lundi 14 mars 2016

“Le destin mêle les cartes et nous jouons.”






Amis du soir, bonsoir, il est 02h12 et j'ai mis quinze minutes à retrouver le code secret de mon mail secret pour pouvoir écrire ici même parce que ça fait trèèès longtemps et peut-être aussi parce que je suis saoule...
Alors bon, pour commencer, mon état voudrait remercier cette connexion internet qui arrive enfin, mais alcool mis à part -difficilement- je souhaite avant tout remercier l’Equilibre. Merci d'avoir répondu à mon appel, merci d'avoir en effet baigné mon être des plus grands plaisirs imaginables. Alors... Alors mon grand-frère et professeur spirituel m'avait prévenu qu'en échange j'allais manger. J'avoue avoir eu la prétention d'en être exemptée. Grossière erreur! C'est tout un monde qui se trouve aujourd'hui chahuté, mon âme qui frôle la perdition et mon identité qui manque de finir en hôpital psychiatrique. Mais tout de même, je ne peux qu'hurler ici ma reconnaissance, crier merci pour l'abondance, pour ce cumul incroyable de moments délicieux.
Ce soir, mes paupières tombent c'est un fait, mais mes yeux n'ont jamais été aussi ouverts.
"Où vas-tu?" crie une voix, mais force de constater que je n'en sais foutrement rien. Que dalle, nada. pas même un soupçon d'idée. Les mots manquent pour décrire la situation dans laquelle je me suis foutue. Il faudrait j’imagine que je me couche et me taise ce soir, mais c'est hors de question, cette page m'a manquée comme un névrosé réclame son psy, et tel un lama (il sont tellement choupis à faire de petits bonds dans les prés...) je crache ici mes sentiments, ressentis et autres conneries bien trop réelles pour se carrer dans des boîtes. Terminé ce tas d'encombrants, me voilà en guerre contre qui veut et contre moi-même puisque c'est que j'ai cherché tout ce temps. Oh mais à présent le temps est précieux puisqu'argent et vous, pauvres mortels, n'avez qu'à succomber à mes charmes ou dépérir.
Ce soir certains m'ont jugée agressive, ce à quoi je répond que premièrement je les emmerde et qu'ensuite j'ai bu beaucoup trop de café, que ma vie n'est en ce moment pas palpable, que j’adore & déteste ça et qu'encore une fois, je vous emmerde. Beaucoup si ce n'est autant que vous m'emmerdez, c'est dire. Mais parlons sérieusement puisque cela fait des lustres que je me gratte de partout de pas pas avoir écrit, névrosée que je suis.  Dans l'attente de ce moment depuis ce qui m'a semblé une éternité je vais essayer d'ouvrir sincèrement mon coeur ici puisque oui j'en ai un en ma possession quoi que j'en dise.Voilà que j'hésite, qu'encore une fois j'ai peur de comprendre.
Où suis-je? Mais pour la première fois, je crois que je n'en sais rien. Je suis tout bonnement épuisée. Overdose d'énergies en tous genres, pas foutue de me trouver de scénarios alléchants pour parvenir à dormir.
Ô grand Équilibre, à avoir prié le plaisir me voilà à ne plus savoir à qui penser avant de dormir, quelle ironie! Mais n'est-ce pas là l'histoire de ma vie?
Il y a quelques jours, ou semaines, et peu importe, c'est à lui que je pensais pour trouver le sommeil, simplement parce que les images de ton visage sont trop complexes à visualiser, il faut dire que je n'ai de précis que les rares instants où tu as laissé par mégarde transparaître ton âme, comme une éclaircie illumine une journée pluvieuse... Et bordel ce que tu peux m'agacer à exister. L'on se dit droit dans les yeux qu'en face l'un de l'autre, nous pouvons être nous même. Balivernes, tous ces moments de silence ne sont entre nous que des filtres en suspens.
L'autre jour, j'ai enfilé mes chaussettes avant mon pantalon, pour voir -à cause de toi-, et le pire c'est qu'à voix haute je me suis exclamée : "J'adore!" -à cause de l'autre scorpion-, "C'est rigolo"  -comme dirait le Lyonnais-... Mes amis, mes amours, mes emmerdes.
