vendredi 18 décembre 2015

“La patience est une vertu qui s’acquiert avec de la patience.”


 
The world turns around when I fall asleep
I dig in the ground and I fall very deep

Where is the light
Where is the light
Where is the light
Won't you turn on the light

My bed is a bath
And my bath is a boat
My mother is a cat
And my father is a goat

Don't be afraid
We'll hide in the shade
Don't be afraid, there's still room in the bed cage

Help me to find what I am looking for
What I am looking for I am not yet sure

Where is the light
Oh where is the light
Where is the light
Won't you turn on the light
Please the lights

Il est trois heures du matin, je rentre enfin chez moi après d'énièmes heures supplémentaires à faire à manger à des cons. Je n'ai bu que la bière de récompense symbolique mais je crois que je suis saoule, il faudrait sûr'ment que je mange. Mais je n'ai faim que de lui, puis de toi aussi puisqu'il n'est pas là pour que je puisse t'oublier. Je crois bien que je suis saoule, et bien comme quoi on n'est jamais sûr de rien puisque j'ai allumé ma cigarette porte-bonheur avant de quitter le restaurant. Je l'ai allumée et elle s'est éteinte, étrange non? Lorsque je l'ai rallumée elle a prit feu, d'un coup, comme ça. Allez savoir encore quel message plus ou moins subliminal à la con se cache derrière ces balivernes. Tu te souviens Durite? Tu te souviens l'époque où nous faisions de la magie? On dirait que lorsqu'on essaie de jeter un sort à un scorpion ca prend feu et on à l'air con à essayer d'éteindre une flamme semblable à ces bougies d'anniversaires immortelles débiles, t'as beau souffler les étincelles persistent et puis ben encore une fois t'as l'air stupide d'avoir cru pouvoir y changer quelque chose. Il est trois heure du matin, et qu'est-ce que ça peut bien faire? J'm'ouvre une autre bière, 'paraît que l'ambrée, ça nourrit.
Quand je pense que je pourrais combler les deux et qu'aucun n'est foutu d'être devant ma porte quand je rentre chez moi. Alors c'est ça Sheitan? Serais-tu jaloux de la Lumière? Vieux fou possessif à l'extrême, tu sais bien que mon âme est tienne, ce qui est facile à dire puisque tu es le seul à en vouloir. Mais elle est tienne et j'espère que tu comprends les raisons qui me poussent à aller voir en face, mon ambition d'avoir la maîtrise, le besoin de créer des alliances pour tenir. Oh mais tu me manques car avec les Cieux rien n'est simple pour l'impatiente que je suis. Le schizo me juge étoile parmi les insectes, n'est-ce pas là une métaphore ravissante? Oh je ne prendrai pas le risque, traumatisme, clairement. Et mon corps est ailleurs, mon esprit plus loin encore, comme de coutume.
L'heure tourne et je m'en moque, il est évident que malgré l'épuisement logique, il me sera impossible de m'endormir dans des draps emplis de l'odeur de l'autre sorcier. Pendant qu'il souille probablement d'autres victimes de son charme incroyable, et il a  raison, la liberté lui va si bien. Alors je prends mon manque en patience; il est si grand que je pourrais l'écrire durant des heures. Ecrire ma frustration, ecrire l'impossible attente, et mon corps qui ces derniers temps ne répond qu'au sien. "En attendant le tien" Oh mais Hermès m'a clairement fait comprendre que j'usais mes pauvres nerfs en vain, que le temps de la sérénité n'était pas venu; sans préciser s'il viendrait un jour, cela serait trop simple évidemment.
Oui j'aime me plaindre et un peu trop puisque Facebook m'apprend qu'il est cloué au lit, merci la grippe, joie! Et merci bien sûr à l'obsession qui m'a amené à aller encore une fois sur son profil, "pour voir". Merci Lumière, puisque c'est bien toi, non? Je t'ai vue, je t'ai sentie.
Il est bientôt quatre heures, il va falloir se faire une raison et dessiner des femmes nues pour trouver le sommeil. Tu sais, un jour je te séquestrerai une nuit entière afin que tu te rendes compte de tout ce temps que tu as perdu à ne pas m'appartenir. Oh mais dis donc, il l'a vu lui, il reviendra où bien les Cieux n'ont aucun pouvoir. Et un jour tu seras mien aussi sûrement que les licornes existent.



Please wrap your drunken arms around me
And I'll let you call me yours tonight
'Cause slightly broken's just what I need
And if you give me what I want
Then I'll give you what you like

Please tell me I'm your one and only
Or lie, and say at least tonight
I've got a brand new cure for lonely
And if you give me what I want
Then I'll give you what you like

When you turn off the lights
I get stars in my eyes
Is this love?
Maybe someday
So don't turn on the lights
I'll give you what you like

Emotions aren't that hard to borrow
When love's the word you've never learned
And in a room of empty bottles
If you don't give me what I want
Then you'll get what you deserve

When you turn off the lights
I get stars in my eyes
Is this love?
Maybe someday
I've got the scene in my head
I'm not sure how it ends
Is it love?
Maybe one day
So don't turn on the lights
I'll give you what you like
Give you what you like

I'll give you one last chance to hold me
If you give me one last cigarette
By now it's early in the morning
Now that I gave you what you want
All I want is to forget

samedi 12 décembre 2015

“Toute grande passion débouche sur l'infini.”





Il est revenu, et il reviendra. Parce que nous parlons de réelle passion, celle qui nous dépasse et nous transporte non pas dans les Ténèbres, mais grâce à un karma hors pair, vers la Lumière. Personne ne pourrait prédire la suite des évènements, si ce n'est un enchainement de nuits blanches brûlantes. Oh je remercie encore la caféine qui me permet de tenir debout malgré les courbatures, la tachycardie, et la puissance des endorphines qu'il déchaine chez moi. C'est un grand sorcier qui s'offre à moi et je prends conscience du pouvoir de l'autre côté. Je ne peux alors libérer mon esprit de l'abondance des flashbacks de nos échanges. Corps & âmes en ébullition lorsque Enfers & Paradis fusionnent. Je ne vis désormais plus que dans l'attente des prochaines retrouvailles, je tremble, je brûle d'impatience, de curiosité, car les surprises de ce duo sont incommensurables. Qui n'a pas connu la piqûre du scorpion ne peut prétendre connaître la passion. Alors je suis éreintée mais ne parviens pas à dormir, mes souvenirs encore chauds me démangent, m'obsèdent. Je suis à deux doigts de m'évanouir de fatigue et pourtant je n'ai qu'un mot en tête: "encore".

- Vous as-t-il rendues assez dingues pour que ces dialogues internes ressurgissent?
- Pas de soucis, on compte sur notre ascendant, droit dans ses bottes, pour ne pas perdre le contrôle.
- Ouais, on maîtrise.
- Nos enfants seront magnifiques.
- Et on s'enflamme un chouilla...


