lundi 30 juin 2014

« L'horizon est dans les yeux et non dans la réalité. »


Sueurs froides & vertiges, ok j'arrête. Je passe à l'atarax. Ben quoi? J'y peux rien moi, si mes coudes partent en cacahuètes. Parce qu'il est plus simple de continuer, la hache de guerre est enterrée et le calumet fumé. Alors, camouflée entre mes côtes, l'angoisse hiberne. Après tout, si l'intuition devient parano, à quoi bon se torturer du matin au soir? Et pour l'autre catin n'en serait-il pas de même? Mon ressenti à son égard ne serait-il pas pur produit de mon imagination? Peut-être que je devrais tenter de l’apprécier et te refouler. -Tout en sachant pertinemment au plus profond de moi-même que tu m'es destiné et qu'elle me fera une crasse un jour-. Je le sens bordel et si ça continue comme ça, ça ne va pas pouvoir continuer. Hérétiques.
Je danse les yeux fermés, laissant les gouttes glisser sur ma peau. Il pleut dans mon salon. 


Alors je sens l'Enfer s'ouvrir sous mes pieds...


mercredi 25 juin 2014

"Il rêvait d'un mur éclaboussé de soleil. Il marchait en suivant son ombre le long de la paroi blanche. Le mur n'avait ni début ni fin. Le mur était l'univers. Lisse, éblouissant, indifférent..."



Je m'acharne à créer des courbatures de plus en plus douloureuses. Mise à jour des passions. La musique, la drogue & le sport. Pousser son corps au-delà des tremblements, de la sueur, de la chaleur. Se changer, mettre ses écouteurs et traverser la ville, épuisée, à bout de souffle, la vue trouble. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de cette sensation de sérénité qui suit un effort extrême. Je me shoote aux endorphines.

Et je rentre chez moi. La douche est la transition, la descente. Je ne rêve alors que de calme, d'un joint et d'un écran allumé pour tenter de retrouver une certaine lobotomie. Mais ce soir je suis partiellement seule, et cela suffit à me retourner le cerveau. Angoisse étrange de me retrouver avec moi-même en cette période floue, je fais les choses dans les règles.

Le pétard-alprazolam fait effet. Mais surtout, la colère monte. Un sentiment qui me stimule bien plus que n'importe quelle drogue. La haine. Et ce sourire pourtant accroché à mes lèvres qui semble faire flipper les chats sensibles. (Vous pensez bien que le mien, relax & savamment soumis, est assis ronronnant à mes pieds, intrépide qu'il est).

Gardons cette énergie pour la prochaine séance de sport. Ô exercice physique, nouvel amour, vendredi je te dévoue à nouveau mon corps. Mais en attendant je suis quand même bien attaquée alors je vais m'en fumer un p'tit, chanter des chansons aux paroles implicites à la guitare, et aller mettre fin à cette journée éprouvante, en espérant retrouver dans mes rêves mon ancienne colocataire dans un nuage de fumée, pour une nuit à se raconter secrets, mésaventures, anecdotes et toutes ces conneries qui nous font rire.
Bonne nuit Sheitan, à demain.

"Je suis tellement énervé que je pourrais m'en foutre une sans faire exprès."


My name is Anne, I got a plan
I may lack virtue
But I'm penitent
To lose my mind
It's never easy
A shadow still
there's weight to me

My name is Anne, I'll take a stand
I'll hold my head up dig on in
You can bait me for the hell of it
I'll take it for the hell of it


mardi 17 juin 2014

"Le paradoxe est un passetemps risible tout juste bon pour le cerveau approximatif des humains, très calés pour s'emmerder l'existence. "




