dimanche 20 mars 2016

“Redouter l'ironie, c'est craindre la raison.”



Coucou jolie page blanche, je me suis retenue chaque soir de me blottir contre tes espoirs. Retenue par mes intentions tâchées, bafouées. Jours supportés car il le fallait bien, achat de chaussures à tomber hors de prix, mojitos et nombreuses pièces de bœuf ont su repousser les tendances ténébreuses. Y'a les rues pleines de gens heureux, ou qui du moins le paraissent et n'est-ce pas là déjà une première tentative? Ce soir je profite de mon dernier samedi soir de libre. Boulot terminé à 18h, je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer chez moi tout de suite, et si j'étais sincère j'avouerais que je ne me voyais pas supporter la solitude sobre.  Alors que dehors tous sont à la fête, moi j'traine avec les collègues, ils sont mon substitut d'affection et la bière est gratuite. Bières, une bonne dizaine dans l'estomac mais l'ivresse est presque imperceptible. Alors oui, j'imagine que cela ne m'inquiète qu'à moitié. Ceci explique cela, l'éthanol et moi on est "comme ça". Ça va passer comme le reste.
Quand "tu" devient "il", soudainement il y a un sens au non-sens, dans le déséquilibre, je retrouve l'équilibre. Alors... Alors je me laisse porter par mon fidèle instinct, et attends le printemps pour créer. Je ne peux que sourire devant les évidences, oh non, rien n'arrive part hasard et je vais partir, je veux partir. J'ai besoin de revoir ce sourire, de répondre à l'appel de cet univers qui m'apparait comme un mirage. Mais si l'évidence est incohérente, pourquoi l'idyllique ne serait pas réel, lui? J'attends demain, quatre-vingt quatre ans de mon Pape, pour tout recommencer. Ce sacrifice n'est que le début de la grande évasion. Pour enfin libérer mon âme, je traverserai une à une chacune des portes jusqu'à ce trône doré dont parle Kryeon. Mes désirs, rêves et pulsions en tous genres ne sont que grains de poussière face à ce qui attend. Non, je n'étais jusqu'alors pas à ma place, sans cesse confrontée à mon existence fantomatique, ectoplasme perdu dans une réalité dissonante.
 Comment ne pas sourire alors que j'ai confiance en mes choix? Traverser les ténèbres pour atteindre cette lumière tant convoitée. Ô univers, comment te remercier d'avoir brisé mes illusions enfantines? Œil de faucon dans la poche, je passe au chapitre suivant en salivant, puisque convaincue des joies futures. Tu vois comme je ne peux me contenir de mordiller ma lèvre? Regarde comme l'avenir me fait pâlir d'envie,  comme je suis assoiffée des découvertes qu'il insinue! Alors le malheur qui m'emporte n'est qu'un tremplin vers l'après. Peut-être suis-je trop optimiste mais je jubile à y croire, accro à l'espoir, portée par l'envie, le cœur rempli de cette lumière incroyable qui m'empêche de m'effondrer, qui me protège du chaos.
Puissent les astres me suivre dans ce voyage, je me sens comme forcée de donner ce qui me transporte, à cette âme ou bien une autre si tel est mon dessein. Aujourd'hui peu m'importe, j'ai bien trop d'amour en moi pour ne pas le transmettre. Sans réciprocité d'intention, je me meurs. Mon royaume pour la pureté de l'âme. Le plaisir? Oh mais je me ris bien du plaisir, Simba a grandi. C'est quand même dingue comme en une fraction de seconde, c'est tout un monde qui bascule.
J-2 avant l'inconnu, avant la résurrection. Marie, passe devant. 
 Je décrète qu'à partir de ce soir et pour une durée indéterminée proche de "toujours", toutes ces maudites boîtes -récemment ouvertes- sont annihilées et laissent place à tous les possibles.

   “Point d'injures, beaucoup d'ironie et de gaieté : les injures révoltent, l'ironie faire rentrer les gens en eux-mêmes, la gaieté désarme.”




And as far as I can see, I just need privacy
Plus a whole lot of tree, fuck all this modesty
I just need space to do me
Give the world what they're tryna see
A Stella Maxwell right beside of me
A Ferrari, I'm buyin' three
A closet of Saint Laurent, get what I want when I want
Cause this hunger is driving me, yeah
I just need to be alone, I just need to be at home
Understand what I'm speaking on
If time is money, I need a loan
But regardless I'll always keep keepin' on
Fuck fake friends
We don't take L's, we just make M's
While y'all follow, we just make trends
I'm right back to work when that break ends 

Yeah, and I don't like talking to strangers
So get the fuck off me, I'm anxious
I'm tryna be cool but I may just go ape shit
Say "fuck you all" to all of you, all faces
It changes though now that I'm famous
Everyone knows how this lifestyle is dangerous
But I love it the rush is amazing
Celebrate nightly and everyone rages
I found how to cope with my anger

I'm swimming in money
Swimming in liquor, my liver is muddy
But it's all good I'm still sipping this bubbly
This shit is lovely, this shit ain't random, I didn't get lucky
Made it right here cause I'm sick with it cuddy
They all take the money for granted
But don't want to work for it ; tell me now, isn't it funny ? nah 

Yeah, lonely nights I laid awake
Pray to lord, my soul to take
My heart's become too cold to break
Know I'm great but I'm broke as hell
Having dreams that I'm folding cake
All my life I've been told to wait
But I'ma get it now, yeah it's no debate Yeah

Oh, it's just me, myself and I
Solo ride until I die
Cause I, got me for life (Got me for life, yeah)
Oh I don't need a hand to hold
Even when the night is cold
I got that fire in my soul


I don't need anything to get me through the night
Except the beat that's in my heart
And it's keeping me alive (Keeps me alive)
I don't need anything to make me satisfied (you know)
Cause the music fills me good and it gets me every time. 


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