Lonely float got in the way
You are the feel, and knew it anyway
Take a chance, it wasn't what you know


Tell her on how you feel,
Give her every say she needs to hear
Give your heart, and say come take it
And she will see you're a good man

D'accord, alors en route pour l'aventure, avec l'Excès en personne.
 Soyons fous, soyons réels.

 You got me again,
so crazy my baby
Im not myself lately
Im foolish I don’t do this


Ive been playing myself
Lately I don’t care
Baby your love's got the best of me
your love's got the best of me

Baby your love's got the best of me
Baby you're making a fool of me
You got me swung and I don’t care whose he is,
'cause baby you got me

I look and stare so deep in your eyes
I touch on you more and more every time
When you leave I'm beggin you not to go
Call your name two, three times in a row
Such a funny thing for me to try to explain
How I'm feeling and my pride is the one to blame
Yeah, I still don't understand
Just how your love can do what no one else can

Got me looking so crazy right now
Your love's got me looking so crazy right now                                   
Got me lookin' so crazy right now
Your touch got me looking so crazy right now
Hoping you page me right now
Your kiss got me hoping you save me right now
Looking so crazy your love's got me looking
Got me looking so crazy in love 


lundi 7 décembre 2015

"As-tu jamais dansé avec le Diable au clair de lune ?"



Monkey whore Showed the pregnant girl the door 
For something that she saw
 Underneath the bed 
And she says it's the devil that she saw
 In the mirror that she swore 
At and smashed into pieces 
 Now the flowers in the teapot have all died
 Just like the child
 Or was that just in her mind? 
And she says that her heart is growing cold 'cause the windows will not close
 Perhaps she's put a spell on you 
Perhaps she's put a spell on you 
Perhaps she's put a spell on you 
J'adore Mais tous les jours La pluie tombe à torrent
 J'adore Mais tous les jours La pluie tombe à torrent torrent 

 "- Voilà, j’ai cru bon de limiter vos choix à 5 options totalement démentes, causant chacune des souffrances inouïes.
- Je choisis le n° 3.
 - Quoi ? Vous ne voulez pas les lire avant ?
 - On m’a élu pour agir, pas pour lire. N° 3 !"

Et le prochain semble arriver, que dis-je, le fourbe est déjà là. Et ma peau encore fumante de son passage. Chose folle, le Diable n'y est pour rien, et c'est bien la première fois. Peut-on parler de miracle alors que ces derniers temps la lumière me drague? En plein clair-obscur, mon cœur se balance avec délice. Aujourd'hui, je n'ai pas peur de dire que je replonge en plein délire et non des moindres, je m'enflamme et rêve d'un bonheur réel. Intuition, parano, on connait la chanson, encore au temps de répondre à la question. Deux jours que cet enfoiré de scorpion monopolise mon crâne. Qui d'autre pour me faire perdre la raison? Pour flouter la mémoire de ton visage, pour s'assoir sur ta boîte de tout son poids surnaturel? Mourir de plaisir et soudain renaître. Aïe, aïe, aïe, une seule seconde à y penser suffit à me recouvrir de frissons. Je veux mourir dans ses bras, encore et encore. Putain de scorpion, qui rend tous les autres impuissants et sans intérêt. Alors maintenant ne se présentent que deux options. Une autodestruction passionnée, une sorte de suicide collectif en somme; ou une relation parfaitement fusionnelle et complémentaire, une osmose cosmique. "Osmose"... Allez bim on actualise : Lampadaire, caféine, Osmose, manipule, zigwigwi, sachet. Je pourrais les murmurer sans jamais cesser d'en admirer la sonorité, l'âme. C'est complétement feng shui.
Pleine de fougue, c'est à pieds joints que je me noie dans la tentation, et bouscule le destin. Et oui, je te bouscule et je m'en tamponne, tu n'as qu'à venir te battre les yeux dans les yeux. Je me libère de ton emprise, remonte sur ma licorne ailée et m'envole au septième ciel, quitte à retomber plus tard dans le plus profond des Enfers. Je m'en fous, je suis tout-terrain.
"Plaisir : Sensation d'un accroissement de puissance."


Et si la boîte se refermait à jamais? Si tout cela n'était qu'une énième transition, un amour finalement tué dans l’œuf? J'imagine déjà le trailer de l'année 2016 (l'année qui fait plaiz')

Cet instant, où mes yeux croiseront les siens, puis les tiens, la vérité mise à nue, nous saurons.
Tatatam...!
-Suspens-.



I was just a young child, mindless
Always listening
I don't want to lay in your choices now
Too young to begin

It's always on my mind now
The world I adore
Caught up in a lie now
It feels like a war
Feels like a war
Raise your love, raise your love

Feels like a storm
Raise your love, raise your love
Maybe I'm a soul survivor now
You're the one who died

I can keep your seeker safe for a while
Maybe I'm alive
It's always on my mind now
The world I adore
Caught up in a lie now
It feels like a war

Feels like a war
Raise your love, raise your love
Feels like a storm
Raise your love, raise your love



samedi 28 novembre 2015

“O Seigneur, s'il y a un Seigneur ; sauvez mon âme, si j'ai une âme. ”




Que je sois née d'hier ou d'avant le déluge,
j'ai souvent l'impression de tout recommencer.
Quand j'ai pris ma revanche ou bien trouvé refuge,
dans mes chansons, toujours, j'ai voulu exister.

Que vous sachiez de moi ce que j'en veux bien dire,
que vous soyez fidèles ou bien simples passants
et que nous en soyons justes au premier sourire,
sachez ce qui, pour moi, est le plus important,
est le plus important.

Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, sagesse ou délire,
écrire pour tenter de dire,
dire tout ce qui m'a blessée,
dire tout ce qui m'a sauvée,
écrire et me débarrasser.
Ecrire pour ne pas sombrer,
écrire, au lieu de tournoyer,
écrire et ne jamais pleurer,
rien que des larmes de stylo
qui viennent se changer en mots
pour me tenir le coeur au chaud.

Que je vive cent ans ou bien quelques décades,
je ne supporte pas de voir le temps passer.
On arpente sa vie au pas de promenade
et puis on s'aperçoit qu'il faudra se presser.

Que vous soyez tranquilles ou bien plein d'inquiétude,
ce que je vais vous dire, vous le comprendrez :
En mettant bout à bout toutes nos solitudes,
on pourrait se sentir un peu moins effrayés,
un peu moins effrayés.

Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, tendresse ou plaisir,
écrire pour tenter de dire,
dire tout ce que j'ai compris,

dire l'amour et le mépris,
écrire, me sauver de l'oubli.
Ecrire pour tout raconter,
écrire au lieu de regretter,
écrire et ne rien oublier,
et même inventer quelques rêves
de ceux qui empêchent qu'on crève
lorsque l'écriture, un jour, s'achève...

