vendredi 19 avril 2013

"Ici, c'est comme partout, il y a beaucoup de têtes creuses qui ont vite fait de se remplir de n'importe quoi, si possible du pire. C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement."


On s'ennuie tellement qu'on se retrouve devant Dr Dolittle pour une superbe soirée jambon-purée-télé, arrêt oblige. Être malade c'est génial, on fume une clope et on court à la cuvette. Ceci dit cela pourrait être agréable si ça n'était pas dû à un virus. Espérons que mon corps sera en état samedi, pour laisser place à la débauche bien méritée. Tu ouvriras le champagne pendant que je ramènerai les assiettes bleues pour y tracer le repas, avant d'aller faire ensuite valser les shooters dans un bar, ou six, rendez-vous au St Mich. Alors lundi nous pourrons retrouver notre routine qui -si l'alprazolam est de la partie- ne devrait pas être trop désagréable. Je n'ai jamais eu l'intention de te quitter Conscience, profite de ce week-end ce n'est plus tous les jours que je soulève ton couvercle.
Amnésia + hula hoop = vomi. Ok c'était pas le moment. Et cette catin qui semble heureuse, il est où le karma? La vengeance devra donc être manuelle. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, comme dirait l'autre.

 *

 Att-ack-tack-tacking a whore with the damn hatchet
A napsack packed with like 40sumn Xanax's
Shorty come back, I'm tryna score me some lap dances
I'm bout to relapse, so baby pour me some Jack Daniels
Forumla 44D and 40's with bad capsules
The bad apple spoils the bunch, I'm back atcha. 


Well I don't mean any harm all I wanted to do is just say Hello
And do ya happen to have anything on ya to make my mood mellow ?
Some are opal and some are pink, some are blue and some are just yellow
Well I don't mean any harm all I wanted to do is just say Hello


And so I'm sayin' Hello... Allow me to introduce myself... My name is, Shady.
It's so nice to meet you... It's been a long time... Sorry I've been away so long...
My name is, Shady... ♫

mercredi 10 avril 2013

"Si le ciel devait s’ouvrir subitement, il n’y aurait pas de lois, il n’y aurait pas de règles, il n’y aurait que toi et tes souvenirs, les choix que tu as fait, et les personnes que tu as touchées. Si le monde devait finir, il n’y aurait que toi et lui, et personne d’autre."




03h48, il s'endort, je me relève. Merde, je dois être sacrément névrosée. La passion du scorpion, tu connais? Si tu n'es pas scorpion alors tu ne connais pas. Pendant que tu t'endors avec le sourire, c'est à bout de nerfs malgré moi que je me retrouve devant ce foutu ordinateur, avec un foutu cocktail hollandais entre les doigts. Passer sa journée à attendre d'aller se coucher pour ne pas pouvoir dormir, c'est tout simplement aberrant. Boucle infernale, la fumée qui apaise les nerfs mais ravive la psychose. Pour un paranoïaque, chaque détail est perverti. Il suffit d'un mot pour tout remettre en compte, une fois de plus. Toujours la même rengaine, les mêmes angoisses, les mêmes questions. Est-ce que tout ça est bien réel, ou ne serait-ce qu'un énième balbutiement mal interprété de l'esprit? Dans un sens comme dans l'autre, un pétard en entrainant un autre, on ne sait plus sur quel cheval miser et on bascule, petit à petit, dans l'incroyable monde de l'absurde. Alors, et seulement si les vapeurs nous emportent, une issue attirante -quoiqu'un peu floue- nous apparait comme une évidence. Cela est différent pour chacun de nous, je présume. Personnellement, je m'en fous. Elle s'en fout, balivernes! me direz-vous. Mais au plus profond de moi-même, bipolarité aidant, arrivée a ce pourcentage de THC dans mes veines je n'en ai strictement plus rien à carrer. Mettre les questions sans réponse dans une boîte puisqu'on ne peut les résoudre. Fermée à double tour, au moins jusqu'à demain -tant qu'on a pas dormi, c'est pas demain-. 04h08 (comme par hasard), conneries en boîte, on arrive au ton-car, seulement vingt minutes pour changer radicalement d'état d'esprit. C'est beau la weed.


dimanche 7 avril 2013

Bonobo - Kiara ♫



Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Le dos brûle, viennent les bras, puis les jambes. Mon corps meurtri par le travail à la chaîne. Et toi, que fais-tu de tes nuits? Toutes ces lignes, tournent & se retournent dans un bruit effroyable, et mon esprit se perd, tourne & se retourne dans un bordel immense. Ici, il ne faut surtout pas réfléchir. Mais comment fais-tu pour ne penser à rien, pendant huit heures qui en paraissent vingt-quatre?
Un, deux, trois, quatre, cinq, six... Et après, le trou noir. 03h15? On tourne, je me retourne. Faut être sacrément con pour m’énerver lorsque j'ai une lame de rasoir entre les mains. Trouver autre chose. Je veux récupérer mes nuits et te les offrir. A elle aussi, je partage. Lui ôter la vie avant de partir. Au moins la lui pourrir, donnant-donnant. Et la sienne aussi, s'il n'étais pas engouffré au fin fond de la forêt. Lui crever un pneu comme à la débiloche, lui voler ses pieds, ou cramer sa maison. Joyeux anniversaire connard. Je le vois d'ici. M'enfin, je ne peux pas tous les tuer, j'ai autre chose à faire.
Tant qu'il y aura de l'Amnésia, tout ira bien. Après, c'est un peu à contre cœur qu'il me faudra satisfaire mes narines. Je fume un peu et j'arrive Amour, je partage.
Oh douce Amnésia, serre-moi encore dans tes bras enfumés, fait-moi oublier l'inoubliable comme tu sais si bien faire. 
Tourne, retourne moi.