mardi 17 mai 2016

Y'a des problèmes à toutes les solutions.



J'finis pas mes phrases, j'connais pas les points
J'commence après-demain, j'contrôle pas l'destin
Rien est assez bien, j'finis jamais rien
Manquerait la moitié des traits si j'devais t'faire un dessin
En hommage à toutes les opportunités gâchées
A nos histoires mortes avant d'avoir démarrées
Aux heures laissées passer, aux potes jamais rappelés
Aux jobs que j'ai lâchés , aux portes que j'ai claquées
A tout c'que j'laisserai inachevé

J'trouve pas les réponses et peut-être que j'suis comme Mario
La tête dans les nuages à la recherche d'une vie cachée
J'compte plus mes relations inachevées
J'ai essayé d'changer les choses, lui dire avec des roses
La sauver d'mes névroses mais comme les études ça m'est vite passé
Et j'ressens comme un vide Inachevé Inachevé
J'ai jamais rien fini sauf c'que j'ai entrepris d'gâcher

Complètement détaché j'mécoute raconter des histoires
Le monde peut bien m'attendre même si j'suis tout seul à y croire
Faudrait qu'on s'pose et qu'on discute
Qu'on discute ? Ouais on verra ça demain là j'vais rejoindre mes potes c'est jeudi soir
Mode de vie nul, j'avale la pilule tristement
Admettre la vérité j'refuse, j'me monte des complots
Longtemps que je simule, persuadé que j'fixe le temps
Incapable de voir que tous mes refuges sont mes tombeaux

Long à la détente, mauvais sur la longueur
A quelques millièmes de secondes de laisser passer mon heure
La tête pleine d'doutes à confondre rien foutre avec patience
J'te parle pas d'galanterie quand j'te dis que j'laisse plus passer ma chance
La médiocrité commence là où les passions meurent
C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur

J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles
J'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences
Tu parles de quoi ? J'te parle de moi, j'te parle de faire des choix
Si tu renonces à rien, tu choisis pas, faut que j'me barre de là
Et on parle et on parle de partir pendant qu'on reste là
Mais si on s'tire c'est vers le bas on s'y fait on vit presque pas
A partir de maintenant j'commence mon ascension
J'ai plus peur du vide, d'affronter la spirale sans fond
Donc j'arrête d'arrêter, j'abandonne l'abandon

Et si l'envie d'tout foutre en l'air te prend dis lui d'rappeler
Si jamais la cabine explose, j'rapperai même sous une pluie d'acier
J'finirai d'écrire en m'entaillant les veines sur une vitre cassée
Si la mort frappe à ma porte me dit "T'es dans mes p'tits papiers"
Dis lui d'revenir après, dis lui d'jarter, dis lui d'venir backer
Ou laisse moi lui dire "Ferme ta gueule j'ai pas fini d'rapper"
J'partirai jamais en laissant l'histoire inachevée.


Rencard du soir reporté à demain, bonjour la méchanceté gratuite de la vie. Parce qu'évidemment, tu me connais, j'avais tout calculé. Épilation au top, ménage, bières au frais, sex-appeal en avant et ambiance tamisée. J'ai pourtant amélioré mon karma hier en étant plus forte que mon manque affectif, refusant de (re)coucher avec mon supérieur hiérarchique.
Cette nuit pleine de rêves prémonitoires m'avait annoncé bien des choses qui se sont produites aujourd'hui, et je pensais que ce baiser sous la pluie en faisait également parti. Mon colocataire provisoire à lui rêvé que mon Lyonnais attendait à ma porte que je rentre, sous la pluie lui aussi. Coïncidence? Je n'crois pas. Alors bien sûr, j'ai eu peur toute la journée qu'il vienne ce soir alors qu'il était prévu que je sois dans les bras de ce joli Bélier. Jusqu’à quelques minutes encore, j'étais à parfaire ma tenue, à faire du sport dans mon salon pour faire ressortir mes abdos et deux araignées du soir m'ont laissé croire que la nuit s'annonçait à merveilles. Mais alors mon colocataire aurait dormi ailleurs, empêchant son rêve d'être lui aussi prémonitoire. Mais.. Mais mon rendez-vous est décalé, alors ce soir il sera là et alors... Alors s'il se met à pleuvoir, les conditions seront réunies pour que ce rêve fou se réalise et que ces affreuses araignées nocturnes aient un sens.
*Croisons les doigts pour que l'impossible soit réalité*