En m'écoutant, passant, d'une oreille distraite,
qu'on ait l'impression de trop me ressembler,
je voudrais que ces mots qui me sont une fête,
on ne se dépêche pas d'aller les oublier.

Et que vous soyez critiques ou plein de bienveillance,
je ne recherche pas toujours ce qui vous plait.
Quand je soigne mes mots, c'est à moi que je pense.
Je veux me regarder sans honte et sans regrets,
sans honte et sans regrets.

Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, grimacer, sourire,
écrire et ne pas me dédire,
écrire ce que je n'ai su faire,
dire pour ne pas me défaire,
écrire, habiller ma colère.
Ecrire pour être égoïste,
écrire ce qui me résiste,
écrire et ne pas vivre triste
et me dissoudre dans les mots
qui soient ma joie et mon repos.
Ecrire et ne pas me foutre à l'eau.



Je n'ai plus de temps. Alors ce soir encore j'ai un peu trop bu, mon coeur fatigué de ne pas avoir de repos trouve enfin du soutien dans la justesse des paroles d'Anne Sylvestre. Je sombre dans le travail, le café et l'alcool, ma raison domine et s'amuse à me torturer l'âme et le corps. La folie ne m'attire plus, elle m'effraie. Trop de sang sur mes murs étalé par mon schizophrène probablement, alors me voilà en mal d'amour d'avoir dû me séparer de ce joli psychopathe. Les semaines passent et ses yeux noirs me hantent encore, et seule la présence d'un nouvel ange à quatre pattes me protège d'une dépression imminente, le pouvoir suprême des chatons.
Je n'ai plus de temps, les jours passent comme les clients. Mais qui avons-nous été dans une vie passée pour que ce sentiment soit si fort?
 Alors en ces heures sombres je me concentre sur moi-même, sur le reste du monde, et -je ne vais pas mentir- sur toi, -malgré moi-. Et telle un pendule, pendue à mes doigts, une araignée microscopique pose ma frayeur en suspension, entre puissance et panique. Self-control +1.

Sentir sous mes doigts les siens se briser un à un, chercher les cris de douleur qui répondraient à la mienne, démesurée alors que je pensais qu'après avoir brisé ma fenêtre et répandu son ADN sur les murs, il avait tué mon chat. Voilà l'Enfer, le vrai, celui qui tâche vos vêtements de sang et de noir votre cœur. Cette fois était sûrement la dernière Ô Belzébuth, mon amour, j'espère que tu comprends et continues de me veiller pour que toujours je puisse affronter les atrocités occasionnelles. De jour en jour, je me rapproche de l’autre côté, alors dans mon coeur Sheitan devient lumière et ma logique irrationnelle. Chanceux le prochain qui possèdera enfin mon coeur et mon âme réunis, avec un corps de plus en plus sculpté en bonus, soit dit en passant.



J'aime Les Gens Qui Doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n'avoir pas su dire
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

Je n'ai plus le temps, l'aiguille insolente continue sa course tourne et me retourne les tripes comme les litres de bière dans cet estomac qui depuis trop longtemps ne connaît que la caféine. "Caféine", que je place immédiatement après "Lampadaire", indétrônable. "Caféine, caféine..." N'est-ce pas là un mot délicieux? Pour tenir, pour attendre.


C'est vrai qu'on dit : "C'est beau la vie comme dans les livres"
On rêve de la vivre aussi comme c'est écrit
Mais c'est déjà bien assez compliqué de vivre
On écrit son petit chapitre et ça suffit

Si on insiste, on voit surgir entre les pages
Des sentiments qui poussent pas dans les romans
On n'est pas d'accord sur le choix des personnages
On n'est pour rien dans l'histoire, finalement

C'est vrai qu'on aime s'inventer comme au cinoche
On voit les plans bien découpés comme au ciné
Le scénario se déroule sans anicroche
Quand le mot "fin" s'allume, on n'est pas étonné

Mais on découvre en soulevant un coin de toile
Qu'on a raté la grande scène des amoureux
Qu'on sait pas se faire embrasser sur fond d'étoiles
Qu'on a sommeil et que le rôle est ennuyeux

C'est vrai qu'on pourrait même y croire comme dans le poste
Sûr qu'on pourrait se regarder à la télé
On pourrait tout chanter sans craindre la riposte
Et saluer sans jamais risquer les sifflets

En éteignant, on se sent un peu mal à l'aise
Et si on pleure, ce n'est pas en trois couplets
Sans le play-back on oublie tout jusqu'aux fadaises
On se retrouve avec son cœur au grand complet

C'est vrai qu'on dit : "C'est beau la vie comme chez les autres"
On rêve de vivre aussi bien que les voisins
On écoute facilement les bons apôtres
On admet que nos sentiments ne valent rien

Mais si on veut bien se pencher à la fenêtre
On voit qu'ils regardent tout aussi bien chez nous
Que notre vie leur donne des regrets, peut-être
Qu'on était bien et qu'on n'y pensait pas du tout

Mais, dans la vie, mais dans la vie en vrai
Comme je t'aime, je t'aimerai
Que ce soit de loin ou de près
Ce que j'ai dit, le redirai
Et pour de rire et pour de vrai 


mardi 27 octobre 2015

“L'évolution est événementielle. C'est l'événement qui fait l'évolution et l'événement - en l'occurrence la circonstance - fait la transformation.”




Il y a une heure encore, j'étais effrayée à l'idée d'écrire, me sentant dans l'obligation de raconter la semaine dernière, sans doute la plus incroyable émotionnellement de toute mon existence. Même si mon égocentrisme naturel me pousse à rêver que certains lecteurs existent et que mes pensées sont pour eux un agréable divertissement, n'oublions pas le côté psychologique, que dis-je, l'enjeu thérapeutique de cette liberté d'expression sur fond blanc.


Depuis la pleine lune rouge, chaque jour qui passe se différencie des autres, détruit une routine frustrée, impuissante. L'action domine et où que mes yeux ou mon esprit se pose, il n'y a qu'elle. Et en tirant un peu sur les cheveux, encore une fois, il y a toi. Alors mes neurones s'en mêlent et s'emmêlent, incapables de prévenir l'avenir. Je peux réellement sentir ta présence Babcia, je sens ton étreinte, ta bienveillance incommensurable. J'imagine que notre histoire commence seulement maintenant et ne sera pas éternelle car je suis vouée aux Enfers alors que tu as ta place parmi les étoiles.  Je te promets de toujours essayer de suivre tes conseils, même si je ne sais toujours pas si tu as le pouvoir de me forcer à suivre le chemin que tu me montres, étant donné que tu es quand même parvenue à m'enfermer dans une voiture face à mon père. Merci d'avoir étouffé l'angoisse (d'avoir mis de la vodka dans mon eau et du thc dans mon tabac) afin que je passe le moment le plus absurde de ma vie, quatre heures avec mon géniteur où nous avons évité ce qui énerve ou blesse, pour parler tai-chi, poneys et rêves prémonitoires entre deux calumets de la paix, comme si le passé n'avait jamais existé. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois, et je peux vous dire que je ne suis pas la fille du facteur, mais bien d'un enfoiré de gentil démon, tout comme moi.


