jeudi 4 avril 2019

"Fuck forever if you don't mind. Oh fuck forever, if you dont mind, dont mind, I dont mind, I dont mind!"





C'est encore moi. C'est toujours moi, d'ailleurs.
Toujours à cracher ma fumée sur mes pensées à la con.
J'aime pas plus la vie que la dernière fois que j'suis passée, vous m'en voyez navrée, ou bien envoyez moi du secours si cela vous dérange. J'ai toujours l'impression que tout le monde s'en fout, et il faut dire que ce n'est pas loin de la vérité. Les gens font semblant de s’intéresser, non sans intérêts cachés. Moi je fais mine de ne pas trop m'intéresser, et moi aussi je dissimule. "Dissimule..." Que c'est joli. De toutes façons, qui trouverait un intérêt réel à toutes mes conneries? Je me ballade ici pour me retrouver avec moi-même et ne plus être seule. Je nourris ma schizophrénie imaginaire, j'fais dans l'élevage de névroses.
Mais au bout du compte, c'est toujours la même chose, je ne sais pas si j'suis en dépression permanente ou juste si ma vie est un gros tas de merde. "Un peu des deux" Ta gueule. Ça me saoule tellement d'être seule que j'ai envie de voir personne. J'suis fatiguée je crois. Pas le courage de me faire à manger, j'me laisserai bien m’évanouir mais on compte sur moi au boulot demain. Moi tout ce dont j'ai envie, c'est de grimper sur le toit de mon immeuble à poil et de vous crier d'aller tous bien vous faire voir. Quand je dis "tous", y'a des exceptions, ne prends pas tout au pied de la lettre où je vais m'énerver. Merde.
Merde merde et re-merde.

J'ai envie de dormir, de me déglinguer la tête, de sexe et de m'en aller très loin. J'sais pas dans quel ordre. Putain plus d'une semaine d'abstinence. "Tu peux le faire!" Je sais bien mais ai-je encore le droit de me plaindre? J'en ai besoin et je fais déjà l'effort immense de le faire ici. Retour de la voix débile, manquait plus que ça. Tiens, j'te crache ma fumée à la tête. Ta tête... T'as même pas de tête t'es qu'une voix. Une toute petite voix de naze sans aucun intérêt ni importance, va donc au Diable tu lui passeras le bonjour.

Non, j'ai pas dit "bonjour" au Diable, tu crois que ça compte quand même?
Tu sais comme je t'aime Sheitan mais repasse plus tard, j'ai besoin de Lumière ce soir. Un peu de chaleur. Une bonne nouvelle. Juste un petit signe, un tout petit rayon.
Ô grand Équilibre, vas-tu me laisser souffrir encore longtemps? Que me faut-il affronter en ce moment que je peine à vivre à ce point? Mets-moi au moins un bout de réponse sous le nez. Et quand je dis sous le nez, c'est à l’Équilibre que je parle, Sheitan je t'entends rire derrière, on redescend tout de suite.


"Prends un alprazolam!"
...






J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes

J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'me d'mande comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes

J'me sens comme si j'étais dans les nuages mais c'est juste des ronds de fumée
Chacune de nos vies à son minutage de plus ou moins longue durée
Quand t'as pas grand chose, tu partages, quand t'as rien, t'apprends à t'en passer
J'vais pas r'garder le temps passer alors qu'j'suis moi-même de passage
Loin du paradis terrestre, t'as l'impression qu'on parodie tes rêves
Dis-toi que tu pourrais déterrer, tes ambitions voient le bien s'emparer des ténèbres

Laisse-toi guider par tes intérêts, deviens celui qu'une simple lueur de soleil émerveille
Quel intérêt d'être sur-entraîné pour le sommeil éternel ?

Le temps qui passe toujours braqué sur ma tête comme une arme
Alors j'garde les mains tendues vers le ciel comme un arbre

J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes
J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer

J'me d'mande comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes
J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes
Face à l’absence de lumière, les yeux s'habituent à l'obscurité
Comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes ?

J'ai gravé sur la pellicule tant d'moments irrécupérables
L'écriture s'fait dans l'véhicule ouais, j'me sens invulnérable


L'amour t'apprend que le printemps ne dure qu'un temps, va-t’en, pourquoi t'attends ? T'as que vingt ans
N'attends pas que Satan mène la danse, pas l'temps pour les vacances, fais-le maintenant
Maintenant, pas demain nan, fais-le maintenant, maintenant, mets les mains d'dans, tu n'as pas le temps
Affronte quand t'es perdant, fuis le mal en tapant sur l'hématome tel un battant
Pas l'temps, fais-le maintenant, c'est trop tard quand la mort tombe et que l'ennemi t'attend
Sous le matelas, y'a le pe-pom, il est pimpant, *Pan Pan Pan*, t'entends l'dernier battement
Pin pon pin pon, la tombe ou les matons, ta mif' esquivera la presse
Je n'ai pas peur de la mort, j'ai peur de c'qui vient après


Le temps qui passe toujours braqué sur ma tête comme une arme
Alors j'garde les mains tendues vers le ciel comme un arbre


J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes
J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'me d'mande comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes
J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer

J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes
Face à l’absence de lumière, les yeux s'habituent à l'obscurité
Comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes ?

J'ai gravé sur la pellicule tant de moments irrécupérables
L'écriture s'fait dans l'véhicule ouais, j'me sens invulnérable

Le soleil commence à décliner, j'aimerais capturer un instant d'éternité
Le soleil commence à décliner, j'aimerais capturer un instant d'éternité





 "And fuck forever
If you don't mind
See i'm stuck forever
Oh i'm stuck in your mind, your mind, your mind"

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