samedi 2 janvier 2016

“La rêverie est la vapeur de la pensée.”





In the mornings, I was filled with joy and laughter
In the evenings, I would cry myself to sleep
I was dreaming of the great forever after
Dreaming of windmills and of swimming in the sea
 
 Times were changing faster,
that I never understood
Days would turn to evenings
turn to nights and disappear

Hier soir, submergée par les évènements, j'ai tenté d'écrire, de décortiquer mes ressentis. Des heures passées à tirer sur les neurones restants jusqu'à ce que ma vision se brouille.
Ce soir, impertinente, je retente malgré l'épuisement qui tente de m'achever. Après onze heures de travail endurées grâce à la caféine, j'ai hésité à appeler l'scorpion puisque je ne travaille pas demain matin et qu'il est délicieux. Ben pour la première fois, je n'en fais rien. C'est fou mais je préfère être éblouie par cette page blanche, trop curieuse pour résister à l'envie de découvrir ce qu'elle me réserve. Pour la première fois, il n'y a pas de dissociation entre Imaginaire et Réalité. Jamais je n'aurais cru cela possible, possible de ressentir l’équilibre. Alors je crois que je pourrais passer des heures à me remémorer les moindres détails, ces instants où l'Univers m'a appuyée, contre toute attente et avec une confiance surprenante.  Une rivière de réponses traversaient un temps en suspension.  En une fraction de seconde, j'ai compris, l'angoisse & et la sérénité.
Alors soudain je réalise l'erreur d'avoir insulté 2015, car grâce à elle, c'est avec une notion de la patience acquise et peurs annihilées que je me lance dans cette nouvelle année. 
Tout est d'un coup si différent,  découverte incroyable de l'intuition sans le doute, comme s'il n'y avait rien de plus simple.
C'est dingue comme en quelques instants mon ciel s'est éclaircit, a illuminé l'indescriptible pureté de mes intentions. Alors c'est ça, la force de l'équilibre? Le temps défile sans qu'il ne s'étiole. Ce sentiment que je continue de nourrir malgré moi, protégé dans une boîte que j'ai souvent tenté de tenir fermée. 
Même lorsque je profite de cette supposée descente et tente une torture de mon âme en me forçant à regarder l'impossible traversée du monde et de l'au-delà pour atteindre cet impossible objectif, je ne peux rebrousser un chemin qui emmène mon âme aussi loin, qui transporte mon cœur à travers de nouvelles dimensions. 

Il est déjà trois heures du matin, et je rêve ici depuis des heures sans avoir fumé et c'est la première fois que cela arrive, c'est fou. Tout est si fou en ce moment, surréel.
 Nunc est bibendum, je roule, pour fêter ça. A travers cette  fumée, je te matérialise ma reconnaissance. J'inspire et m'inspire de ton équilibre, pour expirer enfin libre. Je prends conscience de ce que ressens lorsque j'observe ton ampleur. Alors, portée par la douce ivresse de ces nuages de fumée, je ne peux que sourire, jamais  je n'ai autant été captivée par un trailer...
Merci, merci à toi, Univers.


"La route qui passe par la nuit éclaire les arbres un instant seulement
 et les couleurs à l'intérieur des paupières racontent en détail les histoires passagères.
 Ecumée d'images, elle dessine la mer sur les murs abandonnés d'un voyage 
et surligne des rencontres inventées. 
Sur la route de nuit, tant de choses se racontent. Les voiles qui passent par ici transpercent l'enveloppe des sommeils indécis.
 Et le ciel en témoin silencieux se prépare tout le jour à couvrir cet aveu. 
Sans nouvelle de demain, 
la nuit encombre les lignes de nos mains mais rassure les regards quand ils passent 
et la route de nuit dans un frisson m'enlace. 
Sur la route de nuit, les hauts sommets se rencontrent, 
sur la route de nuit, 
vois-tu les splendeurs qui s'annoncent ?"

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