Alors cette semaine, la plus grande de mes phobies a été détruite, reste plus qu'à exterminer les araignées et les aliens et je pourrai prétendre au titre de Maître du monde.




Pour croire avec certitude, il faut commencer par douter.
Proverbe Polonais

Je n'étais qu'une enfant mais je me souviens de chaque instant passé à tes côtés, 
parmi mes plus beaux souvenirs.
Puisses-tu trouver enfin le repos du haut de ton nuage. 
Kocham cie Babcia.

mardi 22 septembre 2015

Sortir avec un schizophrène, n'arrange en aucun cas la vôtre.





 ''Ô bizarre suite d’événements ! Comment cela m’est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d’autres ? Qui les a fixées sur ma tête ? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j’en sortirai sans le vouloir, je l’ai jonchée d’autant de fleurs que ma gaieté me l’a permis ; encore je dis ma gaieté, sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce Moi dont je m’occupe : un assemblage informe de parties inconnues ; puis un chétif être imbécile ; un petit animal folâtre ; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre ; maître ici, valet là, selon qu’il plaît à la fortune ! ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux… avec délices ! orateur selon le danger ; poète par délassement ; musicien par occasion ; amoureux par folles bouffées, j’ai tout vu, tout fait, tout usé.''

Alors bien sûr, s'il est 20h et que je me refait tout le répertoire des Beatles d'une voix déprimée, c'est que Saturne est passée par là histoire de bien faire chier pour nous forcer à prendre de bonnes décisions, comme à son habitude.
Alors bien sûr, après avoir trouvé un superbe boulot, un appartement charmant avec jardin et un petit ami super sexy, je me riais bien de cette grosse planète dont je pensais avoir déjoué le plan.
Alors bien sûr, avant de partir cette nuit, elle m'a laissé un message : "Mais dis-moi, tu as une vraie chance de cocue toi!" Haha.
Alors bien sûr, c'est tout juste avant minuit qu'il s'est confessé et je crois qu'à ce moment là je suis repartie dans l'imaginaire, la réalité de trop en ces semaines intenses. "Ah, alors finalement tu n'es pas parfait". J'ai repris conscience après quelques secondes d'absence, un cocktail sans tabac à la bouche, et je suis repartie. Enfin, revenue. En fait repartie, revenue, tout dépend du point de vue, de ta tendance.
Alors c'est sûr, c'est peut-être pas très malin de ne pas le jeter comme un vulgaire mégot, et même de rester avec lui tout en sachant que cela a de fortes chances de se reproduire. Mais attention, une fois pas deux.
Alors c'est sûr, certains s'offusqueront de ce manque de sentence pour trahison alors qu'eux, pauvres mortels, s'étaient fait envoyer valser comme il se doit.
Alors c'est sûr, le fait qu'il soit incroyablement attirant et cinglé -ce qui rajoute à l'attractivité- a joué en sa faveur. Putain ce sourire, incroyable.
Alors c'est sûr, à demander un mec à Sheitan, on se retrouve avec un prince charmant aux pathologies inquiétantes, mais encore une fois y a t-il meilleure chose au monde que le plaisir? Plaisir, mot si agréable à prononcer, la quête de toute une vie. Trouver le plus grand des plaisirs et en mourir, épanoui, enfin repus.




J'y pensais, maintenant que j'arrête les antidépresseurs, une place se libère dans mon estomac. Existe-il un traitement contre l'insatiabilité, l'insatisfaction aigüe?
Et maintenant que la réalité s'abîme, qu'on est tout fonsdé coincé à l'intérieur, n'ayant plus les neurones pour avoir la maîtrise, en pleine diminution d'endorphines chimiques? Lorsqu'on se sent tomber dans l'addiction d'un envoûtant démon que l'on devrait zigouiller? Et pourquoi prendre des risques, simplement parce que Splinn l'adore? Évidement je parle avec mon chat par télépathie, rien de plus habituel.
Mémo pour plus tard : Sortir avec un schizophrène, n'arrange en aucun cas la vôtre.




Yesterday, all my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh, I believe in yesterday
Suddenly, I'm not half the man I used to be
There's a shadow hanging over me
Oh, yesterday came suddenly

Why she had to go, I don't know, she wouldn't say
I said something wrong, now I long for yesterday
Yesterday, love was such an easy game to play
Now I need a place to hide away
Oh, I believe in yesterday



lundi 17 août 2015

“Seul un regard peut créer l'univers.”



Lorsque vendredi, dans un élan de solitude, j'ai touché le sol en te demandant de m'amener quelqu'un de bien qui me donnerait envie de vivre, jamais je n'imaginais que quelques instants plus tard, une miniature de Jake Gyllenhaal s'installerait à ma table, et parviendrait à me séduire en un regard. Alors Sheitan, encore une fois tu ne t'es pas moqué de moi. Tu m'as servi une fois de plus sur un plateau bien plus que je n'espérais. Bien sûr, en échange il faut payer et tu as par conséquent pris ce que tu pouvais, et mon meilleur ami ne veut plus m'héberger, il fallait bien trouver quelque chose. Mais jamais je ne cesserai de laisser mes amours diriger ma vie, parce qu'effectivement, même si, évidemment, il est paranoïaque à l'extrême, schizophrène et suicidaire, qu'il ne parle que très peu et m'effraie par moment, je ne peux lutter contre le désir qui m'envahit lorsqu'il laisse s'échapper un sourire. Alors, plus rien ni personne ne pourrait empêcher mon cœur de s'emballer, mon corps de prendre feu. Qui aurait cru qu'un gémeaux suicidaire me redonnerait l'envie de vivre? Parviendrait à retirer un à un chacun de mes complexes et à me conquérir en trois jours, que dis-je, en un regard? Je t'ai vu, et tu es magnifique.
Demain, je pars pour Rome. Attends mon retour et je te redonnerai l'envie de vivre, en t'offrant l'inimaginable. Je n'ai pas le choix, le hasard n'existe pas, et je sens l'addiction grandir à chaque battement de palpitant. Je crois que je serais capable de rester clean pour passer l'éternité shootée par l'apparition de tes canines. Je crois que la foudre m'a frappée, il ne se passe plus une minute sans que n'ai le flashback de tes yeux de fou allié plongés dans les miens. Nos âmes face à face, je perçois l'amour et la peur qui nous habite. Tout autour de moi semble s'effondrer et je me dépasserai pour tout reconstruire afin de t'apprendre à maitriser ta rage, à faire de ta folie une arme, parce que je suis comme ça, l'amour dirige ma vie et je m'emballe encore une fois. Mais cette fois, je ne peux plus revenir en arrière, je me sens tomber dedans et je veux perdre pied, je veux me noyer dans ton esprit et en découvrir les moindres recoins.
Tu me trouves parfaite et je ne peux que te retourner le compliment. Lorsque nos corps se mêlent, nos folies respectives se confondent, créant une profondeur irréelle. Je ne peux m'empêcher de poser mes yeux sur toi, tellement je peine à croire d'avoir la chance de pouvoir te toucher, de parvenir à déclencher ce sourire que tu ne pensais pas pouvoir retrouver. Qui sait si cette histoire a réellement un lendemain où si je suis également victime de cette paranoïa légendaire? Je ne te connais pas mais me retiens à chaque instant de te demander en mariage, car tu aurais suffisamment de problèmes psychologiques pour m'assassiner dans mon sommeil, ça m'effraie et me rend complètement dingue. Et mon dieu, ce sourire, incroyable.