Évidement, tout pousse à croire que tu m'es destiné, mais si le destin était imprévisible? Et où es-tu pendant que cette nouvelle lune s’effondre sur mon âme? Mon cœur est aujourd'hui trop grand pour être négligé, trop étroit pour ne pas s'étioler.
Alors que veux-tu, je ne peux que douter de tes intentions, et des autres d'ailleurs tant qu'à faire.
Ce que je désire? Si j'oublie mon égo, mon état et mes ambitions... En perpétuelle quête de sérénité me voilà déconcertée, perplexe devant une réalité que je m'efforce de maîtriser. Ce soir j'aimerais simplement une épaule sur laquelle m'appuyer sans pudeur, sans complexe ni appréhension. Fatiguée de donner mes énergies bienveillantes et de bouffer les vôtres clairement pas claires. Alors? Et bien je crois que je vais partir quelques temps sur Lyon, pour voir. Réaliser ce que j'y gagne et ce qui me manque, tenter de trouver mon chemin au milieu de ce foutoir immense qu'est devenu ma réalité. Encore une fois j'ai besoin de voir, de savoir, de vivre. Trop amoureuse de la liberté pour me restreindre à l'imperfection. Je veux des preuves, toujours plus d'aventure, de surprise, de réponses.
Sentiment assez atroce que de se demander s'il est possible que l'on se soit trompé quelque part, si ce que l'on a construit secrètement ne serait pas en réalité ben... pas réel. La vérité dans les détails, qu'en est-il du silence et des non-dits? Trop de portes ouvertes ces derniers mois, suite logique inévitable, mais finalement cette question qui ressort: Où es-tu?
Es-tu suffisamment lucide pour percevoir ce que je suis? As-tu conscience des conséquences? Ce que j'ai à offrir est incommensurable mais es-tu à la hauteur? A présent je suis prête à tous les sacrifices pour atteindre cette sérénité et j'ai bien peur d'être capable d'exterminer tout ce qui ne sera pas feng shui de mon chemin pour y parvenir. Je n'y peux rien, je suis scorpion, ce que je désire se résume en deux mots : tout ou rien. Et quelque part je me fous bien du résultat, je suis fatiguée, j'veux juste tracer ma route, cap vers l'Equilibre, avec l'Univers pour allié. Alors les litres de bière n'y pourront rien changer, j'ai besoin d'avancer, qui m'aime me suive, le reste ne m'importe qu'à moitié, voire du tout. Tiens, demandons à ce livre puisque tel un prophète, depuis son arrivée il trouve réponse à tout telle une arme divinatoire imbattable. Je te demande ce soir, Ô bouquin aux allures salvatrices, qu'as-tu à dévoiler? Ce à quoi il vient de répondre : "Sachez qu'en ce moment l'ouverture dans le voile a été créée par vous et par votre intention. Des êtres remplis d'amour viendront et rempliront  cette salle d'un pouvoir étonnant."  Ah l'Intention, encore et toujours... Et ce suspens récurrent qui me rend dingue. Qu'ils viennent, ces êtres-là, qu'ils débarquent et me sauvent de la dérive qui me pend au nez.


Oh, angels sent from up above
You know you make my world light up
When I was down, when I was hurt
You came to lift me up
Life is a drink, and love's a drug
Oh now I think I must be miles up
When I was hurt, withered, dried up
You came to rain a flood
So drink from me, drink from me
When I was so thirsty
We're on a symphony
Now I just can't get enough
Put your wings on me, wings on me
When I was so heavy
We're on a symphony
When I'm lower, lower, lower, low

Got me feeling drunk and high
So high, so high
Oh-ah-oh-ah-oh-ah
I'm feeling drunk and high

So high, so high
Oh, angels sent from up above
I feel it coursing through my blood
Life is a drink, your love's about
To make the stars come out
Then we'll shoot across the sky...


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