jeudi 31 mai 2018

"J'ai une tante, qui, quand elle vous sert quelque chose dit toujours « Tu m'dis stop ». Ma tante dirait « Dites stop », et bien sûr, on ne le fait jamais. On ne dit jamais stop, parce qu'il y a toujours la possibilité d'avoir plus. Plus d'alcool, plus d'amour, plus de tout, plus c'est toujours mieux. Il y a long à dire sur l'histoire du verre à moitié plein, sur le fait de savoir quand dire « stop ». Je crois que c'est une ligne assez floue, une sorte de baromètre des besoins et des envies. Ça dépend entièrement de chaque individu, et ça dépend de ce qu'il y a dans le verre. Parfois on veut juste une petite gorgée, d'autres fois on en a jamais assez. Le verre n'a pas de fond, et on en veut toujours plus."


Merde c'est presque pire aujourd'hui. J'vais surement péter un câble s'il ne se passe pas quelque chose de sympa rapidement. J'grince des dents. J'ai envie de bouffer la chanteuse. Ou quelqu'un d'autre, mais j'vois pas qui. J'ai bu beaucoup trop de café. C'est la première fois que j'ai envie de me ronger les ongles.. Maudite lune que cherches-tu à m'apprendre? Les secondes me semblent des heures. J'ai la nausée. Ange gardien réclamé code 48. Besoin d'un coup d'pouce. D'un coup d'aile. J'crois que même un coup de pelle, je prends.
Le temps est gris, j'crois que je vais vomir. Demande d'une solution. Raz-le-bol des cachets, trouve une autre solution. J'sais pas moi, n'importe quoi. Genre un miracle. Tout est vachement anxiogène.

- Si ça s'trouve c'est juste un mauvais esprit qui t'as suivie.
- Pff, n'importe quoi. Où est la sauge?

On n'est jamais trop prudent. Tiens puis j'vais me recouvrir d'améthystes. "Qu'on m'apporte mes géodes!" J'l'aime bien celle-là. "Sophrologie!" Ok on est plusieurs sur le coup, aux grands maux les grands remèdes. Tachycardie. Aller, on inspire. Un...deux...trois... Et on souffle. Un...deux...trois...quatre... "Mange du chocolat!" Les placards sont vides, y'en a pas. Qu'il est con celui-là. Les voix masculines qui habitent ma tête sont presque toujours stupides.
Capricorne et Cerbère devaient passer. Où sont-ils alors que j'me tape un bad-trip méga chelou avec moi-même? "Fallait pas fumer autant" Mais va te pendre toi, sérieusement. A l'ancienne. Si c'est le karma y'a pas de karma. J'me comprends. N'empêche que ça va un peu mieux, ça marche mes conneries. Putain de sorcière. "Maintenant danse comme si personne ne pouvait te voir." Ok darling, mais à part mon grain -et le reste du paquet de semoule, y'en a du monde là-dedans-, y'a que les chats qui me voient. Bref, allons-y. Jusqu'à ce que les endorphines m'embrassent.

- C'est parce que je vois flou que je cherche un truc précis.
- C'est parce que tu cherches un truc précis que tu trouves rien.
- En tous cas c'est parce que je trouve rien que c'est flou.
- Serpent qui se mord la queue.
- Faut être souple.  


You don't talk to no one
Don't you look at nothing
Focus on me
Look into my eyes

Come a little closer
Let me tell you something
Eat your ego honey
honey swallow your pride

You don't talk to no one
Don't you look at nothing
Focus on me
Look into my eyes

Come a little closer
Let me tell you something
You ain't going anywhere

'Cause you mine

I used to be a rival,
Yeah I had my distance,
Whistling like a bullet in the sky

I used to be a psycho
Yeah I had my demons,
Crawling like a spider up my spine

I spotted you the second you walked in the building
I knew that you had let me get you high

I wanna hear the things you say when no-one's listening
But that don't matter anyway...