"-Qu'est ce que tu prends?
-Heu, j'essaie de me soigner...
-Oh, moi aussi je suis sous traitement!"
  

 Tu es le psychopathe de mes rêves.


 Lili,take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand
you'll see that you can breath without not back up
some much stuff you got to understand

Lili,you know there's still a place for people like us
the same blood runs in every hand
you see its not the wings that makes the angel
just have to move the bats out of your head

Lili,easy as a kiss we'll find an answer
put all your fears back in the shade
don't become a ghost without no colour
cause you're the best paint life ever made

For every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

mardi 11 août 2015

"D'avoir eu raison sur ce point lui donnait un léger vertige, comme s'il s'aventurait dans des sphères de déraison dont il ne connaissait pas les mécanismes ni, pire, le futur."



Je ne sais plus à qui penser le soir, la liste se rallonge. Alors dans un état proche de la méditation, je me suis concentrée dans l'espoir de comprendre mes attentes. Dans mon crâne, je reconnais mon idéal créé de toutes pièces. Dans ma poitrine, l'amour maternel porté à mon chat. Dans ma gorge, la mini Shane. Dans mon bas-ventre, je reconnais le scorpion à l'attraction évidente. Le plus gênant, c'est la dernière, qui fait réagir mon corps tout entier, et je ne peux m'empêcher de m'en m’imprégner et de me laisser flotter dans une dimension parallèle, n'étant plus qu'une particule parmi les particules. Houston, we have a problem.
Si j'ai tapé du pied au fond de la rivière sans m'en rendre compte? Apparemment puisque hier, masochiste, j'ai invité le scorpion naturellement vampirique à franchir le seuil de mon appartement. Tu penseras peut-être que je n'apprends pas de mes erreurs, que je me jette tout droit dans gueule du loup, mais qui d'autre aurait les capacités à mettre mon cœur en boîte et mon âme bien au chaud chez Belzébuth? En l'ayant dans le viseur, j'ai par conséquent également un petit point rouge sur le front. Pourquoi  ne lui avoir offert qu'une bise désinvolte lorsqu'il est parti? Instinct de survie, réflexe d'autodestruction, ou bien crainte d'une énième autodestruction. Peut-être aussi parce que lorsque j'ai senti sa main sur mon épaule, j'ai senti que si je libérais ne serait-ce qu'un soupçon de passion, une nouvelle dimension allait être créée, une dimension que seuls les duos de scorpions pourraient imaginer. Alors j'ai pris peur, peur de mettre un cadenas à ta cabane rectangulaire, peur d'enterrer mon cœur à jamais, celui qui parle.  Et aujourd'hui, passant d'un extrême à l'autre, j'ai peur d'avoir ruiné les chances de le mettre ce foutu cadenas, pour ne simplement plus avoir à vivre avec un désir permanent d'inaccessible. Je ne suis plus sûre de mes capacités à me contenter d'autre chose que la perfection, c'est à dire à rêver d'autre chose que de "tout, pour toujours, dès maintenant". Dire que c'est un état d'ébriété qui laissera finalement mon inconscient choisir. Quelque part, non en fait, partout, je crois que ça me rassure. Choisir, c'est renoncer. Je ne préfère clairement pas être consciente à ce moment-là. N'empêche, avec Saturne qui fout la merde, voici l'incroyable retour tant attendu de la passion, champagne !

"L'ambiance est contractée, affective, intense et trouble, palpable dans des odeurs mêlées de poudre parfumées et de sueur, condensées par le froid. Tous savent quel évènement se joue ce soir mais tous le vivent dans l'anxiété, comme s'ils n'en connaissaient pas l'issue d'avance."



Come on dance around
Chine upon the ground
From me, to you

Don't you know i'm strong?
I could win the world
For you, for you

Don't you ever cry?
I would stop breathin'
For you; for you

Did you ever fly?
Let me teach you how
I'll do I'll do

Drive upon the mountains
Dive into the moon
I'll do I'll do

Be my unicorn
I'll chase all the dragons
For you, for you

I'll build you a castle silver gold
It's your favorite color I'have been told

don't worry life is easy
don't worry life is easy








vendredi 7 août 2015

" Il s'abattait sur un bureau à la façon d'une nuée de sauterelles, et tout de suite c'était la fin, le carnage, la dévastation. "



Après ces années à insulter et maudire certains de mes exs, je réalise que celui-ci est le pire. Les autres m'apparaissent aujourd'hui comme des anges. M'accuser de ne pas être sincère, moi qui passe chaque putain de journée rongée par la pureté de mes sentiments. Oh il est évident qu'amour et haine ne sont pas toujours liés. Ici l'amour est mort et enterré depuis longtemps et je suis sûre de ne jamais aller creuser. Ma pelle risque plutôt de finir plantée dans son crâne.
Ô Sheitan, personne ne peut imaginer comme je me retiens de faire appel à tes services, mais ce n'est fatalement pas le moment de me rajouter des malheurs.
Mais connard, même les Enfers ne voudront pas de ton âme. Puisses-tu avoir une vie longue et malheureuse, Amen.


J'imagine que j'en suis à ma 48ème vie. Il fallait qu'enfin j'aspire à une santé, à un chemin de vie et à tenir en laisse mon côté obscur pour que ce chemin boueux se transforme en charbons ardents. Je suis prête à frotter les wcs de trente-cinq gamins, dormir parterre, accepter de vivre avec une boite pleine d'amours impossibles, à prendre soin de ma santé physique et psychologique, à lutter contre la schizophrénie ou encore à me retenir d'être vraiment moi-même, je veux dire, je ne voudrais pas vous déranger. Oui, je suis prête à faire des efforts surhumains pour réaliser mon putain de rêve et me casser au Pérou le plus vite possible. Mais on dirait que cet enfoiré d'ennemi du Diable à décidé de retarder un peu plus mes projets, rajoutant sur ma route un connard qui ne va pas faciliter mon entrée dans la réalité, en me mettant à la rue dans un mois alors que j'ai un chat qui n'a jamais rien demandé à personne, en créant peu à peu un fossé entre moi et  les rares choses auxquelles je tiens.
Alors d'accord, je prendrai ce que la vie me donne, et je rien n'altèrera mes neurones jusqu'à ce que ce bordel immense soit réglé, je resterai calme, je resterai à 20mg. Puisque tout finira bien, je le sais.  Je le sens. "Nulle terre sans guerre". Mais peut-être suis-je trop dérangée pour me ranger...








