mercredi 31 juillet 2013

"Put your lips on me & I can live underwater."


Chaque fois la même micro-routine. Cracher dans le lavabo, un coup de peigne, de crayon. Et on retourne au comptoir en forme, fauchée, mais saoule. Je n'y peux absolument rien c'est une évidence. Crise d'angoisse est égale à une cuite au St Mich, seul lieu serein et bienveillant de cette ville maudite. On vérifie son sex-appeal pour essayer de se convaincre que l'on ne nous trahira pas une fois de plus. Je suis névrosée et je me demande si ce ne serait pas pire avec le temps, je ne me souviens plus. Je suis saoule & je n'arrive pas à dormir parce que je t'imagine dans les bras de la première blonde venue puisque tu ne réponds pas -et que je suis dingue-. Et si c'est le cas crois-moi cette fois je ne déménagerai pas j'en ai ras-la-crêpe de faire mes bagages je te le dis tout de suite c'est niet nada nicht que dalle, du vent, de l'air, du balai, de la balayette : je saute par la fenêtre & démerdez-vous sans moi. Dingue dingue dingue! Oh toi, va crever. Mon Dieu si je tenais debout j'irais défoncer la vitrine d'une pharmacie pour me gaver d’anxiolytiques. Tiens,  je ramènerais deux trois crèmes et gels douche aussi tant qu'à faire. & des antidouleurs parce que j'ai tout mangé. "J'ai mal aux dents".

Reviens-moi avant qu'on ne m'interne pour de bon.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire