lundi 21 mars 2016

" Entertain my faith "




 


I wish I found some better sounds no one's ever heard
I wish I had a better voice that sang some better words
I wish I found some chords in an order that is new
I wish I didn't have to rhyme every time I sang
I was told when I get older, all my fears would shrink
But now I'm insecure, and I care what people think

My name's Blurryface and I care what you think

Wish we could turn back time
to the good ol' days
When our momma sang
us to sleep but now we're stressed out
We're stressed out

Sometimes a certain smell will take me back to when I was
young
How come I'm never able to identify where it's coming from?
I'd make a candle out of it, if I ever found it

Try to sell it, never sell out of it, I'd probably only sell
one
It'd be to my brother, cause we have the same nose
same clothes, home grown
the stone's throw from a creek we used to roam
But it would remind us of when nothing really mattered
Out of student loans and tree house homes, we all would take
the latter

My name's Blurryface and I care what you think
Wish we could turn back time
to the good ol' days
When our momma sang
us to sleep but now we're stressed out

Used to play pretend, give each other different names
we would build a rocket ship
and then we'd fly it far away
Used to dream of outer space, but now they're laughing at
our face saying
"wake up, you need to make money", yeah
Used to play pretend, give each other different names
we would build a rocket ship
and then we'd fly it far away
Used to dream of outer space, but now they're laughing at
our face saying
"wake up, you need to make money", yeah

Wish we could turn back time
to the good ol' days
When our momma sang
us to sleep but now we're stressed out

We used to play pretend, used to play pretend, money
We used to play pretend, wake up you need the money
Used to play pretend, used to play pretend, money
We used to play pretend, wake up you need the money
Used to play pretend, give each other different names
we would build a rocket ship
and then we'd fly it far away
Used to dream of outer space, but now they're laughing at
our face saying
"wake up you need to make money" yeah


Ce soir je pense à notre dernier pacte "Celle qui perd son scorpion ne l'est pas réellement". Alors ce matin, j'ai décalé mon réveil pour profiter de mes draps, me suis levée et suis allée en pyjama vider mon portefeuille à la boulangerie, ai dit merde à mon programme ennuyant et me suis transformée en véritable machine pour aller travailler en sous-effectif. J'ai dépassé les limites de mon esprit comme celles de mon corps, ai refusé ma pause, si bien que j'ai gagné une éloge en fin de service et une bière supplémentaire. Alors il est tard et il ne me reste déjà plus que six heures de sommeil mais je suis scorpion alors peu importe, ce que je veux devient accessible. Résultat ce soir j'ai décidé d'avoir une vie, et une nouvelle tant qu'à faire -on se lasse si vite- et bim! B-rabbit se met au rap, pourquoi pas. Et je fume à nouveau, puisque j'en ai envie. Ma santé m’empêche ces derniers temps de pouvoir câliner ma guitare, en quel honneur? Il suffit de souffrir un peu -beaucoup- et on y arrive presque, suffisamment. Bien j'imagine qu'il sort lui aussi de ses tartines, et s'il ne me répond pas et bien non, dans quelle monde, à quelle heure? Ben 48, c'est évident. Il va répondre, une petite araignée du soir me l'a soufflé -nouvelle amie improbable-.

Every time that I look in the mirror.
All these lines on my face getting clearer.
The past is gone.
It went by, like dusk to dawn.
Isn't that the way.
Everybody's got their dues in life to pay.
Yeah I know, nobody knows,
Where it comes and where it goes.
I know it's everybody's sin.
You got to lose to know, how to win.
Half my life's in books' written pages.
Live and learn from fools and from sages.
You know it's true.
All the things come back to you,

Sing with me, sing for the years.
Sing for the laughter and sing for the tears.
Sing with me, if it's just for today.
Maybe tomorrow the good Lord will take you away.

Dream on
Dream yourself a dream come true.
And dream until your dream comes true.


Sur le chemin du retour - il y a quelques minutes-, un nouveau graffiti apparut en ce doux jour, "Le printemps sera fleuri." signé Prisme. Prenant cela pour un signe de plus, mon sourire s'élargit et quelques mètres plus loin, à mes pieds une fleur de papier, sur une des petales, un petit triangle et ce surnom à nouveau, "prisme". Bien sûr, directement ramassée et collée parmi mes grigris. 
 Alors s'il répond -et il va répondre-, puisqu'il n'y a pas de hasard, puisque j'ai compris, parce que la vie se doit d'être magique et puis rien que pour la beauté de l'histoire. Je suis maintenant prête à vivre, réellement, peut-être pour la première fois. Dit moi oui, petit capricorne et je serai ta licorne, on construira une putain de fusée et on partira où bon te semble. Peu importe l'issue, que tu deviennes mon partenaire ou simplement le plus sexy de mes complices. Soyons fous à nouveau. Encore & encore. Alors, dit-moi oui et je prends le premier vol pour Lyon. Soit dingue, soit toi et qui sait, peut-être que je ramènerai mes chats sous ton soleil. 