N'ayant pas eu accès à l'or blanc, je pensais que Sheitan ne voulait pas me suivre. Mais il est toujours à mes côtés, tout contre moi lorsque je ne m'y attends pas. Il m'offre une nouvelle vision -superbe-, et ramène cette catin vivre à côté de chez moi en contrepartie. Bravo Belzébuth! Me voilà à souhaiter sa mort une fois de plus! & après on s'étonne que la chance me tourne le dos. Comme nous l'avions deviné il y a trois ans  (et inscrit dans Le Guide du Voyageur) : "Il vaut mieux être sincère avec Sheitan que focus avec l'autre. Peu importe avec qui on pactise on sait qu'on ne le trahira pas." & bah mes amis on n'est pas dans la merde!
C'est parti pour la revanche de B-Rabbit -encore-. Et on commence par retirer ce qu'il reste de pont avec un passé qui se montre trop présent.
Vas-y Georges, découpe.




You're welcome.



samedi 14 juin 2014

"Le trop de quelque chose est un manque de quelque chose."

Oh ah, oh ah
We know now we want more
Oh ah, oh ah
our lives worth fighting for

Un scorpion obtient toujours ce qu'il veut. Ainsi un jour je t'aurai, et ce soir, ça sera mojitos & je me remplirai les narines de tout ce qui passera. Parce que non, il est hors de question que je me retienne pour des raisons qui me dépassent. Parce que j'aime ça, quoi qu'on en dise, même si ça vous dérange. & rien ne me comble plus que de nourrir ces délicieuses névroses.  Donnez-moi un verre & une paille et je retrouverai le sourire.


 Go ahead
I'll be your junkie
I'll be deplete you can heap all rubbish here
Go ahead, now dump it on me
If I go quiet will the itch go down with me?


dimanche 8 juin 2014

"Au moindre sourire son expression prenait la beauté ambiguë du couteau."



 Parfois les rêves sont si précis, si agréables qu'ils en deviennent troublants. Mes mains tremblent encore un peu, mon plexus se serre, mes yeux sont collés et je suis envahie par l'envie de me rendormir. Mais c'est impossible, alors je me repasse ce doux rêve en boucle au plus vite afin de ne pas le perdre. Mais déjà les sensations s'étiolent, les images se troublent.
 Merci Sheitan pour ce frisson éphémère, mais donnant-donnant oblige ma gorge n'est pas prête de se dénouer. Je m'en vais régler ça d'un demi-alprazolam & d'une douche froide.
 Il était dans la peau du sprinter qui vient de franchir la ligne d'arrivée, encore emporté par son élan. Il courait, charriant avec lui sa vie révolue, ses anciens repères, ses sentiments familiers. Puis, soudain, il butait contre le présent - le vide du présent - et c'était comme si on le tirait en arrière pour lui faire passer la ligne d'arrivée, encore et encore.
 [Jean-Christophe Grangé].


vendredi 6 juin 2014

I hate to say it, but it's probably me.


So what we get drunk
So what we smoke weed
We’re just having fun
We don’t care who sees
So what we go out
That’s how its supposed to be
Living young and wild and free

Il paraît que nos amis sont le reflet de notre personnalité. Alors je dois avoir une sacrée tendance à la toxicomanie. Crédible.
"Putain putain putain" comme dirait Nash. Comment peut-on se tromper lorsqu'on se retrouve face à l'évidence? Déni, probablement. Crédible.
Je me perds, j'entends des voix à nouveaux -qui s’emportent ou se moquent-. Qui suivre dans cette pente savonneuse? Toutes ces voix, et parmi elles,  une plus distincte... Celle qui m'obsède, m'entraine dans son délire. Celle de Sheitan qui me tanne. Ne t'emballe pas Esprit Diabolique, pas encore. Le moment n'est pas venu de sauter à pieds joints dans ton cratère de braises.

Mon plus grand souhait serait que le temps s'accélère. (Pour voir)

Hey Hey, My My
Rock and roll can never die
There's more to the picture
Than meets the eye
Hey Hey, My My

Darvaza, cratère du Turkménistan surnommé « la porte de l'enfer »