It's bugging me
Grating me
And twisting me around

Yeah I'm endlessly
Caving in
And turning inside out

Because I want it now
I want it now
Give me your heart and your soul
And I'm breaking out
I'm breaking out
Last chance to lose control

Yeah it's holding me
Morphing me
And forcing me to strive

To be endlessly
Caving in
And dreaming I'm alive

Because I want it now
I want it now
Give me your heart and your soul
I'm not breaking down
I'm breaking out
Lace chance to lose control

And I want you now
I want you now
I feel my heart implode
And I'm breaking out
Escaping now
Feeling my faith erode*

*Rien a voir avec toi Sheitan, personne n'accorde autant d'importance aux pactes.

jeudi 23 juillet 2015

"Le futur sera meilleur demain. "





Vern-sur-seiche, Bordeaux, Paris, Pérou, Canada, ou peut-être ailleurs. S'il y a bien quelque chose d'inconnu et d'imprévisible, c'est l'endroit où j'atterrirai en septembre. Je dois avouer que la seule solution que j'ai trouvée pour ne pas paniquer est de fumer du matin au soir en cherchant du boulot. Et oui, fatalement, après ces années sabbatiques me voilà réellement en recherche d'une vie active. Même s'il n'y a qu'une chance sur un million pour que la tournure finale soit agréable, j'y crois, je le sens bien, j'suis tout-terrain. Intuition ou neurones cramés, on verra ça à la rentrée.

 There's a lot to learn
For wastin' time
There's a heart that burns
There's an open mind.

Look out for my love
It's in your neighborhood
I know things are gonna change
But I can't say bad or good.



Non, si un chat noir m'a suivie sur le trottoir, que ma plaque est brisée, que je joue en boucle la chanson de Tom Adams et qu'il est 23h48, ce n'est pas une mise à l'épreuve de Sheitan. Oui je resterai dans la réalité même si je suis seule, que je fume trop et qu'il fait nuit noire. Bim, dans ta gueule schizophrénie. Et vendredi grosse défonce, dans ta face réalité. (Donnant-donnant.)

I've seen the needle and the damage done
A little part of it in everyone
But every junkie's like a settin' sun.





Qu'est ce qui est plus important que le sommeil et la nourriture? L'instant présent, les élans d'inspiration qui poussent à se dépasser, à aller plus loin. Malgré les toutes petites gouttelettes de sang qui s'accumulent sur ma guitare, je n'irai pas me coucher, je me shoote aux arpèges. Je chante mes sentiments inavouables, soutenue par le regard bienveillant de mon chat. Oui, l'heure tourne et je me noie dans le romantisme. En tête à tête avec moi même -comme dirait l'autre-, je laisse libre cours à mes émotions comme on jette une bouteille à la mer, au cas où.
  

Rock and roll is here to stay
It's better to burn out
Than to fade away

It's out of the blue and into the black
They give you this, but you pay for that
And once you're gone you can never come back
When you're out of the blue
And into the black

lundi 20 juillet 2015

" « Je reviens. » Ces deux mots mille fois dits, comme si Adamsberg réassurait sans cesse son entourage, redoutant lui-même de ne jamais revenir. On prend un chemin de forêt, on regarde les arbres, et puis qui sait?"





Sept ans de malheur à prévoir puisque l'unique petite plaque en verre vient d'éclater à mes pieds. Je me souviens de ton sourire lorsque tu me l'as transmise, de tes yeux verts et du jonc de mer sous mes pieds. Etait-ce le début ou bien la fin? J'imagine que nous nous reverrons, si les pactes ont un réel pouvoir. Je prendrai plaisir à te regarder sourire et à entendre à nouveau ta voix si particulière, avant de te trancher la gorge. Certains diront que j'agis par vengeance, alors que j'agis par amour. Qui a aimé aimera, sinon, c'est qu'il n'aimait pas assez. C'est à dire pas autant que j'aime mon grand-père, mon chat, Matthew Bellamy, ou comme j'ai pu aimer cette catin. Reste plus qu'à retrouver une petite plaque.

 "Un acte manqué ? C'est-à-dire un truc qu'on ne veut pas faire mais que l'on fait tout de même, pour des raisons qui sont cachées sous les raisons? Si la crainte de poster sa lettre lui avait donné ce vertige?  Et qu'elle l'ait perdue, par acte manqué, renonçant à son idée en raison des raisons qui sont sous les raisons?
Alors en ce cas, c'était elle, le destin."




 Demain je réduis. Ouais, j'avais réduit y'a un mois mais entre temps j'm'y suis remise un petit peu.  Sheitan me noie dans le THCV, je n'y peux rien. J'imagine que je suis du genre à céder à la tentation.
 Tout autour de moi semble si sérieux, si propre, que je prends un plaisir sans nom à ne pas m'essuyer les pieds en rentrant dans votre... présent.
Ce n'est qu'un mirage extravagant, mais je pense surestimer ta folie. Est-ce que tu me vois, tu me vois venir? Devenir? 
Il m'arrive de jouer avec une boîte, parfois même alors que je vous écoute. Je la regarde et lui parle, étonnante évolution de la névrose. Peut-t-on le qualifier de déni pendant que je lui parle? Cette boîte est une sorte de passager clandestin que je ne peux m'empêcher d'ouvrir tant les palpitations qu'elle procure sont agréables.

 Travel where the moon pulls - Tom Adams



mardi 7 juillet 2015

"Un de mes amis - un vieux truand par ailleurs -, me disait toujours : "Si tu veux garder un secret, eh bien garde-le." Moi j'en ai gardé un longtemps, mais il m'embarrassait pour grimper au ciel. Encore que, même ainsi, mon ciel n'est pas gagné."



 Can't you feel my heart is beating?
Can't you see the pain you're causing?