I'm taking over my body, back in control, no more shotty
I bet a lot of me was lost
'T's uncrossed and 'I's undotted,
I fought it a lot and it seems a lot like flesh is all I got,
Not anymore
Flesh out the door,
Swat!
I must've forgot, you can't trust me
I'm open a moment and close when you show it,
Before you know it I'm lost at sea,
And now that I write and think about it,
And the story unfolds,
You should take my life, you should take my soul.

You are surrounding all my surroundings,
Sounding down the mountain range
Of my left-side brain,
You are surrounding all my surroundings,
Twisting the kaleidoscope
Behind both of my eyes.
And I'll be holding on to you

Remember the moment:
You know exactly where you're going,
'Cause the next moment, before you know it,
Time is slowing and it's frozen still,
And the window sill looks really nice, right
You think twice about your life, it probably happens at night,
Right?
Fight it, take the pain, ignite it,
Tie a noose around your mind
Loose enough to breathe fine and tie it,
To a tree, tell it:
"You belong to me,
This ain't a noose, this is a leash,
And I have news for you : you must obey me."
Entertain my faith
Lean with it, rock with it,
When we gonna stop with it,
Lyrics that mean nothing, we were gifted with thought,
Is it time to move our feet to an introspective beat,
It ain't the speakers that bump hearts, it's our hearts that make the beat.
And I'll be holding on to you.


dimanche 20 mars 2016

“Redouter l'ironie, c'est craindre la raison.”



Coucou jolie page blanche, je me suis retenue chaque soir de me blottir contre tes espoirs. Retenue par mes intentions tâchées, bafouées. Jours supportés car il le fallait bien, achat de chaussures à tomber hors de prix, mojitos et nombreuses pièces de bœuf ont su repousser les tendances ténébreuses. Y'a les rues pleines de gens heureux, ou qui du moins le paraissent et n'est-ce pas là déjà une première tentative? Ce soir je profite de mon dernier samedi soir de libre. Boulot terminé à 18h, je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer chez moi tout de suite, et si j'étais sincère j'avouerais que je ne me voyais pas supporter la solitude sobre.  Alors que dehors tous sont à la fête, moi j'traine avec les collègues, ils sont mon substitut d'affection et la bière est gratuite. Bières, une bonne dizaine dans l'estomac mais l'ivresse est presque imperceptible. Alors oui, j'imagine que cela ne m'inquiète qu'à moitié. Ceci explique cela, l'éthanol et moi on est "comme ça". Ça va passer comme le reste.
Quand "tu" devient "il", soudainement il y a un sens au non-sens, dans le déséquilibre, je retrouve l'équilibre. Alors... Alors je me laisse porter par mon fidèle instinct, et attends le printemps pour créer. Je ne peux que sourire devant les évidences, oh non, rien n'arrive part hasard et je vais partir, je veux partir. J'ai besoin de revoir ce sourire, de répondre à l'appel de cet univers qui m'apparait comme un mirage. Mais si l'évidence est incohérente, pourquoi l'idyllique ne serait pas réel, lui? J'attends demain, quatre-vingt quatre ans de mon Pape, pour tout recommencer. Ce sacrifice n'est que le début de la grande évasion. Pour enfin libérer mon âme, je traverserai une à une chacune des portes jusqu'à ce trône doré dont parle Kryeon. Mes désirs, rêves et pulsions en tous genres ne sont que grains de poussière face à ce qui attend. Non, je n'étais jusqu'alors pas à ma place, sans cesse confrontée à mon existence fantomatique, ectoplasme perdu dans une réalité dissonante.
 Comment ne pas sourire alors que j'ai confiance en mes choix? Traverser les ténèbres pour atteindre cette lumière tant convoitée. Ô univers, comment te remercier d'avoir brisé mes illusions enfantines? Œil de faucon dans la poche, je passe au chapitre suivant en salivant, puisque convaincue des joies futures. Tu vois comme je ne peux me contenir de mordiller ma lèvre? Regarde comme l'avenir me fait pâlir d'envie,  comme je suis assoiffée des découvertes qu'il insinue! Alors le malheur qui m'emporte n'est qu'un tremplin vers l'après. Peut-être suis-je trop optimiste mais je jubile à y croire, accro à l'espoir, portée par l'envie, le cœur rempli de cette lumière incroyable qui m'empêche de m'effondrer, qui me protège du chaos.
Puissent les astres me suivre dans ce voyage, je me sens comme forcée de donner ce qui me transporte, à cette âme ou bien une autre si tel est mon dessein. Aujourd'hui peu m'importe, j'ai bien trop d'amour en moi pour ne pas le transmettre. Sans réciprocité d'intention, je me meurs. Mon royaume pour la pureté de l'âme. Le plaisir? Oh mais je me ris bien du plaisir, Simba a grandi. C'est quand même dingue comme en une fraction de seconde, c'est tout un monde qui bascule.
J-2 avant l'inconnu, avant la résurrection. Marie, passe devant. 
 Je décrète qu'à partir de ce soir et pour une durée indéterminée proche de "toujours", toutes ces maudites boîtes -récemment ouvertes- sont annihilées et laissent place à tous les possibles.

