jeudi 31 mai 2018

"J'ai une tante, qui, quand elle vous sert quelque chose dit toujours « Tu m'dis stop ». Ma tante dirait « Dites stop », et bien sûr, on ne le fait jamais. On ne dit jamais stop, parce qu'il y a toujours la possibilité d'avoir plus. Plus d'alcool, plus d'amour, plus de tout, plus c'est toujours mieux. Il y a long à dire sur l'histoire du verre à moitié plein, sur le fait de savoir quand dire « stop ». Je crois que c'est une ligne assez floue, une sorte de baromètre des besoins et des envies. Ça dépend entièrement de chaque individu, et ça dépend de ce qu'il y a dans le verre. Parfois on veut juste une petite gorgée, d'autres fois on en a jamais assez. Le verre n'a pas de fond, et on en veut toujours plus."


Merde c'est presque pire aujourd'hui. J'vais surement péter un câble s'il ne se passe pas quelque chose de sympa rapidement. J'grince des dents. J'ai envie de bouffer la chanteuse. Ou quelqu'un d'autre, mais j'vois pas qui. J'ai bu beaucoup trop de café. C'est la première fois que j'ai envie de me ronger les ongles.. Maudite lune que cherches-tu à m'apprendre? Les secondes me semblent des heures. J'ai la nausée. Ange gardien réclamé code 48. Besoin d'un coup d'pouce. D'un coup d'aile. J'crois que même un coup de pelle, je prends.
Le temps est gris, j'crois que je vais vomir. Demande d'une solution. Raz-le-bol des cachets, trouve une autre solution. J'sais pas moi, n'importe quoi. Genre un miracle. Tout est vachement anxiogène.

- Si ça s'trouve c'est juste un mauvais esprit qui t'as suivie.
- Pff, n'importe quoi. Où est la sauge?

On n'est jamais trop prudent. Tiens puis j'vais me recouvrir d'améthystes. "Qu'on m'apporte mes géodes!" J'l'aime bien celle-là. "Sophrologie!" Ok on est plusieurs sur le coup, aux grands maux les grands remèdes. Tachycardie. Aller, on inspire. Un...deux...trois... Et on souffle. Un...deux...trois...quatre... "Mange du chocolat!" Les placards sont vides, y'en a pas. Qu'il est con celui-là. Les voix masculines qui habitent ma tête sont presque toujours stupides.
Capricorne et Cerbère devaient passer. Où sont-ils alors que j'me tape un bad-trip méga chelou avec moi-même? "Fallait pas fumer autant" Mais va te pendre toi, sérieusement. A l'ancienne. Si c'est le karma y'a pas de karma. J'me comprends. N'empêche que ça va un peu mieux, ça marche mes conneries. Putain de sorcière. "Maintenant danse comme si personne ne pouvait te voir." Ok darling, mais à part mon grain -et le reste du paquet de semoule, y'en a du monde là-dedans-, y'a que les chats qui me voient. Bref, allons-y. Jusqu'à ce que les endorphines m'embrassent.

- C'est parce que je vois flou que je cherche un truc précis.
- C'est parce que tu cherches un truc précis que tu trouves rien.
- En tous cas c'est parce que je trouve rien que c'est flou.
- Serpent qui se mord la queue.
- Faut être souple.  


You don't talk to no one
Don't you look at nothing
Focus on me
Look into my eyes

Come a little closer
Let me tell you something
Eat your ego honey
honey swallow your pride

You don't talk to no one
Don't you look at nothing
Focus on me
Look into my eyes

Come a little closer
Let me tell you something
You ain't going anywhere

'Cause you mine

I used to be a rival,
Yeah I had my distance,
Whistling like a bullet in the sky

I used to be a psycho
Yeah I had my demons,
Crawling like a spider up my spine

I spotted you the second you walked in the building
I knew that you had let me get you high

I wanna hear the things you say when no-one's listening
But that don't matter anyway...

'Cause you're mine

'Cause you mine
'Cause you mine
'Cause you mine

  No-one's gonna love you
No-one's gonna touch you
No-ones gonna look at you the way that I do

No one's gonna save you
Use you up and break you
I'm the one who plagues you every night

No one's gonna love you
No one's gonna touch you
'Cause you're mine!

You don't talk to no one don't you look at nothing.


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