 "Il lui apparut soudain comme un point de lumière, un phare dans la nuit. Un phare dans la nuit cela aussi, c'était de son père. " Mais l'ennui avec le phare, ajoutait-il, c'est que ça clignote. Donc ton projet, il vient et il repart sans cesse. Et en plus, ça s'éteint dès qu'il fait jour."
 Seule l'organisation d'une nuit de débauche à su couper court à la dépression hebdomadaire. Il va vraiment falloir que je subisse un relooking psychologique.
Mon choix est fait, réinitialisation. Je retrouve ma couleur naturelle, parce que cette fois je recommence, vraiment. Toutes ces années à chercher la coloration parfaite, celle qui reflètera réellement ma personnalité. Tout ce merdier chimique pour me rendre compte aujourd'hui qu'elle était là depuis le début. Cendré, évidemment.
Si le monde éclate, je partirai probablement en solo, je me connais. Croyez-le ou non, tout laisse à penser que je dois avancer seule. Jusqu'à ce que je ne me souvienne plus.
Depuis des mois, le gris s'installe. Tu n'es pas sage si tu doutes de moi, et je suis susceptible. Le gris m'obsède à juste titre, car la vérité est qu'un jour blanche l'autre noire, je suis grise. Si ça s'trouve, je suis l'équilibre -dans le déséquilibre-.
Ô Lucifer, laisse moi rien qu'une fois, glisser mes doigts dans la teucha d'Esmeraldaaaaa .
Quand je tousse, ça sent la Jack the ripper. Oh oui, décapite moi!




 Behold my trance-formation
And you are empowered to do as you please
My mind was lost in translation
And my heart has become a cold and impassive machine

I won't let you control my feelings anymore
And I will no longer do as I am told
And I am no longer afraid to walk alone
Let me go, let me be
I'm escaping from your grip



 Life is a test but I confess
I like this mess I've made so far
Grade on a curve and you'll observe
I'm right below the horizon

Yes, no, maybe, I don't know
Can you repeat the question?








lundi 29 juin 2015

"Le futur, c'est plus comme avant."




Brendan Power & Andrew White - Talk about the moon  ♫


Comment ai-je pu douter un instant des bienfaits d'une page blanche?
Comme la plupart des nuits, je me ballade dans les allées sans fin du cimetière de cet amour. Les heures, les jours défilent et mes chaussures se remplissent de petits gravillons. Peu à peu, je réalise l'absence, le changement. Je prends réellement conscience du prix de la liberté, de la peut-être impossible quête de perfection.
Ce soir, la mémoire me revient. Je me rappelle que même un schizophrène peut ressentir la solitude. Sentiment d'une profonde douceur.

There's a fire in my soul,
It's ecstasy & pain.
Ô Belzébuth ne me voudrais-tu pas ce soir comme divertissement? Ou n'aurais-tu pas l'envie de me divertir? Après ce délicieux week-end, il me tarde déjà de repartir en voyage. Après tout n'est-ce pas comme ça que j'ai coutume de passer les mois désagréables? Putain de temps qui passe et qui éveille l'envie de vivre, d'avancer. Je me demande si je n'aimais pas mieux l'époque des grandes dépressions, animées d'excès et de passions en tous genres. Le fantôme d'une petite voix me souffle l'idée d'une réinitialisation. Mais le fantôme d'une autre s'oppose à déclarer forfait, et c'est comme si j'avais quinze ans à nouveau, le monde est devant moi & m'effraie. Cette phrase me hante : Qui sans amour existe? J'ai toujours détesté l'été, qui amène chaque année son lot de tourments, saison bonne pour les signes sociables, lumineux. Et non pas pour nous autres tordus maléfiques.
On ressort les vieilles méthodes, un fond de vodka, un pétard et une guitare. Bim, attaque spéciale.
Plaisir : 1, Dépression : 0.





I’ve got to take some Time
Look Inside Myself
Livin like a Fool
Livin like a clown
Lettin Myself,
An everybody down

I’ve got to take some time
Let the wild winds blow
Swimmin up stream
Livin in a Dream
Ive got to let it go
Think I’ll let it go

Thunder clouds may roll
Mountains May Crumble
You and I
You and Me
We are two rivers,
Who run to the sea
To the sea
To the sea

When I walk with you
I walk in light
When I talk to you
The world becomes so Bright
When I walk with you
I walk in light, ay Yeah
When I walk to you
The world becomes so much Brighter than before


 

mercredi 24 juin 2015

Nec ultima si prior.



Ah le sourire de dépression
Ça c'est con
Quand ça vous prend
Là ça vous colle au corps
Ça vous gratte, partout, tout l'temps


J'ai pour la première fois, peur d'écrire. Oh, j'ai essayé de me faire suivre, comme on dit. Mais dans la salle d'attente, mon ascendant a prit le dessus, et je suis partie sans me retourner ni culpabiliser, question d'habitude. Ascendant Bélier, je n'accepterai par conséquent aucune aide. Et mon esprit résiste ce soir à la thérapie du clavier. Qu'a-t-il de si gênant à cacher? L'indomptable craindrait-t-il la manipulation vicieuse de son dominant le Scorpion?
Je suis en plein débourrage. De glace depuis ma plus tendre enfance, je sens les flammes envahir mon corps, et découvre une nouvelle lutte interne. J'ai soif de puissance, et l'imaginaire ne me suffit plus, je veux également maîtriser la réalité. Alors peu à peu, je comprends que je ne dois pas soumettre ces nouveaux démons, mais m'en faire des alliés indispensables à mon règne. N'ai-je pas d'ailleurs toujours prévu de finir en cendres ? Certains donnent leur corps à la science, le mien est à Sheitan (Mais ne crains rien, avec lui tout est négociable).



 Est-ce réellement ma faute, si le malheur des autres m'ennuie profondément? Si je souhaite la mort des gens laids ou stupides? Si je n'ai aucun regret ni scrupule? Un vieux singe m'a fait remarquer hier que le désir de toute-puissance est dû à la peur de tout perdre. Je ne suis pas ici pour mentir, il est vrai que dans mon cas c'est plutôt évident. Et j'ai trop perdu pour tolérer une énième défaite. J'ai passé ces derniers jours au service des autres, mais maintenant que la nuit est tombée, nous nous retrouvons seules face à l'ironie. Mon coude me gratte, signe physique que mon inconscient déraille. Bien sûr, je me mens à moi-même, sinon comment aurais-je encore le courage d'espérer, d'attendre que le vent tourne? Ne me suis-je pas toutes ces années enfermée dans un monde qui m'arrange? Je me demande souvent à quoi je ressemble, car les mots me manquent pour me définir. Qui suis-je? Mais toujours la même, plusieurs. La raison dans la déraison. Le sens de ma vie dans l'ironie de ma folie. Moi qui aime tant me plaindre, je ne peux justifier ce sentiment de solitude qui me suit à la trace. Même les rares larmes qui passent sur mes joues sont vides de sens. Dans mon idéal, l'idéal ne serait pas nécessaire. Les nuits seraient noires et silencieuses, et les journées multicolores. Une vie sans le bruit incessant des humains, mais seulement celui du vent, de la pluie pour les jours de chance. Le monde n'accepterait aucun compromis et serait bercé d'excès de beauté en tous genres. Chaque matin naîtrait d'un sourire, les silences prendraient tout leur sens... Mais puisque mes intuitions s'aiguisent avec les années et qu'étant masochiste je prends mon mal en patience, mes insomnies se rendent utiles. J'extrais, j'analyse, j'exploite. La vérité dans les détails. J'attends. J'attends dans l'ombre le lever du jour, suivi de ce moment d'autosatisfaction orgasmique : Je le savais. 
Oui, aveugles sont ceux qui doutent.
 Aime-moi ou meurs, puisque les complications s'accumulent et que je suis fatiguée d'attendre. Et j'ai bien conscience que j'ai les capacités d'attendre des années-lumière. Aujourd'hui je n'en ai simplement pas envie, je veux sentir mon cœur battre à nouveau. Car mon idéal est impossible sans cette résurrection, et croyez-moi, je peine à refouler le désir de me perdre encore une fois dans les travers de guimauve de mon défunt palpitant. 