'Cause you're mine

'Cause you mine
'Cause you mine
'Cause you mine

  No-one's gonna love you
No-one's gonna touch you
No-ones gonna look at you the way that I do

No one's gonna save you
Use you up and break you
I'm the one who plagues you every night

No one's gonna love you
No one's gonna touch you
'Cause you're mine!

You don't talk to no one don't you look at nothing.


mercredi 30 mai 2018

Half Full Glass Of Wine.




 Il est 17h48 et je suis tellement fatiguée que j'pourrais dire merde à Johnny Depp s'il frappait à la porte. J'avais vachement hâte d'avoir le temps d'écrire ici. Puis ben voilà, j'ai le temps. Et une flemmingite aigüe à en péter les vitraux d'la chapelle Sixtine. Semaine à bosser dans un autre magasin, je finis à 16h et c'est génial, d'avoir du temps. Mais du temps pour faire quoi? Il font quoi les gens normaux? Moi j'sais plus ce que c'est, d'avoir du temps comme ça, et j'sais pas quoi en faire.
Pathétique non? Faites pas attention aujourd'hui j'suis en dépression, mais hier ça allait vraiment super! Pourquoi? J'en sais rien, p'tet parce que j'ai pas un rond et que je m'ennuie. Ça et oui, peut-être aussi moult pathologies qu'en sais-je? Qui suis-je? Ou vais-je?

- Hm, sérieux fume un peu tu me fais flipper.
- Et si je m'évanouis?
- J'te porte.
- Avec quoi, tes bras imaginaires?
- Exactement.
- ...D'accord.



C'est sympa parce qu'en plus, c'est bizarre, j'ai mal un peu partout. J'ai mal aux pieds, aux jambes, aux bras, au dos, aux sinus, au crâne, et même aux cheveux. Si ça, c'est pas bizarre j'sais pas c'qu'il vous faut. En plus je trouve pas de ton-car, la vie c'est naze aujourd'hui.
Je fume pour faire plaisir à la petite voix dans ma tête, sans blague.
J'ai tellement de choses à vous dire, mais j'suis vraiment fatiguée. J'voudrais juste être demain, parce que demain, il se passera p'tet quelque chose de chouette. Si ça se trouve. Si.
Qu'est ce que ma vie est ennuyeuse aujourd'hui... Ca me désespère. "En même temps t'as choisi d'être seule" Par contre toi t'as pas choisi d'être aussi con. Cherchez pas j'viens d'inventer le gars. J'peux pas le saquer. En plus j'suis bien contente d'être seule même si je déteste ça. Je l'ai choisi, comme dit ce nouveau connard imaginaire. C'était pas le bon, un point c'est tout, j'ai 25 ans on arrête les conneries de couple si c'est pour rester par sécurité et parce qu'on est sympa. On assume d'être une connasse qui préfère l'Elu -dont l'existence n'est toujours pas prouvée- même si t'es un brave gars. Maturité. Egoïsme. Liberté. Scorpion ascendant Bélier ma gueule. Tu fais bien de trembler, mécréant!
C'est comme si j'avais prit dix piges en vingt-quatre heures. Et toi t'es où pour me sauver? Tu m'laisses floue, sur les pavés ♫


- De toutes façons c'est bien simple, c'est compliqué.
- T'as qu'à parler à travers des chansons.
- Let's play.



Et ma vie, ce verre moitié vide, moitié plein, équilibre parfait ou capharnaüm éternel. Tu veux voir à quoi ça ressemble, dans mon crâne, là, maintenant que j'suis défoncée par-dessus le marché? Ben vazy, écoute.



