vendredi 31 mars 2017



04h48, dans mon monde, comment ne pas prendre le temps d'écrire. Pas sûr que ça soit une bonne idée., mais il faut bien que je vous le dise, même si vous n'êtes que des psys imaginaires et que maintenant, j'en ai un de bien réel. Mais, ne laissons pas l'imaginaire de côté, question d'équilibre, du moins l'intention y est. Elle n'est que ça d'ailleurs, Équilibre.
On va commencer par dire que je me sens en cet instant...vraiment bien. C'est foufou. Ai passé la soirée à m'enivrer de champagne, et de Champagne. Et ouais ma gueule. A l'ancienne.



Je vous vois venir, a vous exclamer : "Deux fois dans la semaine, pour quelqu'un qui a tout arrêté, wtf?"
The fuck is que depuis ce début de semaine, j'ai le sentiment qu'une nouvelle vie -encore- commence!
Et oui, aujourd'hui, le 48 m'a incitée à laisser une trace -mauvais jeu de mot accepté parce que je suis en révolution-, une trace sur cette page immaculée.
Aujourd'hui, tout est différent. Je parviens pour le moment à prendre sur moi ce bon vieux Sheitan qui me tanne, et si mes calculs sont bons, l'alprazolam agira avant qu'il ne parvienne à me tanner. *croisons les doigts*
Et puis après tout, qu'il me tanne puisque c'est son rôle lorsque je savoure les bienfaits de sa débauche.
Je me lèche les babines, y récupère au passage les restes de délice. Oh comme il est bon de retrouver ce parfum après l'abstinence. Je jubile, peu importe les probables minutes d'angoisses qui vont suivre, l'immense plaisir des retrouvailles en valait la peine. Mon Dieu que j'aime ça. Je l'assume pleinement, n'ai aucune honte en cet instant. Simplement, le plaisir d'être libre. Et aujourd'hui, toutes les raisons me poussent à cette symbiose jouissive.
Liberté. Depuis quand ne nous étions pas retrouvées?
Cela fait maintenant quelques jours que j'ai quitté mon verseau, il ne mérite pas d'un long paragraphe, ou en tous cas je ne pense pas. Même s'il va -j'imagine- peut-être falloir en reparler si le deuil est fait de travers -ce qui me connaissant, est crédible-. On va alors en cet instant résumer, en disant que c'était un lâche, j'ai envie de dire, c'était un con, clairement pas "l'Elu". Et malgré moi, c'est -même si je ne suis pas sûre de l'assumer dans le blanc des yeux- ce qui me donne réellement envie de m'accrocher, la seule chose si ça se trouve qui me fasse encore rêver : trouver l'Elu. Et je n'y peux strictement rien, cette quête folle est, il me semble, la seule chose qui dans le plus profond de mon âme est constant. C'est presque un devoir de raison d'être. Le fil conducteur de toute une vie.

Deux jours de déprime, déception oblige.
Mais l'annihiler de ma vie me fait prendre conscience de mes réels désirs.
Nota benne instantanée : changer de sujet parce que mine de rien, se concentrer sur un moment négatif me donne l'atroce envie de me plonger dans un saladier et que c'est impossible, réserves écoulées. Mais je vais ce soir tout faire pour supprimer cette sensation plus que désagréable. On respire un grand -le plus grand possible pour ne pas en perdre une miette- et on continue. On continue, on continue.
Un plaisir maximum ce soir grâce à une longue abstinence. Ce qui ne change pas, et j'imagine que ça ne changera jamais, c'est cette frustration de ne pas avoir accès à l'abondance.
Aller, une grande inspiration, je suis bien plus forte que ça, il suffit d'y croire. Là est le secret, dans la croyance. Dire qu'il n'y a plus d'alcool. Mais il y a toujours une alternative, alors je vais me rouler une amie si grande qu'elle prendra le dessus, renversera la situation.

Quand je pense qu'à la base je ne voulais écrire que deux-trois lignes, voilà que je m'emballe. Ça ne sera pas la première fois que je me dis deux-trois lignes et que le résultat n'a rien à voir. J'ai soudainement envie de supprimer cet article.

- De toutes manières, il n'y a plus rien, alors tu vas bien devoir faire avec cocotte.
- J'inspire une dernière fois.
- Regarde toi, à écrire plus vite que tu ne penses, change de cap avant le déluge.
- Alors c'est maintenant, qu'il faut changer de dimension?
- Question rhétorique,  roule ma poule.
- Opération extinction des neurones...

- Impact imminent.
- 5h. Tu parles bien trop vite. Alprazolam pétard, et de suite. Non négociable.
- Ok darling mais ça va partir en cacahuète.

"Cacahuète", sympa ce mot.
- Tu ne peux rien dire, j'ai attendu six taffes avant de parler.


Merde, j'allais me moquer de toi, ma petite voix, et ton programme me cloue le bec. Tu m'as couchée vieille folle.

Et paf la licorne.


Toi l'Equilibre, simplement, merci.



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