mardi 11 août 2015

"D'avoir eu raison sur ce point lui donnait un léger vertige, comme s'il s'aventurait dans des sphères de déraison dont il ne connaissait pas les mécanismes ni, pire, le futur."



Je ne sais plus à qui penser le soir, la liste se rallonge. Alors dans un état proche de la méditation, je me suis concentrée dans l'espoir de comprendre mes attentes. Dans mon crâne, je reconnais mon idéal créé de toutes pièces. Dans ma poitrine, l'amour maternel porté à mon chat. Dans ma gorge, la mini Shane. Dans mon bas-ventre, je reconnais le scorpion à l'attraction évidente. Le plus gênant, c'est la dernière, qui fait réagir mon corps tout entier, et je ne peux m'empêcher de m'en m’imprégner et de me laisser flotter dans une dimension parallèle, n'étant plus qu'une particule parmi les particules. Houston, we have a problem.
Si j'ai tapé du pied au fond de la rivière sans m'en rendre compte? Apparemment puisque hier, masochiste, j'ai invité le scorpion naturellement vampirique à franchir le seuil de mon appartement. Tu penseras peut-être que je n'apprends pas de mes erreurs, que je me jette tout droit dans gueule du loup, mais qui d'autre aurait les capacités à mettre mon cœur en boîte et mon âme bien au chaud chez Belzébuth? En l'ayant dans le viseur, j'ai par conséquent également un petit point rouge sur le front. Pourquoi  ne lui avoir offert qu'une bise désinvolte lorsqu'il est parti? Instinct de survie, réflexe d'autodestruction, ou bien crainte d'une énième autodestruction. Peut-être aussi parce que lorsque j'ai senti sa main sur mon épaule, j'ai senti que si je libérais ne serait-ce qu'un soupçon de passion, une nouvelle dimension allait être créée, une dimension que seuls les duos de scorpions pourraient imaginer. Alors j'ai pris peur, peur de mettre un cadenas à ta cabane rectangulaire, peur d'enterrer mon cœur à jamais, celui qui parle.  Et aujourd'hui, passant d'un extrême à l'autre, j'ai peur d'avoir ruiné les chances de le mettre ce foutu cadenas, pour ne simplement plus avoir à vivre avec un désir permanent d'inaccessible. Je ne suis plus sûre de mes capacités à me contenter d'autre chose que la perfection, c'est à dire à rêver d'autre chose que de "tout, pour toujours, dès maintenant". Dire que c'est un état d'ébriété qui laissera finalement mon inconscient choisir. Quelque part, non en fait, partout, je crois que ça me rassure. Choisir, c'est renoncer. Je ne préfère clairement pas être consciente à ce moment-là. N'empêche, avec Saturne qui fout la merde, voici l'incroyable retour tant attendu de la passion, champagne !

"L'ambiance est contractée, affective, intense et trouble, palpable dans des odeurs mêlées de poudre parfumées et de sueur, condensées par le froid. Tous savent quel évènement se joue ce soir mais tous le vivent dans l'anxiété, comme s'ils n'en connaissaient pas l'issue d'avance."



Come on dance around
Chine upon the ground
From me, to you

Don't you know i'm strong?
I could win the world
For you, for you

Don't you ever cry?
I would stop breathin'
For you; for you

Did you ever fly?
Let me teach you how
I'll do I'll do

Drive upon the mountains
Dive into the moon
I'll do I'll do

Be my unicorn
I'll chase all the dragons
For you, for you

I'll build you a castle silver gold
It's your favorite color I'have been told

don't worry life is easy
don't worry life is easy








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