nouveaux tatouages, de nouveaux piercings, de la passion et du bordel. Je crois que c'est ce qui me manque. Me réveiller dans un fossé, vomir mes tripes dans un bar, dans les rues, voir flou, rebrancher ma guitare. Elle est bien loin la rockstar. J'ai vingt an, et je pense comme si j'en avais dix de plus. Je culpabilise d'avaler des mexicains une après-midi, j'ai peur de mourir lorsque je me retrouve à genoux devant la cuvette, ai la flemme de sortir, passe la plupart de mes soirées sur un canapé à me demander si tu as conscience que je ne vis plus que pour toi. J'ai peur de vieillir, peur de m'engager, peur de me perdre dans un idéal de vie qui n'est peut-être pas le mien, peur de ne pas avoir le choix. Je ne sais plus où aller, à qui parler, ni quelles décisions prendre pour m'en sortir financièrement. Ce qui vous paraît simple m'est affreusement complexe. J'ai besoin de vacances. J'veux remettre du rock'n'roll dans ma vie, et retrouver mes vieux rêves d'adolescente, avant que le temps passe et les emporte avec lui.



lundi 10 juin 2013

"Misère misère misère, verse-moi encore un verre."




 Paraît qu'il faut que je me détende, que j'entame une nouvelle thérapie, en quelque sorte. On va essayer le Taï-chi, c'est comprit dans le prix. Je n'ai même pas vomi hier après la dose de vodka ingérée samedi. C'est à se demander si les examens vont servir a quelque chose. Tu oublies que je ne bois pas de whisky, veux m'en offrir un puis ne veux plus deux heures plus tard. Mais tu te souviens d'un certain soir, moi pas. Tu t'étais endormi, voilà la chute. Rien de particulier à mon avis. A quoi bon me parler de tes mauvais souvenirs avec regrets? Ta mélancolie sonne un peu faux, un peu verseau quoi. Ma rancœur est peut-être un peu trop restée, un peu trop scorpion quoi. Oui j'ai toujours une bonne descente, oui je suis redescendue sur Terre. Bien sûr, j'ai tout arrêté. D'ailleurs tu cherches pas de la meph' ? Et pour finir c'est elle qui ne m'a pas dit bonjour. Apéro turbo, on creuse le découvert pour vider la bouteille en 48minutes. Alors il semblerait que nous sommes amis cette fois. Un soir, au hasard, on se recroisera sûrement encore. N'empêche, les rêves prémonitoires, c'est assez dingue, quand même. Ah, il passe mercredi? Bon, bah voilà. Je sais, avec le lapsus ça fait beaucoup. Mais pourtant ça ne veut pas dire grand chose, peut-être simplement le moment enfin arrivé de faire le deuil de tout ça! Je me sens comme libérée d'un poids de mettre les choses à jour, au lieu de laisser ça trainer à l’intérieur. Puis le Taï-chi, un mélange de tortures musculaires et de Myzen.tv, ça marche plutôt bien. Peut-être qu'il suffira de quitter cet appartement hanté par trop de vieilles angoisses. L'analyse est faite et donc nous pouvons passer à d'autres stress, sujets ou préoccupations. Par exemple, se bouger pour trouver du boulot et arrêter de fumer ces horribles roulées.





mardi 4 juin 2013

"So run honey run, hide in the wind & never stop to look inside your mind. "




La souffrance, la rancœur, le malheur  s'étiolent peu à peu pour ne devenir que des souvenirs, qui d'ailleurs se déforment étrangement avec le temps. Deux longues années de travail sur soi pour enterrer cette histoire et réapprendre à être heureux et paf, on reconnecte la wifi pour continuer à trouver un appartement, et l'inconscient s'occupe du reste. On se rend compte du chemin que l'on a parcouru pour sourire à nouveau. Alors, pour marquer le coup -comme lorsqu'on grimpe un level avec son pigeon-, on l'affiche. Alors, j'ai parcouru ma mémoire virtuelle. Chargement des anciens messages... Et c'est incroyable, tout reprend soudain vie : à travers les mots se redessinent les visages, les voix, les corps, les poudres. Mes paupières refusent quelques larmes inattendues (évidemment  quand la mémoire vous revient, il peut s'en suivre une émotion plus ou moins contrôlée et paraît-il tout à fait normale). Il est surprenant de constater comme cette piqûre de rappel peut être douce, presque amicale. Une banalité, un smiley. J'espère ne plus jamais remettre les pieds dans une situation pareille, dire que je n'arrive toujours pas à jouer de la guitare sans déprimer... Pathétique. Mais ça fait un peu plus d'un an que je n'ai plus envie de me jeter sous un bus. C'est la première fois que je veux réellement pas crever tiens, vous étonnez pas si je m'en prend un sur une ligne 48 pour parfaire le joli tableau ironique qu'a été ma vie jusqu'ici. Ma confiance est remise en jeu, et à la roulette russe je pense avoir mes chances de part mon arrière-grand-mère. Bon, c'est pas le tout mais un cancer des poumons et une schizophrénie, ça s'entretient.



mardi 28 mai 2013

"La lune éclaire la sidérale obscurité de l'univers, guide nos pas dans les ténèbres et commande aux mouvement de toutes les mers du globe sans même lever le petit doigt."