   “Point d'injures, beaucoup d'ironie et de gaieté : les injures révoltent, l'ironie faire rentrer les gens en eux-mêmes, la gaieté désarme.”




And as far as I can see, I just need privacy
Plus a whole lot of tree, fuck all this modesty
I just need space to do me
Give the world what they're tryna see
A Stella Maxwell right beside of me
A Ferrari, I'm buyin' three
A closet of Saint Laurent, get what I want when I want
Cause this hunger is driving me, yeah
I just need to be alone, I just need to be at home
Understand what I'm speaking on
If time is money, I need a loan
But regardless I'll always keep keepin' on
Fuck fake friends
We don't take L's, we just make M's
While y'all follow, we just make trends
I'm right back to work when that break ends 

Yeah, and I don't like talking to strangers
So get the fuck off me, I'm anxious
I'm tryna be cool but I may just go ape shit
Say "fuck you all" to all of you, all faces
It changes though now that I'm famous
Everyone knows how this lifestyle is dangerous
But I love it the rush is amazing
Celebrate nightly and everyone rages
I found how to cope with my anger

I'm swimming in money
Swimming in liquor, my liver is muddy
But it's all good I'm still sipping this bubbly
This shit is lovely, this shit ain't random, I didn't get lucky
Made it right here cause I'm sick with it cuddy
They all take the money for granted
But don't want to work for it ; tell me now, isn't it funny ? nah 

Yeah, lonely nights I laid awake
Pray to lord, my soul to take
My heart's become too cold to break
Know I'm great but I'm broke as hell
Having dreams that I'm folding cake
All my life I've been told to wait
But I'ma get it now, yeah it's no debate Yeah

Oh, it's just me, myself and I
Solo ride until I die
Cause I, got me for life (Got me for life, yeah)
Oh I don't need a hand to hold
Even when the night is cold
I got that fire in my soul


I don't need anything to get me through the night
Except the beat that's in my heart
And it's keeping me alive (Keeps me alive)
I don't need anything to make me satisfied (you know)
Cause the music fills me good and it gets me every time. 


lundi 14 mars 2016

"On connait toujours sa décision bien avant de la prendre. Depuis le tout début en fait. C'est pour cela que les conseils ne servent à rien."



Bon, il est cette fois 15h, et, c'était prévisible, je décuve. Rendez-vous annulés, rester quarante-huit minutes sous la douche semblait sur le coup plus intelligent. Regarder l'eau glisser sur ma peau et me noyer dans une vapeur brûlante. J'ai froid. Je crois que je vais tenter de ne plus écrire saoule, c'est clairement une perte de temps. Perdue? Conneries, un petit pile ou face et lorsque la pièce est en l'air, l'on connait déjà sa réponse. Remarque, cesser de raconter mes âneries ivre va s'avérer compliqué, puisque j'arrête tout le reste, je ne me vois pas non plus vivre à jeun. Pas tout de suite. Hier au restaurant, un habitué m'a demandé quels étaient mes rêves. Il m'a dit que ce n'était pas normal de ne pas en avoir, mais qu'est ce que la normalité? Cette réalité pâlotte dont vous faites l'apologie malsaine? Oh merde il ne va pas encore falloir me chercher aujourd'hui, j'ai comme envie de mettre des coups de pelle au premier venu. Et ce n'est pas l'arrivée imminente de mon Cerbère -comme j'aime appeler mon cher ami scorpion ascendant scorpion et donc un bel enfoiré qui peut se la raconter- qui va calmer mes pulsions destructrices.
Bon, une clope, une bière, musique à faire trembler les murs, on ouvre ces putains de volets, on dit au fantôme d'aller se faire voir et on se reprend. Que mon dernier week-end soit une grande fête, il fait beau, mes chats sont magnifiques, mon frigo est rempli de bières salvatrices et je suis scorpion bordel. Allez au Diable et faites lui un gros bisou de ma part.