Yo no bailo la cumbia, abandono el suelo
Y me entrego al aire que vas dejando
Yo me convierto en tu deseo
Yo no rompí el cristal
Fue la luna roja, la loba en celo
Fueron tus dedos que me tocaron y se volvieron

Viene de tí, viene de mí, viene del viento
No miento es un sentimiento
Es un sentimiento
Viene de tí, viene de mí, viene del viento
No miento es un sentimiento
Que es un sentimiento

En San Fernando fumé un poquito
Fue lluvia seca no fue delito
Hoy que no necesito a nadie yo te preciso
Dime que no rompiste la madrugada
Que no te fuiste que despertar la próxima vez
no será tan triste

Viene de tí, viene de mí, viene del viento
No miento es un sentimiento
Es un sentimiento
Viene de tí, viene de mí, viene del viento
No miento es un sentimiento
Que es un sentimiento

Una luz, no más que una luz,
querida, una luz torcida,
que en el desierto cambio mi vida
Camarada de rebelión
florcita macumba en la despedida
no digas siempre, no digas nunca

Viene de tí, viene de mí, viene del viento
No miento es un sentimiento
Es un sentimiento
Viene de tí, viene de mí, viene del viento
No miento es un sentimiento
Que es un sentimiento


I was feeling sad
Can't help looking back
Highways flew by*
Run, run away
No sense of time
Like you to stay
Want to keep you inside

Run, run, run away
Lost, lost, lost my mind
Like you to stay
Want you to be my prize

Run, run, run away
Lost, lost, lost my mind
Like you to stay
Want you to be my prize


All alone
Not so strong without these open arms
Hold on tight
All alone
Not that strong without these open arms
Lie beside

All alone
Not so strong without these open arms
Lie beside
Run, run, run away

Lost, lost, lost my mind
Like you to stay
Want you to be my prize
Run, run, run away
Lost, lost, lost my mind
Like you to stay
Want you to be my prize


*"les autoroutes s'envolaient", et encore ce hasard qui te cloue le bec quand tu commences à te la péter. Nan mais c'est parce que, j'vous explique, j'ai passé les deux derniers mois, ou trois j'en sais rien, à bouffer du champagne deux à trois nuits par semaine. Mais 3 nuits par semaine
c'est sa peau contre ma peau et je suis avec elle et 3 nuits par semaine, mais bon dieu, qu'elle est belle.
A bout de souffle comme une sirène
Elle voit son corps qui se réveille
Elle arrachait tous ses vêtements
Par quelques gestes élégants
Il posa ses mains sur elle a rougi
Il a tout voulu et on l'a puni
Elle caressa en douceur
Comme pour oublier sa douleur
Et il l'a prise dans ses bras
Car elle avait un peu froid
A cet instant et à chaque fois
Elle voudra le revoir au moins 3 nuits, 3 nuits, 3 nuits...
"J'appelle les sirènes, ces putes qui vendent ton âme pour un rail"


Donc si ça s'trouve c'est juste qu'a mettre du piment dans mes loisirs ces derniers temps, j'avais oublié que j'préfère la vie quand les heures sont des secondes. 

- Pourquoi il ne se passe rien? Pourquoi quand y'a plus de débauche j'suis vide? Pourquoi mes joues sont mouillées? 
- Parce que tu es fatiguée. 
- J'suis pas sûre d'aimer ça. 

Yé soui fatiguéééé, comme on dit avec Libellule. Libellule c'est génial, c'est mon amant platonique. On passe des nuits blanches à vider notre sac et j'vous raconte pas comme il est lourd ce sac de m*rde. 

- Si tu commences à nous censurer on y arrivera jamais. 
- je t'*mmerde.

Et arriver à quoi? A comprendre le sens de la vie? A être invisible? A ressusciter mon grand-père? A rendre les chats immortels? A trouver l’Élu? A avoir une licorne? Une piscine de boules? Un nouveau plan cul? Un lama? Du champagne? dix euros? Un rebondissement? Un peu d'action? Un peu de joie...?

J'y peux rien si être défoncée m'inspire. En tous cas ça m'inspire plus confiance que vos tronches de cake pourries. Et paf. 

- Moi j'te préfère largement quand t'es stone.
- Attends de voir la suite.