Un jour les aliens viendront me récupérer et je me ferai un speedball pour me donner la mort, incapable d'accepter leur existence.


Défier ton regard sans que rien ne vacille
Les climats, les saisons, idole aux yeux profonds

 Preciser mon regard, affuter mes pupilles
 Tes yeux de chat devenus des aiguilles
Mes doigts fins et polis, mon petit parapluie
Connaissant le chemin, les rues à parcourir
Je dévale à l’instant les marches, le trottoir plein
Combler le silence et j’imagine le pire
Au fond du cœur des filles, le chrome et le coton








mercredi 13 mai 2015

"On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu."



 
 
Take my sins and wash them away
Teach me how to pray
I've been stranded here in the dark
Take these walls away

I've been swimming in the ocean
'Til I'm almost drowned
Give me something I can believe in
Teach me how to pray
 
 And we can do drugs and we can smoke weed and we can drink whiskey
Yeah, we can get high and we can get stoned
And we can sniff glue and we can do E and we can drop acid
Forever be lost with no way home

Yeah, we can run and we can hide
But we won't find the answers
If you go down then you'll get help along the way
But if you want to save your soul
Then we could travel altogether
And make the devil pray

Mother Mary can't you help me
'Cause I've gone astray
All the angels that were around me
Have all flown away
The ground beneath my feet's getting warmer
Lucifer is near
Holding on, but I'm getting weaker
Watch me disappear

Oooh sing hallelujah
Oooh save my soul
Oooh the devil's here to fool ya
Until my story's told

Quarante-trois jours. C'est tout. J'ai pourtant l'impression que cela fait des mois que je ne me suis pas exprimée. Le temps qui d'ordinaire ne se retourne pas pour vous saluer semble s'être ces jours-ci arrêté.
Je suis de retour dans la réalité. Du haut de mon doux confort, j'ai plongé dans l'affreux changement. Je l'ai fait, et il suffisait de faire une liste de tâches. C'est dingue, j'ai l'impression de retrouver mes 15ans. Je suis libre. Ô Liberté, effrayant délice ! Pourrais-je seulement me noyer dans la débauche de tes effets secondaires? J'ai encore compris ce soir comme je peux m'emballer rapidement. Hier de glace demain brûlante, je le sens dans chaque cellule de mon corps, une nouvelle vie commence. De quelle couleur sera-t-elle? Improbable, comme toujours.
Lorsque je rentre parfois le soir, je passe là où tout à continué. Où mes névroses, ma pathologie soupçonnée se sont dressées face à moi. Impossible alors d'y faire face. Comparable à la vase, mes mouvements ne font que m’entrainer plus profondément dans la folie. Tais-toi et regarde. D'accord, oui, je nous vois. Plus un bruit sinon celui que tu fais. Mais mon esprit se fait petit, se retire entre quelques pierres, et prend note discretement. Je suis ici, je suis là. Et alors la machine est lancée, ce qui me semblait irréel prend tout son sens, et comme le toxico sexy (et d'ailleurs scorpion) de True Detective, je vois. Alors certains s'amuseront à dire que je suis folle. Mon meilleur ami me conseillera de consulter. Ce que je ferai, pour voir. Voir si ma realité diffère réellement de la votre. Et peu importe le bilan, aucune conclusion ne me plaira.
Réalité, depuis combien de temps ne nous étions-pas retrouvées? Des années. Cela fait si longtemps que je peine à te reconnaitre. Sauras-tu satisfaire mes désirs les plus sournois? Moi qui n'ai peut-être que pour seule satisfaction l'insatisfaction ?


Je me suis levée ce matin avec l'envie d'écrire ma libération, mon nouvel envol, la chaleur qui m'emporte et m'exalte ces derniers jours. Mais comme un jeune pur-sang je piaffe, je m'emballe.
Alors qu'au fond, bien bien au fond, il y aurait peut-être -mais c'est pas sûr, et d'ailleurs rien n'est jamais sûr tant qu'on ne l'a pas dans la poche- peut-être une partie de moi qui cherche une sorte de stabilité. M'enfin je ne sais plus, je suis fatiguée... mais je n'ai pas sommeil. Mon estomac pleure mais je n'ai plus faim. C'est évident mais ça n'a aucun sens.
Oh mais je ne me suis pas moi-même vu venir, comment aurais-tu deviné? Et moi donc. Mais puisque je suis libre, malgré cet ancrage brutal dans la réalité tout est maintenant possible, même si tout m'effraie à nouveau... Tant que quelques arpèges me feront vibrer, que la nuit calmera mes ardeurs, je serai là. Et je me rends compte que l'équilibre est revenu, que la séance est terminée. Une de mes personnalités vient d'apaiser l'autre. Comme si mon clavier était un portail, un QG où elles se retrouveraient pour communiquer. J'aime croire que la vérité est là,  confinée quelque part, dans l'ivresse de ces lignes. "Non, non, non non! On n'ment pas, arrête! On croit seulement à des vérités qui nous arrangent!"

J'irai à coup sûr de proie en proie jusqu'à trouver celle qui saura me soumettre devant sa puissance.



When I was a child, I heard voices...
Some would sing and some would scream
You soon find you have few choices...
I learned the voices died with me

When I was a child I'd sit for hours
Staring into open flames
Something in it - had a power,
Could barely tear my eyes away

All you have is your fire...
And the place you need to reach -
Don't you ever, tame your demons
But always keep them on a leash

When I was 16 my senses fooled me
Thought gasoline was on my clothes
I knew that something would always rule me...
I knew this sin was mine alone

All you have is your fire
And the place you need to reach
Don't you ever, tame your demons -
Always keep them on a leash

When I was a man I thought it ended
Well I knew loves perfect ache
But my peace has always depended
On all the ashes in my way

All you have is your fire,
And the place you need to reach
Don't you ever, tame your demons,
Always keep them on a leash...