I know it's over before she says
I know it falls at the water face
I know it's over, an ocean awaits
For a storm
The sun and snow
Rivers and rain
Crystal ball could foresee a change
And I know it's over, parting our ways

 I know it's over Icarus says to the sun
And so it sinks in, lightning strikes
You're too forced to force his glide 

 Didn't we have fun?
Don't say it was all a waste
Didn't we have fun?
From the top of the world
Top of the waves
You said forever, forever always
We could have been lost
We would have been saved 
Now we're stopping the world, stopped it in its tracks
Nothing's too broken to find our way back
So before it's over, before you run
Ah, didn't we have fun? 

 Just you and me, you and me
We were always meant to, always meant to 

 But didn't?
Maybe we could again 


“Le destin mêle les cartes et nous jouons.”






Amis du soir, bonsoir, il est 02h12 et j'ai mis quinze minutes à retrouver le code secret de mon mail secret pour pouvoir écrire ici même parce que ça fait trèèès longtemps et peut-être aussi parce que je suis saoule...
Alors bon, pour commencer, mon état voudrait remercier cette connexion internet qui arrive enfin, mais alcool mis à part -difficilement- je souhaite avant tout remercier l’Equilibre. Merci d'avoir répondu à mon appel, merci d'avoir en effet baigné mon être des plus grands plaisirs imaginables. Alors... Alors mon grand-frère et professeur spirituel m'avait prévenu qu'en échange j'allais manger. J'avoue avoir eu la prétention d'en être exemptée. Grossière erreur! C'est tout un monde qui se trouve aujourd'hui chahuté, mon âme qui frôle la perdition et mon identité qui manque de finir en hôpital psychiatrique. Mais tout de même, je ne peux qu'hurler ici ma reconnaissance, crier merci pour l'abondance, pour ce cumul incroyable de moments délicieux.
Ce soir, mes paupières tombent c'est un fait, mais mes yeux n'ont jamais été aussi ouverts.
"Où vas-tu?" crie une voix, mais force de constater que je n'en sais foutrement rien. Que dalle, nada. pas même un soupçon d'idée. Les mots manquent pour décrire la situation dans laquelle je me suis foutue. Il faudrait j’imagine que je me couche et me taise ce soir, mais c'est hors de question, cette page m'a manquée comme un névrosé réclame son psy, et tel un lama (il sont tellement choupis à faire de petits bonds dans les prés...) je crache ici mes sentiments, ressentis et autres conneries bien trop réelles pour se carrer dans des boîtes. Terminé ce tas d'encombrants, me voilà en guerre contre qui veut et contre moi-même puisque c'est que j'ai cherché tout ce temps. Oh mais à présent le temps est précieux puisqu'argent et vous, pauvres mortels, n'avez qu'à succomber à mes charmes ou dépérir.
Ce soir certains m'ont jugée agressive, ce à quoi je répond que premièrement je les emmerde et qu'ensuite j'ai bu beaucoup trop de café, que ma vie n'est en ce moment pas palpable, que j’adore & déteste ça et qu'encore une fois, je vous emmerde. Beaucoup si ce n'est autant que vous m'emmerdez, c'est dire. Mais parlons sérieusement puisque cela fait des lustres que je me gratte de partout de pas pas avoir écrit, névrosée que je suis.  Dans l'attente de ce moment depuis ce qui m'a semblé une éternité je vais essayer d'ouvrir sincèrement mon coeur ici puisque oui j'en ai un en ma possession quoi que j'en dise.Voilà que j'hésite, qu'encore une fois j'ai peur de comprendre.
Où suis-je? Mais pour la première fois, je crois que je n'en sais rien. Je suis tout bonnement épuisée. Overdose d'énergies en tous genres, pas foutue de me trouver de scénarios alléchants pour parvenir à dormir.
Ô grand Équilibre, à avoir prié le plaisir me voilà à ne plus savoir à qui penser avant de dormir, quelle ironie! Mais n'est-ce pas là l'histoire de ma vie?
Il y a quelques jours, ou semaines, et peu importe, c'est à lui que je pensais pour trouver le sommeil, simplement parce que les images de ton visage sont trop complexes à visualiser, il faut dire que je n'ai de précis que les rares instants où tu as laissé par mégarde transparaître ton âme, comme une éclaircie illumine une journée pluvieuse... Et bordel ce que tu peux m'agacer à exister. L'on se dit droit dans les yeux qu'en face l'un de l'autre, nous pouvons être nous même. Balivernes, tous ces moments de silence ne sont entre nous que des filtres en suspens.
