samedi 24 mai 2014

« La trace d’un rêve n’est pas moins réelle que celle d’un pas. »


 

Alors, comme le jour me tient serrée dans ses filets, la nuit je m'évade. La nuit, rêves & cauchemars se mêlent et m'emportent. Je m'assoie dans la neige à côté d'un grand loup blanc, et je ferme les yeux, je pars, je respire. Zombies, meurtriers, monstres en tous genre, mais  aucune réalité ne peut m'atteindre. Je suis intouchable, inconsciente, libre.
Alors, lorsque le jour me reprend dans ses bras oppressants, je m'efforce de ne pas ouvrir les yeux tout de suite, je lutte pour replonger dans cette douce nuit qui réalise ce que le jour rend impossible.
Il n'y a pas d'étoile sur le plafond. 




I'm still waiting
I'm still waiting
And will I see you again?

I'm still waiting
but I keep on dreaming
Sometimes you seem to be right there, seem to be right there.
Sometimes you seem to be right there, seem to be there.

I'm still standing but I'm sick of waiting
The moment that I'll see you again

'Cause from the moment we started something, we knew there was something
Sometimes you seem to be right there, seem to be right there.
Sometimes you seem to be right there and sometimes you're there.

Cause you're just like no one else
And it seems that you're able to fit squares into circles
Well, you might find
Cause you're just like no one else
And it seems that you're able to fit squares into circles
You try to fit squares into circles
Well, you might find.


samedi 3 mai 2014

Intoxication involontaire.


Aujourd'hui s'annonce original. J'étais sous l'eau quand soudain la salle de bain s'est remplie d'une fumée épaisse & nauséabonde. Pendant que je prenais ma douche, dans la cuisine un couvercle est tombé du four sur le bouton d'une de mes plaques électriques. Bien sûr celle-ci s'est allumée et bien sûr, il y avait une passoire dessus. C'est alors trempée et dans le plus simple appareil que je me suis retrouvée à courir avec les chats dans les bras pour les mettre à l’abri de la fumée. Nous sommes bien d'accord pour dire que je possède un instinct maternel hors pair puisqu'en plein incendie, je pense à sauver les chats avant d'éteindre le feu. Enfin, incendie, il y a parfois fumée sans feu.
Aujourd'hui je fais la vaisselle, pas besoin de menaces d'autodestruction, c'est bon, j'ai saisi!
Il me semble tout de même qu'avant d'attaquer, un pétard est bien mérité. On réanime de vieilles playlists Deezer, est-ce trop tôt (ou trop tard) pour réécouter Puggy? Forcément les paroles me rappellent sa tronche de cake. Avec sa pouf qui lui lèche la joue, répugnant. Si ça m'énerve encore? Ça m’énervera toujours, ça énerve toujours tout le monde de voir ses fumiers d'exs heureux sans nous, non? J'assume, je veux qu'ils meurent, les catins et vous aussi si mes propos vous dérangent. Rien de surprenant.  Attaquez-moi, je m'en moque, je suis immortelle.
"Quel danger? Ha ! Moi j'aime le danger ! Je me ris du danger, ha-ha-ha!" 



Safe from them all
Those evil little mother fuckers at my door
Yeah, well I’ve kept score
And I believe they owe me more
Than life is short

I hate you more than I hate
Everything in the world
Well I do, I said I do
You’ve taken from me everything I deserve
Well it’s true, yeah it’s true. 



vendredi 2 mai 2014

"L'ennui est qu'il faut boire pour supporter les gens, et qu'à ce moment-là ils ne vous supportent plus."




*

Nouveaux morceaux à la guitare, longue avancée dans mon bouquin sordide, replay des Reines du shopping, tentative de manucure et cuisson raté d'un artichaut. Rien n'efface l'ennui qui rode ce soir, qui prend tout l'espace, qui m’étouffe dans ces bras oppressants. Bien sûr je pourrais sortir, le fait est que je n'ai pas un rond et quelques restes de gueule de bois.
  Ô ennui diabolique, tu crois pouvoir me vaincre, me faire abdiquer ou encore me plonger dans la neurasthénie? Tu ne me laisses donc pas le choix : Télévision, alprazolam, Amnésia. 
Calée dans le canapé, un chat sous le bras, un joint aux lèvres et Nicole Scherzinger dans une publicité, l'ennui s'en est allé.

« L'ennui est un avertissement, qu'on écoute jamais trop. »