P'tain j'me mets à chanter et vla mon p'tit capricorne et mon cerbère qui débarquent avec respectivement un bouquet de chèvre-feuille et des minis brownies. A peine quinze minutes plus tard, ils repartent vaquer à leurs occupations. Effluve d'un amour passager imprévu. C'est con la vie, on est surprit d'être surprit par des trucs qui ne devraient plus nous surprendre.
 Tu m'crois si tu veux mais j'ai plus mal aux cheveux. Merci..?



dimanche 8 avril 2018

"Mais tu sais moi, je mords tes rêves imaginaires."



Tout le monde y pense,
Les hommes, les anges, les vautours,
Y a plus de distances,
Personne qui ait les bras trop courts,
Tout le monde espère,
Même à  l'arrière des arrière-cours,
Tout le monde veut son billet retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour.

Son éclat de chance,
Celui qui vous brûle, vous inonde,
Mais le ciel s'en balance,
Puisqu'il y en a pas pour tout le monde,
Y a des gens plein les urgences,
Sous les lumières des abat-jours,
Qui attendent leur billet retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.

Ces anges qui dansent,
Sur ces pistes trempées d'alcools,
Dans ces caves immenses,
Les cheveux collés aux épaules,
S'envolent en silence,
Et s'éparpillent au petit jour,
En cherchant des billets retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.

Ces femmes qui s'avancent,
En tenant au bout de leurs bras,
Ces enfants qui lancent,
Des pierres vers les soldats,
C'est perdu d'avance,
Les cailloux sur des casques lourds,
Tout ça pour des billets retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.

Les hommes, les anges, les vautours...
Personne qui ait les bras trop courts...
Tout le monde y pense.


Non, je ne l'aimais pas beaucoup, c'est vrai. J'ai même eu envers lui de clairs mouvements de rejet, et il m'est arrivé aussi de sentir que je ne l'aimais pas du tout.
Et puis hier soir j'arrive chez lui, je le savais mourant mais savoir et voir, ça n'a pas toujours quelque chose à voir. J'ai vu son corps au bout de ses forces, une âme puissante et courageuse lutter pour la vie tout en sentant que c'en était la fin. Agenouillée devant le respect qu'il imposait, j'ai tenté de lui transmettre ma magie, de l'hypnotiser afin qu'il se remette à manger, et d'anéantir ses souffrances. J'ai même appelé mon chaman à l'aide pour créer une sorte d'alliance céleste. Éveillé, il a de suite rallié un autre sorcier à notre cause.
Ce matin, j'ai ouvert les yeux et l'ai naturellement aimé. Lui que je ne pouvais à peine supporter, je voulais le voir courir à nouveau.
 Mais le bougre en a décidé autrement, et a plongé dans le monde suivant sans notre accord.
A toi, Indie, à ton caractère bien trempé, à tes caprices de star, à ta sincérité, à ta rébellion. A ce que tu as ressuscité chez moi, l'amour pur, et l'échange mystique d'un dialogue d'âme à âme. Ce matin, à l'aube, ton dernier souffle était d'un équilibre magnifique.
Repose en paix au pied de la colline. Ange et démon, je me souviendrai de ta conviction.



Peut-être que mon médecin a raison et que je prends trop de recul. Mais j'm'y suis attachée moi, à mes rencarts à la pharmacie. Et puis, j'ai rien réglé du tout, hier c'était le pied, aujourd'hui l'enfer. J'suis pas plus avancée. Comme un chat devant une porte, je rentre, je sors? Mieux dedans ou dehors? Impossible de choisir, j'fais des aller-retours, et j'me marche dessus. J'ai des bleus partout. Et tout plein de petites blessures bizarres.
Mais le verdict est tombé, le Maestro des prescriptions a une nouvelle ordonnance : luminothérapie. Plus de seroplex, plus de somnifères, plus rien du tout. Ce mec est un bien plus grand malade que moi, je vous le dis. Me reste jusqu'aux derniers jours de printemps, le plaisir de ma triche singulière, ma prise de recul si agréable, qui rend tout tellement plus facile.
Dès les premiers rayons ensoleillés de cet été, nous déménagerons, ma belle.

