vendredi 18 décembre 2015

“La patience est une vertu qui s’acquiert avec de la patience.”


 
The world turns around when I fall asleep
I dig in the ground and I fall very deep

Where is the light
Where is the light
Where is the light
Won't you turn on the light

My bed is a bath
And my bath is a boat
My mother is a cat
And my father is a goat

Don't be afraid
We'll hide in the shade
Don't be afraid, there's still room in the bed cage

Help me to find what I am looking for
What I am looking for I am not yet sure

Where is the light
Oh where is the light
Where is the light
Won't you turn on the light
Please the lights

Il est trois heures du matin, je rentre enfin chez moi après d'énièmes heures supplémentaires à faire à manger à des cons. Je n'ai bu que la bière de récompense symbolique mais je crois que je suis saoule, il faudrait sûr'ment que je mange. Mais je n'ai faim que de lui, puis de toi aussi puisqu'il n'est pas là pour que je puisse t'oublier. Je crois bien que je suis saoule, et bien comme quoi on n'est jamais sûr de rien puisque j'ai allumé ma cigarette porte-bonheur avant de quitter le restaurant. Je l'ai allumée et elle s'est éteinte, étrange non? Lorsque je l'ai rallumée elle a prit feu, d'un coup, comme ça. Allez savoir encore quel message plus ou moins subliminal à la con se cache derrière ces balivernes. Tu te souviens Durite? Tu te souviens l'époque où nous faisions de la magie? On dirait que lorsqu'on essaie de jeter un sort à un scorpion ca prend feu et on à l'air con à essayer d'éteindre une flamme semblable à ces bougies d'anniversaires immortelles débiles, t'as beau souffler les étincelles persistent et puis ben encore une fois t'as l'air stupide d'avoir cru pouvoir y changer quelque chose. Il est trois heure du matin, et qu'est-ce que ça peut bien faire? J'm'ouvre une autre bière, 'paraît que l'ambrée, ça nourrit.
Quand je pense que je pourrais combler les deux et qu'aucun n'est foutu d'être devant ma porte quand je rentre chez moi. Alors c'est ça Sheitan? Serais-tu jaloux de la Lumière? Vieux fou possessif à l'extrême, tu sais bien que mon âme est tienne, ce qui est facile à dire puisque tu es le seul à en vouloir. Mais elle est tienne et j'espère que tu comprends les raisons qui me poussent à aller voir en face, mon ambition d'avoir la maîtrise, le besoin de créer des alliances pour tenir. Oh mais tu me manques car avec les Cieux rien n'est simple pour l'impatiente que je suis. Le schizo me juge étoile parmi les insectes, n'est-ce pas là une métaphore ravissante? Oh je ne prendrai pas le risque, traumatisme, clairement. Et mon corps est ailleurs, mon esprit plus loin encore, comme de coutume.
L'heure tourne et je m'en moque, il est évident que malgré l'épuisement logique, il me sera impossible de m'endormir dans des draps emplis de l'odeur de l'autre sorcier. Pendant qu'il souille probablement d'autres victimes de son charme incroyable, et il a  raison, la liberté lui va si bien. Alors je prends mon manque en patience; il est si grand que je pourrais l'écrire durant des heures. Ecrire ma frustration, ecrire l'impossible attente, et mon corps qui ces derniers temps ne répond qu'au sien. "En attendant le tien" Oh mais Hermès m'a clairement fait comprendre que j'usais mes pauvres nerfs en vain, que le temps de la sérénité n'était pas venu; sans préciser s'il viendrait un jour, cela serait trop simple évidemment.
Oui j'aime me plaindre et un peu trop puisque Facebook m'apprend qu'il est cloué au lit, merci la grippe, joie! Et merci bien sûr à l'obsession qui m'a amené à aller encore une fois sur son profil, "pour voir". Merci Lumière, puisque c'est bien toi, non? Je t'ai vue, je t'ai sentie.
Il est bientôt quatre heures, il va falloir se faire une raison et dessiner des femmes nues pour trouver le sommeil. Tu sais, un jour je te séquestrerai une nuit entière afin que tu te rendes compte de tout ce temps que tu as perdu à ne pas m'appartenir. Oh mais dis donc, il l'a vu lui, il reviendra où bien les Cieux n'ont aucun pouvoir. Et un jour tu seras mien aussi sûrement que les licornes existent.



Please wrap your drunken arms around me
And I'll let you call me yours tonight
'Cause slightly broken's just what I need
And if you give me what I want
Then I'll give you what you like

Please tell me I'm your one and only
Or lie, and say at least tonight
I've got a brand new cure for lonely
And if you give me what I want
Then I'll give you what you like

When you turn off the lights
I get stars in my eyes
Is this love?
Maybe someday
So don't turn on the lights
I'll give you what you like

Emotions aren't that hard to borrow
When love's the word you've never learned
And in a room of empty bottles
If you don't give me what I want
Then you'll get what you deserve

When you turn off the lights
I get stars in my eyes
Is this love?
Maybe someday
I've got the scene in my head
I'm not sure how it ends
Is it love?
Maybe one day
So don't turn on the lights
I'll give you what you like
Give you what you like

I'll give you one last chance to hold me
If you give me one last cigarette
By now it's early in the morning
Now that I gave you what you want
All I want is to forget

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