Sinon, ben sinon tant pis. J'attendrai le 26 mai prophétique comme on lance une bouteille à la mer. Et puis qui sait, demain je serai en compagnie de sex-appeal et de sarcasme, cocktail gagnant pour ce nouvel arrivé qui même s'il est à des années lumières de ma débauche, a su me rendre dingue le jour de notre rencontre. Peut-être que tu resteras à jamais un rêve fou, ou peut-être que tu es en cure de désintox ou bien en prison et qu'à ta sortie, tu me demanderas en mariage. Je te dirai oui et m’évanouirai de bonheur, nos enfants seront magnifiques et on vivra heureux auprès de S'plinn & Hermès devenus immortels dans notre pays au Royaume des Licornes. De toutes manières, vous m'avez saoulée, je ne prends plus de décisions, ne prévois plus rien sinon l'imprévisible et radote si ça me chante. Le boulot m'a saoulée, j'ai démissionné, -je dis ça, je dis rien, même si tu fais bien de remarquer la menace-. Vous n'avez qu'à me dire d'aller me faire foutre, puis de me préciser par qui tant qu'on y est. Puisque que c'est ce que vous avec provoqué, le bordel. C'est que ce vous avez cherché et c'est tout ce qu'il reste, un énorme bordel. 

-Mais c'est vachement caricatural ce que tu racontes.
-Et ta dépression, est elle pas caricaturale?




Allez, dans neuf jours on attaque un travail d'effacement de ton existence si je n'en ai pas une preuve, et on avance. On part en vacances, on se réoriente et on continue. "On continue, on continue, on continue, on continue. On con... con...tinue, on continue!"
 Alors?Alors "alors" peuple mes phrases. Alors comme dirait Gilbert Becaud "Et maintenant, que vais-je faire?" Là tout de suite? Bah j'suis Scorpion, je m'adapte. Mise à jour du programme : thc, croquis du tatouage à venir,thc, replay de the voice, thc, jus de citron, thc, tirage de tarot avec mon troisième chaton, thc, fusion avec ma couette. 
Mais rien ne nous dit qu'Anthony ne va pas être d'ici quelques minutes à ma porte, dégoulinant sous la pluie, ruisselant d'amour. Mais peut-être bien qu'il est en route vers moi, peut-être est-il déjà à ma porte à m'attendre sous cette averse que je n'entends pas mais qui est probablement en train de déverser sur cette petite gueule d'ange marquée par la vie? Si ça se trouve... La voix de ma grand-mère Polonaise résonne dans mon crâne. 
 "Rêve ma fille, ça ne coûte pas cher!"


J'affronte la vie comme un aveugle avec un walkman
Comme une anomalie dans leur programme
Vos rêves sont mes cauchemars
J'aurai 20 ans toute ma vie rien n'est jamais trop tard
Quitte à perdre le nord
Pas sur que la nuit porte conseil quand on traîne dehors
Laisse moi faire ce que je fais de mieux
Je continuerai mes conneries jusqu'à qu'ils me prennent au sérieux

 Ne me demande pas ce que nous réserve l'avenir, j'sais pas
Ca va faire une éternité que je suis pas sorti de chez moi
Le moral dans un triste état
A vivre au jour le jour comme si le suivant n'existait pas
Marre d'observer le monde de loin
Je dois fuir ma ville et ses recoins
Savoir à quoi ressemble demain
Personne ne m'souhaite bonne chance
Mais je passerai pas ma vie à me demander quand elle commence

 A l'heure où je me couche, quand les oiseaux chantent
La voisine part au travail pendant que je m'endors avec l'amertume et l'angoisse au ventre
La vie file moi j'en peux plus de l'attendre
Et si à force je restais bloqué à tout jamais entre les murs de ma chambre
Y'a rien à comprendre quand on grandit dans un scaphandre
On s'lève, on glande, on trompe l'ennui dans une galerie marchande
Je veux plus être absent de ma propre vie
A regarder nos petites histoires passer à côté de la grande

Un jour on est venus au monde
Depuis on attend que le monde vienne à nous
Tant mieux si la route est longue
On pourra faire un peu plus de détours
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent à l'heure où je me couche


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