- Tu dis ça comme si c'était la merde.
- Tu sais bien que le changement, c'est de la merde.
- Et tu veux que tout reste comme c'est là, aujourd'hui? Pour toujours?!
- J'commence ma valise.


Il est des soirs où je ne sais pas si je dois maudire ou remercier le Monde. Dans mon esprit sans cesse torturé, depuis mes plus vieux souvenirs, le désir incroyable de simplicité, d'unité, de stabilité profonde, personnelle et surtout universelle. Mes plus vieux souvenirs... Il y en a tellement que même à faire du surplace je suis débordée en permanence. Envahie d'images, d'odeurs, submergée de sensations toutes plus pures et jolies les unes que les autres. Les années passent et les souvenirs me tiennent debout et me coupent les jambes. P'tet qu'avec des cachets en plus j'ai ouvert un peu trop de boîtes, que la fougue est belle mais la maîtrise sublime. P'tet qu'avec des cachets en moins mes pupilles distingueront plus nettement les couleurs qui m'entourent. J'vais travailler encore, c'est promis. Cet été, j'irai au front sans me démonter.
Mais en attendant, je crois que je vais me laisser encore quelques nuits troubles, quelques désarrois délicieux pour mes ténèbres intérieurs. J'vais prendre un alprazolam et fredonner à en avoir les larmes, lâcher encore un peu de leste à mes démons rebelles.
Alors dans un nuage de fumée blanche, j'ouvre une à une les boîtes, shoote dans les couvercles. Sous une pluie délicieuse la lune se laisse approcher, mes yeux se noient dans ce clair-obscur éblouissant, et les anges déchus déploient leurs ailes dans un souffle glacé. Lève-toi, Noirceur! Levez-vous, Déprime, Colère, Passions intenables! Lève-toi, éternel insatisfait, esprit masochiste, levez-vous, Scorpions tarés, Indomptables Lions, Béliers insolents, Gémeaux rebelles, Capricornes torturés et debout les Autres! Levez-vous, qui que vous soyez, et allez valser avec la nuit comme si c'était la dernière fois.
 Ce soir, les djinns sont libres alors, dansons.

« Viens ! oh ! viens voyager dans les rêves, Au delà du possible, au delà du connu ! »



 Génie bloqué dans le club jusqu'à la fin des temps
Trois mouvements de danse combinés font vingt et un
Le même bâton dur caché dans le même jean
Pardonne-moi, j'ai trop fumé sur la MJ
Je reviens des enfers, laisse-moi danser dans le club
Bloqué sous les enceintes, plus rien ne m'indique l'heure
Maintenant chaque jour vaut mieux que n'importe quelle vie
Mais j'peux tout foutre en l'air pour faire rire une belle
fille


Génie dans le club, aïe, aïe

J'me concentre sur mes pas pour que ma tête tourne moins
Je n'mérite pas une seule des femmes qui dansent autour de moi
Trop d'ego, je sais bien que tant que
Je l'écoute, j'continuerai de les toucher dans l'cœur
On s'attire fort comme des aimants, dit
Je sais parler d'amour, je connais la sémantique
Mais j'aurais pas le love que je promets de dépenser
Elle savent ce que je pense mais elle m'ont laissé mentir

Dans le club jusqu'à ma renaissance
Ici j'ai tout c'qui rend heureux mes sens
Si je remonte, c'est la redescente
Ouais ouais ouais


Génie bloqué dans le club jusqu'à la fin des temps
Trois mouvements de danse combinés font vingt et un
Le même bâton dur caché dans le même jean
Pardonne-moi, j'ai trop fumé sur la MJ
Je reviens des enfers, laisse-moi danser dans le club
Bloqué sous les enceintes, plus rien ne m'indique l'heure
Maintenant chaque jour vaut mieux que n'importe quelle vie
Mais j'peux tout foutre en l'air pour faire rire une belle fille