L'autre jour, j'ai enfilé mes chaussettes avant mon pantalon, pour voir -à cause de toi-, et le pire c'est qu'à voix haute je me suis exclamée : "J'adore!" -à cause de l'autre scorpion-, "C'est rigolo"  -comme dirait le Lyonnais-... Mes amis, mes amours, mes emmerdes.
Évidement, tout pousse à croire que tu m'es destiné, mais si le destin était imprévisible? Et où es-tu pendant que cette nouvelle lune s’effondre sur mon âme? Mon cœur est aujourd'hui trop grand pour être négligé, trop étroit pour ne pas s'étioler.
Alors que veux-tu, je ne peux que douter de tes intentions, et des autres d'ailleurs tant qu'à faire.
Ce que je désire? Si j'oublie mon égo, mon état et mes ambitions... En perpétuelle quête de sérénité me voilà déconcertée, perplexe devant une réalité que je m'efforce de maîtriser. Ce soir j'aimerais simplement une épaule sur laquelle m'appuyer sans pudeur, sans complexe ni appréhension. Fatiguée de donner mes énergies bienveillantes et de bouffer les vôtres clairement pas claires. Alors? Et bien je crois que je vais partir quelques temps sur Lyon, pour voir. Réaliser ce que j'y gagne et ce qui me manque, tenter de trouver mon chemin au milieu de ce foutoir immense qu'est devenu ma réalité. Encore une fois j'ai besoin de voir, de savoir, de vivre. Trop amoureuse de la liberté pour me restreindre à l'imperfection. Je veux des preuves, toujours plus d'aventure, de surprise, de réponses.
Sentiment assez atroce que de se demander s'il est possible que l'on se soit trompé quelque part, si ce que l'on a construit secrètement ne serait pas en réalité ben... pas réel. La vérité dans les détails, qu'en est-il du silence et des non-dits? Trop de portes ouvertes ces derniers mois, suite logique inévitable, mais finalement cette question qui ressort: Où es-tu?
Es-tu suffisamment lucide pour percevoir ce que je suis? As-tu conscience des conséquences? Ce que j'ai à offrir est incommensurable mais es-tu à la hauteur? A présent je suis prête à tous les sacrifices pour atteindre cette sérénité et j'ai bien peur d'être capable d'exterminer tout ce qui ne sera pas feng shui de mon chemin pour y parvenir. Je n'y peux rien, je suis scorpion, ce que je désire se résume en deux mots : tout ou rien. Et quelque part je me fous bien du résultat, je suis fatiguée, j'veux juste tracer ma route, cap vers l'Equilibre, avec l'Univers pour allié. Alors les litres de bière n'y pourront rien changer, j'ai besoin d'avancer, qui m'aime me suive, le reste ne m'importe qu'à moitié, voire du tout. Tiens, demandons à ce livre puisque tel un prophète, depuis son arrivée il trouve réponse à tout telle une arme divinatoire imbattable. Je te demande ce soir, Ô bouquin aux allures salvatrices, qu'as-tu à dévoiler? Ce à quoi il vient de répondre : "Sachez qu'en ce moment l'ouverture dans le voile a été créée par vous et par votre intention. Des êtres remplis d'amour viendront et rempliront  cette salle d'un pouvoir étonnant."  Ah l'Intention, encore et toujours... Et ce suspens récurrent qui me rend dingue. Qu'ils viennent, ces êtres-là, qu'ils débarquent et me sauvent de la dérive qui me pend au nez.


Oh, angels sent from up above
You know you make my world light up
When I was down, when I was hurt
You came to lift me up
Life is a drink, and love's a drug
Oh now I think I must be miles up
When I was hurt, withered, dried up
You came to rain a flood
So drink from me, drink from me
When I was so thirsty
We're on a symphony
Now I just can't get enough
Put your wings on me, wings on me
When I was so heavy
We're on a symphony
When I'm lower, lower, lower, low

Got me feeling drunk and high
So high, so high
Oh-ah-oh-ah-oh-ah
I'm feeling drunk and high

So high, so high
Oh, angels sent from up above
I feel it coursing through my blood
Life is a drink, your love's about
To make the stars come out
Then we'll shoot across the sky...