Il suffit qu'un jour on se dise qu'il ne sert à rien d'écrire, que les angoisses sont passées, pour que le lendemain la descente apparaisse. Mon Dieu cela faisait bien un an que je n'avais pas abusé de cette saleté! Pas la pire, juste une saleté parmi les autres. Repasser des heures sur la cuvette vous bousille le corps mais remet vos esprits en place, ce qui ne fait pas de mal quand vous vous croyez invincible. Ok, terminé, on verra l'année prochaine. Bienfait pour la sinusite fallait pas l'chercher. M'enfin vendredi c'est la Crab Cake alors va falloir avoir les naseaux en conséquence. On pourrait croire que c'est quotidien, mais rassurez-vous c'est à peine mensuel, B-Rabbit a vieilli grand bien lui fasse. De toutes manières c'est la faute de la pleine lune, qui m'a fait passer la nuit avec Philippe, Kamil, puis l'autre catin qui ne mérite pas de prénom. Philippe qui ne voulait pas me dire bonjour, Kamil qui revenait la bouche en cœur avec des excuses et un gros pochon d'Amnésia, l'autre qui riait à pleines dents pendant que je lui racontait ma vie. C'est drôle les rêves, non? Des miettes du passé qui reviennent comme si de rien n'était, après une journée d'angoisse, comme pour nettoyer quelques traces rebelles... N'empêche que ce matin, je me suis levée de bonne humeur, débarrassée d'un certain poids et parée pour l'aqua-cycling. Parce que oui, c'est dingue mais je me transforme en sportive pour être bonne sur la plage cet été, avec le boule de Shakira, les abdos de Ciara et tout.
Je crois que maintenant je peux les laisser s'en aller, les laisser même pourquoi pas être heureux, tenter de les mettre avec les bons souvenirs. Me libérer de l'anxiété permanente qu'ils avaient créé un à un. Retrouver confiance et enfin la ressentir toute entière. Emménager  avec celui qui les détrône tous, et enfin, pour la première fois, construire.


vendredi 19 avril 2013

"Ici, c'est comme partout, il y a beaucoup de têtes creuses qui ont vite fait de se remplir de n'importe quoi, si possible du pire. C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement."


On s'ennuie tellement qu'on se retrouve devant Dr Dolittle pour une superbe soirée jambon-purée-télé, arrêt oblige. Être malade c'est génial, on fume une clope et on court à la cuvette. Ceci dit cela pourrait être agréable si ça n'était pas dû à un virus. Espérons que mon corps sera en état samedi, pour laisser place à la débauche bien méritée. Tu ouvriras le champagne pendant que je ramènerai les assiettes bleues pour y tracer le repas, avant d'aller faire ensuite valser les shooters dans un bar, ou six, rendez-vous au St Mich. Alors lundi nous pourrons retrouver notre routine qui -si l'alprazolam est de la partie- ne devrait pas être trop désagréable. Je n'ai jamais eu l'intention de te quitter Conscience, profite de ce week-end ce n'est plus tous les jours que je soulève ton couvercle.
Amnésia + hula hoop = vomi. Ok c'était pas le moment. Et cette catin qui semble heureuse, il est où le karma? La vengeance devra donc être manuelle. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, comme dirait l'autre.

 *

 Att-ack-tack-tacking a whore with the damn hatchet
A napsack packed with like 40sumn Xanax's
Shorty come back, I'm tryna score me some lap dances
I'm bout to relapse, so baby pour me some Jack Daniels
Forumla 44D and 40's with bad capsules
The bad apple spoils the bunch, I'm back atcha. 


Well I don't mean any harm all I wanted to do is just say Hello
And do ya happen to have anything on ya to make my mood mellow ?
Some are opal and some are pink, some are blue and some are just yellow
Well I don't mean any harm all I wanted to do is just say Hello


And so I'm sayin' Hello... Allow me to introduce myself... My name is, Shady.
It's so nice to meet you... It's been a long time... Sorry I've been away so long...
My name is, Shady... ♫

mercredi 10 avril 2013

"Si le ciel devait s’ouvrir subitement, il n’y aurait pas de lois, il n’y aurait pas de règles, il n’y aurait que toi et tes souvenirs, les choix que tu as fait, et les personnes que tu as touchées. Si le monde devait finir, il n’y aurait que toi et lui, et personne d’autre."