Génie dans le club, aïe, aïe
Et les heures sont des secondes


Y'a plus que des bons alcools et des mauvais pressentiments
Bourrés, les petits cons comme moi se sentent immenses
Oh j'ai rempli mon corps de madness
Dieu, pardonne-moi d'être encore en maintenance
J'ai le cerveau qui dépasse pas deux d'tens'
Pourquoi tu parles tant ? Un petit pas de danse
Et tu nous regardes faire des tirs imprécis dans le ciel
C'est d'la comédie comme les élections hum, hum, hum
J'veux changer sa vision comme LSD
J'suis un forceur et je sais changer l'destin
J'dirais c'qu'il faudra pour la faire rester
J'suis intestable, je sais me faire détester


C'est pas toujours la plus belle que je veux
Oui mais je connais le jeu
Oh, oh, qui te parle de choix ?
Celle que je veux ne veut pas de moi, c'est le jeu
Non c'est pas toujours la plus belle que je veux


Génie bloqué dans le club jusqu'à la fin des temps
Trois mouvements de danse combinés font vingt et un
Le même bâton dur caché dans le même jean
Pardonne-moi, j'ai trop fumé sur la MJ
Je reviens des enfers, laisse-moi danser dans le club
Bloqué sous les enceintes, plus rien ne m'indique l'heure
Maintenant chaque jour vaut mieux que n'importe quelle vie
Mais je peux tout foutre en l'air pour faire rire une belle fille.


"Il est bon d'apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier leur sot orgueil, qu'il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés."





mardi 3 avril 2018

"Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous donc perdu la vue? - Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. J'y vois même mieux qu'ailleurs."



Salut. Vous avez tous remarqué deux revenantes, mes testicules imaginaires. Si t'es malin, t'as vu le problème direct. Quand j'dis toi, c'est toi et c'est pas toi, on va pas compliquer. En plus si t'es malin -là c'est toi je crois-, t'as vu qu'y a pas qu'un problème. Partis de ce principe ça nous arrange et ça nous emmerde. Ce qui m'arrange m'emmerde souvent d'ailleurs. Et vous? A méditer un jour où on aura que ça à faire, c'est pas gagné.
Bordel je crois qu'en une semaine chacune des personnes que j'ai vues ont eu le droit à une histoire différente. T'imagines le désastre potentiel?
"-Comment elle va?
-Oh génial je ne l'ai jamais trouvée aussi épanouie et raisonnable.
-Epanouie? Raisonnable?? Elle m'a dit qu'elle en avait plus rien a foutre et a passé la semaine avec Sheitan !"

Ben merde. J'y peux rien j'suis comme ça ne vous en déplaise, en dansant la javanaise...Oh la ferme.
J'ai l'impression d'avoir 15 ans. Crise du quart de siècle, j'veux de la folie, de la passion et de la sécurité! M'enfin il n'est point un secret que je demande la totale salade tomates oignons! Je peux en placer une? C'est pas vrai ça, elle pète un câble celle-là.
Elle en a plus rien a foutre.

- Arrête, fume et chante un peu.
- Sache que je m'exécute uniquement parce que j'ai décidé que j'allais le faire.





Saisissez-vous? Vraiment? Au sens propre comme au figuré? J'pense pas. Moi-même je me vois l'actrice d'une réalité surprenante.
J'avais peur d'être submergée, et peur de ne pas l'être en te revoyant. Dans les deux cas, j'aurais adoré et trouvé à redire, à refaire. Parce que même quand c'est pas parfait, j'veux que ça soit mieux. Mieux que mieux, tu vois le délire. J'ai l'introversion théâtrale, et l'improvisation fatale.
Une magie m'entoure depuis toujours, m'encercle, m'envahit. Mais les années passent et la grande Désillusion s’immisce dans mon drôle de nuage. S'étiolent, mes vapeurs mystiques. L'on pourrait jouer sur les mots durant des heures, des jours, des années, tant qu'une conclusion inopinée n'aura pas montré le bout de sa langue envoutante.
La vérité c'est que la magie perdure, là ou l'herbe ne penserait même pas à repousser dans mon irrationalité cartésienne. Si tu la suis, épouse-là!

-Bah alors vas-y, épouse-moi.
-T'es con.
-Et toi amoureuse de toi-même.
-Tu dis ça pour me faire plaisir.
-Et pour quoi d'autre sommes-nous là?




Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais?
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
Et si tu n'existais pas
J'essayerai d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas

Et si tu n'existais pas
Dis-moi pour qui j'existerais?
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais
Et si tu n'existais pas
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu
J'aurais besoin de toi


Et si tu n'existais pas
Dis-moi comment j'existerais?
Je pourrais faire semblant d'être moi
Mais je ne serais pas vrai
Et si tu n'existais pas
Je crois que je l'aurais trouvé
Le secret de la vie, le pourquoi
Simplement pour te créer
Et pour te regarder 




J'ai mal aux dents et par conséquent le sourire masochiste.
Comment remercier l'Equilibre pour la joie de ces derniers jours, d'avoir mêlé le plaisir des enfers à la clarté du paradis. Quel délice... Merci à tous, Sheitan, Lumière, Papi, Jean-jaques, Marie la grand-mère de mon capricorne, mes défunts chats, ma fougueuse Cham', et aussi aux imaginaires, Sacha, fidèle Georges, mon ange de petit Jack... Qui que vous soyez, merci.

Ô Equilibre, mon Amour,
Puisses-tu encore et à jamais,
Préserver en moi l'envie, le désir et l'espoir.
En retour, mon Amour,
Mon âme sera tienne,
Maintenant et à jamais.



C'qui est super bizarre c'est que je me sens vachement claire et que pourtant, j'ai l'impression de pas l'être du tout.

-T'imagines si c'est ça la conclusion?
- Arrête.
- Paye ton cercle vicieux.
- Mais pour le coup tu remarqueras que c'est vachement moins clair! Alors quoi, quand il est là c'est completement simple et limpide et dès que je suis seule le cinéma recommence? Et puis faut que t'écoutes ça et ose dire que t'es claire.


- Meuf prend un alprazolam.
- Tu dis tout le temps "meuf"en ce moment et ça te masculinise vachement.

Nan mais de toutes façons, je me connais, y'a des trucs qui changent en un rien de temps, et d'autres jamais. C'est Murphy qui l'a dit. 

Ouuuuuuh je viens de tomber sur mon nouvel amour imaginaire chelouuuu !



 
Oh putain après deux trois recherches maladives je réalise que ce mec est celui qui chante dans la vidéo plus haut.


-Je veux l'épouser!
-Et les autres?
-Tout me dépasse, connasse!  
- Jolie conclusion.




 Le sex-appeal de l'acoustique. Ouuuh tu m'branches! Bonjour, nouvel amour, bienvenue dans mes rêves. 

dimanche 28 janvier 2018

It's all smoke & mirrors



Et voilà que j'ai envie d'être seule maintenant. Merde, j'suis un loup. Enfin, aujourd'hui encore, va savoir pour demain. J'en sais rien. Vous m'avez fatiguée, j'sais plus rien. Trop de fumée dans cette vie, trop de fumée. Il n'y a pas de fumée sans feu, ça se discute, enfin peut-être, j'en sais rien. Tu le discute toi? Moi j'discute pas trop ou bien j'discute avec moi-même.
Là-maintenant-tout-de-suite, j'aimerais être dans ma maison. Traverser l'immense allée de lampadaires chinés aux quatre coins du monde, aux ampoules violettes. Oh oui, je marche dans une allée psychédéliquement somptueuse, hypnotisante. Il ne fait pas jour, mais pas totalement nuit non plus, cette heure ou le soleil et la lune se partagent le ciel et que l'on voit les constellations se multiplier...
Une ombre se dessine alors que j'approche des murs de pierres. Georges, fidèle ami, m'ouvre la porte et disparait dans un nuage de poussière d'or.  De la poussière d'étoile.
Ce qu'il y a derrière la porte?
Là-maintenant-tout-de-suite, j'en sais rien.
La sérénité?
Toi? Lui? Lui?!
Un ange? Le Diable?