03h48, il s'endort, je me relève. Merde, je dois être sacrément névrosée. La passion du scorpion, tu connais? Si tu n'es pas scorpion alors tu ne connais pas. Pendant que tu t'endors avec le sourire, c'est à bout de nerfs malgré moi que je me retrouve devant ce foutu ordinateur, avec un foutu cocktail hollandais entre les doigts. Passer sa journée à attendre d'aller se coucher pour ne pas pouvoir dormir, c'est tout simplement aberrant. Boucle infernale, la fumée qui apaise les nerfs mais ravive la psychose. Pour un paranoïaque, chaque détail est perverti. Il suffit d'un mot pour tout remettre en compte, une fois de plus. Toujours la même rengaine, les mêmes angoisses, les mêmes questions. Est-ce que tout ça est bien réel, ou ne serait-ce qu'un énième balbutiement mal interprété de l'esprit? Dans un sens comme dans l'autre, un pétard en entrainant un autre, on ne sait plus sur quel cheval miser et on bascule, petit à petit, dans l'incroyable monde de l'absurde. Alors, et seulement si les vapeurs nous emportent, une issue attirante -quoiqu'un peu floue- nous apparait comme une évidence. Cela est différent pour chacun de nous, je présume. Personnellement, je m'en fous. Elle s'en fout, balivernes! me direz-vous. Mais au plus profond de moi-même, bipolarité aidant, arrivée a ce pourcentage de THC dans mes veines je n'en ai strictement plus rien à carrer. Mettre les questions sans réponse dans une boîte puisqu'on ne peut les résoudre. Fermée à double tour, au moins jusqu'à demain -tant qu'on a pas dormi, c'est pas demain-. 04h08 (comme par hasard), conneries en boîte, on arrive au ton-car, seulement vingt minutes pour changer radicalement d'état d'esprit. C'est beau la weed.


dimanche 7 avril 2013

Bonobo - Kiara ♫



Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Le dos brûle, viennent les bras, puis les jambes. Mon corps meurtri par le travail à la chaîne. Et toi, que fais-tu de tes nuits? Toutes ces lignes, tournent & se retournent dans un bruit effroyable, et mon esprit se perd, tourne & se retourne dans un bordel immense. Ici, il ne faut surtout pas réfléchir. Mais comment fais-tu pour ne penser à rien, pendant huit heures qui en paraissent vingt-quatre?
Un, deux, trois, quatre, cinq, six... Et après, le trou noir. 03h15? On tourne, je me retourne. Faut être sacrément con pour m’énerver lorsque j'ai une lame de rasoir entre les mains. Trouver autre chose. Je veux récupérer mes nuits et te les offrir. A elle aussi, je partage. Lui ôter la vie avant de partir. Au moins la lui pourrir, donnant-donnant. Et la sienne aussi, s'il n'étais pas engouffré au fin fond de la forêt. Lui crever un pneu comme à la débiloche, lui voler ses pieds, ou cramer sa maison. Joyeux anniversaire connard. Je le vois d'ici. M'enfin, je ne peux pas tous les tuer, j'ai autre chose à faire.
Tant qu'il y aura de l'Amnésia, tout ira bien. Après, c'est un peu à contre cœur qu'il me faudra satisfaire mes narines. Je fume un peu et j'arrive Amour, je partage.
Oh douce Amnésia, serre-moi encore dans tes bras enfumés, fait-moi oublier l'inoubliable comme tu sais si bien faire. 
Tourne, retourne moi.

mercredi 27 mars 2013

Un an et quatorze jours.






Ça commençait à faire long, non?
"Un break, on sait tous ce que ça veut dire", et bien non mauvaises langues, puisque je ressurgis en ce moment même, contre toute attente, d'un coup, comme ça.
A l'heure d'aujourd'hui je pense n'être qu'une seule et même personne (même si je suis capable de clamer demain matin -disons 15h au plus tôt- que j'en suis trois, voire quatre), si cela intéresse encore quelqu'un. B-Rabbit à prit un petit coup de vieux comme en témoignent ces enfoirées de petites rides de fumeur de pétards, celles qu'on trouve charmantes chez les autres mais qu'on ne veut pas sur soi, ce qui veut dire que non, je ne vais pas arrêter de fumer, je vais plutôt acheter un anti-rides hors de prix qui, grâce à une auto-persuasion imbattable mettra toutes ces marques du temps dans une boîte bien fermée.
Bref, après un an et quatorze jours, j'ai fait une rechute.