Une licorne?

Là-maintenant-tout-de-suite, j'en sais rien. Mais j'aimerais que ça soit une licorne.




Tout autour, de grands champs à l'herbe grasse semés de quelques roches, où vivent chevaux et lamas en parfaite harmonie. Et juste derrière, la forêt. Une forêt aux allures mystiques, enveloppe la maison de son énergie protectrice et bienfaisante.  En son antre, l'on peut deviner cerfs, serpents, libellules... Tout ici inspire Equilibre & Sérénité. Un jour, j'irai vivre et mourir chez moi.

Il faut que je change de couleur de cheveux. On va décolorer tout ça. Rock'n'roll bitches.






jeudi 25 janvier 2018

"Il scrutait l'horizon à l'affut des menaces de tous ordres, écorchant sa vie sur les aspérités de ses craintes. "



Ça y est ça recommence. Le revoir a réveillé mes crises. Grosse panique.
Je fais quoi?
Avant quand je paniquais c'est lui que j'appelais. Il a toujours réveillé les crises. Il a même déclenché la première.
Alors je fais quoi?
J'ai envie de lui envoyer "fait quelque chose, je panique" Mais t'es toute seule vieille folle, toute seule. Pourquoi Diable me laisse-t-on seule? C'est inacceptable! C'est quoi encore ce délire? Raz le bol! "Ça va aller tu viens d'avaler un alprazolam, relax" Mais relax de ta mère j'te dis que je vais pas bien! C'est juste atroce, cette impression qu'on ne va pas survivre, cet instinct d'appeler le Samu pour me sauver.
 J'veux pas crever.
 Pas tant que ma mère et mes chats, Carole et Thomas sont en vie. Encore moins ici, et surtout pas comme ça.
Papi si tu m'entends, apaise moi.
Je t'en prie sèche mes larmes.
Je t'en prie entends moi, qu'il y ait réellement quelque chose après, le contraire ne doit pas être, sinon je ne tiendrais pas le coup, tu me manques tant, que rien n'a plus de goût, sans toi, aucun bonheur, aucune sérénité n'est envisageable. Je ne vivrais plus que par obligation. Et je vais tripler ma dose d'antidépresseurs...
Quel intérêt a l'Amour si l'on vit dans la douleur de sa perte?



Equilibre, toi l'Immense,
Remontre moi la douceur de ta Lumière,
Rallume l'Espoir de mon coeur,
Fait renaître l'Envie
L'envie d'avoir envie...

C'est la première fois que j'aime Jonhny. C'est son style et sa voix pour lesquelles je n'ai pas d'affinité. J'suis fatiguée.
C'est une blague? Regarde ce qui défile sur youtube :



Alors tu es toujours là, vous êtes là? Tu me vois? Tu le vois ça? Et si je fais comme ça? Incroyable.
 Ça me surprendra toujours. Je vous aime comme j'aime mes chats, plus que tout. Alors, merci.
Merci d'exister, et de me répondre aussi vite chaque fois. Comment ai-je pu douter encore? L'être humain est taré.



Ça faisait des mois que je n'avais pas réussi à écrire. J'pensais pas que ça serait pour une connerie de traumatisme sentimento-pathologique, m'enfin, pas pour celui ci en tous cas.
Alors, me revoilà, j'imagine. 
Bon, va falloir dormir avant que mon estomac crie famine. Alors, ben...Bonne nuit toi, la fille ou le gars imaginaire à qui je parle. J'vais enfiler ma grenouillère licorne et m'envelopper d'un doux nuage de fumée.
- Dors bien ma belle, tu verras encore le jour demain matin.
- Maintenant, je sais.



Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière
Qu'on me donne la faim la soif puis un festin
Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin

Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir
Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme
Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil
Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes !

Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour
La solitude aussi pour que j'aime les gens
Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l'argent
Pour que j'aime être sain, vaincre la maladie
Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour
Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit
Pour que j'aime aujourd'hui oublier les "toujours"
On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie
L'envie d'avoir envie
Qu'on rallume ma vie.